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Politique Publié le jeudi 9 avril 2009 | Le Patriote

Le paradoxe FPI

Incroyable mais vrai. Le Front populaire ivoirien se veut aujourd’hui le défenseur des exclus en Côte d’Ivoire. A tel point que le parti présidentiel dit à qui veut l’entendre que si un seul ivoirien manque à l’appel sur la liste électorale, il la protestera vigoureusement. La peur rien que la peur de perdre les prochaines élections trouble actuellement les refondateurs. Leur attitude est d’autant plus paradoxale que ce sont eux qui se sont opposés à travers des organisations satellites, aux opérations d’audiences foraines. Ils ont par la suite profondément perturbé l’enrôlement des électeurs. Qui ne se souvient pas des sabotages, saccages ou vols du matériel informatique des structures techniques chargées de cette opération par des groupuscules se réclamant de la FESCI ? Comme si cela ne suffisait pas, le FPI a actionné des agents recenseurs notamment ceux de l’Office national de l’identification (ONI) pour qu’ils se mettent en grève de manière à bloquer l’opération. A l’analyse, le FPI est pris à son propre piège. Il a organisé le sabotage qui a coûté énormément et inutilement de temps aux Ivoiriens.

A vrai dire ce parti n’a jamais crû à la tenue des élections, en tout cas pas en cette année 2009. Aujourd’hui, se rendant compte de l’irréversibilité du processus des élections, le parti présidentiel est pris de panique et use de subterfuges pour retarder l’échéance. On ne peut pas recenser tous les Ivoiriens à 100 %. Le dire, et le réclamer, c’est comme si on exigeait qu’il y ait 100 % de taux de participation à un scrutin avant de le valider. C’est de la pure absurdité, surtout dans un pays où le vote n’est pas obligatoire. En outre, la Côte d’Ivoire ne s’arrêtera pas à cette opération. C’est au nom de la continuité de l’Etat que la SAGEM rétrocédera son matériel technique à la Côte d’Ivoire conformément aux clauses qui les lient. Les Ivoiriens qui, pour une raison ou une autre, ne pourront pas se faire identifier, le feront après les élections. Le pays a assez souffert. Il est temps d’arrêter les tergiversations et s’engager résolument sur la voie de sortie de crise sans calcul.

Ibrahima B. Kamagaté
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