Dimanche 29 mars 2009 ce qui devrait être un moment de réjouissance, puisque l'évènement en était un Côte d'Ivoire- Malawi comptant pour les éliminatoires de la Coupe du monde 2010, s'est transformé en un véritable drame : énorme bousculade à l'entrée du stade Félix Houphouët Boigny, puis jets de gaz lacrymogène. Bilan : deuil national 19 morts et plus de 132 blessés. Passé le moment d'émotion, revenons à la raison et énonçons les véritables causes de cette tragédie. Pour nous, loin d'apparaître comme un épiphénomène, ce drame est le résultat de la nouvelle manière d'être des Ivoiriens.
En effet, depuis quelque temps, le dieu « Mammon », amour excessif de l'argent, règne en maître dans notre nation, traduisant pour nous l'échec total de nos dirigeants politiques qui ne sont pas parvenus à moraliser la société ivoirienne. Jamais auparavant la misère morale n'a été aussi patente. Nos dirigeants n'ayant réussi qu'à inculquer au peuple que l'amour du gain facile ceci à tous les prix. Sous nos cieux en effet que ne ferions-nous pas pour de l'argent. Les concours sont vendus aux plus offrants. Conséquence, dans nos administrations, la corruption règne en maître. Quoi de plus normal puisqu'il faut amortir les dépenses effectuées pour l'achat du travail, aussi, nos administrations tâtonnent et les rendements sont d'une faiblesse défiant toute concurrence.
Dans la sphère politique, cet état de fait a été admis par le chef de l'Etat qui, ayant constaté la cupidité de ces concitoyens, disait ceci: « Si je savais que l'argent pouvait acheter les hommes, je n'aurais pas acheté les armes ». Ainsi dans le monde politique nous avons constaté des changements politiques spectaculaires. La seule conviction qui vaille étant l'amour de l'argent : bienvenue au royaume des transhumants politique. Ah ! Argent quand tu nous tiens.
Les enseignants, chargés d'assurer l'éducation de base à nos jeunes frères, n'ont pas voulu rester en marge de la mouvance. Les notes sont données contre espèces sonnantes et trébuchantes. Quelle Côte d'Ivoire pour demain ?
Même la religion est touchée, pauvre Côte d'Ivoire ! Le tableau est long et sombre. Nous ne pourrions certainement pas faire le tour, tant ce fléau est étendu. Pour ceux qui doutaient encore du caractère nuisible du racket, de la corruption, de la tricherie, le drame du stade Félix-Houphouët Boigny est là comme pour les confondre. En effet, selon les témoignages, les agents des forces de l'ordre commis à la sécurité, s'adonnaient à l'une de leurs activités favorites : le racket. Et le résultat est connu de tous.
Face à cette situation l'Ong « Côte d'Ivoire : Nouvelle conscience » tient , tout en disant sa compassions à l'ensemble des victimes de cette tragédie , à exprimer une vive indignation sur le fait que plusieurs jours après cet drame qui a ému la planète entière et même fait couler des larmes au président de la République, qu'aucun responsable (Fif, ministère, direction de la police …) n'ait pu tirer les conséquences d'un tel acte et démissionner avant que les enquêtes en cours ne déterminent les éventuels coupables.
Nous interpellons les autorités politiques quant à la composition de la commission d'enquête qui devra inclure des organisations de la société civile pour plus de transparence. Nous mettons en garde contre tout enlisement de l'enquête. Nous appelons nos dirigeants actuels à observer ce qu'ils ont fait du peuple ivoirien, eux qui ont encouragé la facilité en ne sanctionnant pas à la base. Nous appelons le peuple ivoirien à revenir à ses valeurs initiales, avec le travail comme seule voie de réussite. D'ailleurs, selon les Ecritures saintes, un homme ne peut servir deux maîtres « Mammon et Dieu », car il aimera l'un et haïra l'autre. Faisons le bon choix et que Dieu délivre notre nation
Pour l'Ong « Côte d'Ivoire : Nouvelle conscience
Le PRESIDENT Constant KOFFI
cotedivoirenouvelleconscience@yahoo.fr
En effet, depuis quelque temps, le dieu « Mammon », amour excessif de l'argent, règne en maître dans notre nation, traduisant pour nous l'échec total de nos dirigeants politiques qui ne sont pas parvenus à moraliser la société ivoirienne. Jamais auparavant la misère morale n'a été aussi patente. Nos dirigeants n'ayant réussi qu'à inculquer au peuple que l'amour du gain facile ceci à tous les prix. Sous nos cieux en effet que ne ferions-nous pas pour de l'argent. Les concours sont vendus aux plus offrants. Conséquence, dans nos administrations, la corruption règne en maître. Quoi de plus normal puisqu'il faut amortir les dépenses effectuées pour l'achat du travail, aussi, nos administrations tâtonnent et les rendements sont d'une faiblesse défiant toute concurrence.
Dans la sphère politique, cet état de fait a été admis par le chef de l'Etat qui, ayant constaté la cupidité de ces concitoyens, disait ceci: « Si je savais que l'argent pouvait acheter les hommes, je n'aurais pas acheté les armes ». Ainsi dans le monde politique nous avons constaté des changements politiques spectaculaires. La seule conviction qui vaille étant l'amour de l'argent : bienvenue au royaume des transhumants politique. Ah ! Argent quand tu nous tiens.
Les enseignants, chargés d'assurer l'éducation de base à nos jeunes frères, n'ont pas voulu rester en marge de la mouvance. Les notes sont données contre espèces sonnantes et trébuchantes. Quelle Côte d'Ivoire pour demain ?
Même la religion est touchée, pauvre Côte d'Ivoire ! Le tableau est long et sombre. Nous ne pourrions certainement pas faire le tour, tant ce fléau est étendu. Pour ceux qui doutaient encore du caractère nuisible du racket, de la corruption, de la tricherie, le drame du stade Félix-Houphouët Boigny est là comme pour les confondre. En effet, selon les témoignages, les agents des forces de l'ordre commis à la sécurité, s'adonnaient à l'une de leurs activités favorites : le racket. Et le résultat est connu de tous.
Face à cette situation l'Ong « Côte d'Ivoire : Nouvelle conscience » tient , tout en disant sa compassions à l'ensemble des victimes de cette tragédie , à exprimer une vive indignation sur le fait que plusieurs jours après cet drame qui a ému la planète entière et même fait couler des larmes au président de la République, qu'aucun responsable (Fif, ministère, direction de la police …) n'ait pu tirer les conséquences d'un tel acte et démissionner avant que les enquêtes en cours ne déterminent les éventuels coupables.
Nous interpellons les autorités politiques quant à la composition de la commission d'enquête qui devra inclure des organisations de la société civile pour plus de transparence. Nous mettons en garde contre tout enlisement de l'enquête. Nous appelons nos dirigeants actuels à observer ce qu'ils ont fait du peuple ivoirien, eux qui ont encouragé la facilité en ne sanctionnant pas à la base. Nous appelons le peuple ivoirien à revenir à ses valeurs initiales, avec le travail comme seule voie de réussite. D'ailleurs, selon les Ecritures saintes, un homme ne peut servir deux maîtres « Mammon et Dieu », car il aimera l'un et haïra l'autre. Faisons le bon choix et que Dieu délivre notre nation
Pour l'Ong « Côte d'Ivoire : Nouvelle conscience
Le PRESIDENT Constant KOFFI
cotedivoirenouvelleconscience@yahoo.fr