Le président de la commission d’organisation de la fédération ivoirienne de football (FIF) passe actuellement des moments difficiles. Dans l’enquête diligentée pour situer les responsabilités dans la bousculade du dimanche 29 mars dernier qui a fait 19 morts et 132 blessés lors du match Côte d’Ivoire-Malawi comptant pour les éliminatoires de la Coupe du monde et de la CAN 2010, Anzouan Kacou a été auditionné par la Police criminelle, le mercredi 8 mars dernier. Après des échanges avec les agents enquêteurs, le vice-président de la Ligue de football professionnelle a été gardé à vue. Pour, dit-on, nécessité d’enquête. La garde à vue d’Anzouan Kacou fait suite à celle de l’imprimeur qui croupit dans les geôles de la Brigade de gendarmerie de Treichville. On se rappelle qu’au lendemain des événements qui ont coûté la vie à 19 supporters des Eléphants et blessés 132 autres, Anzouan Kacou, sur les ondes la radio française, Radio France internationale (RFI), a avait dénonçant la défaillance du système de sécurité. Il avait avancé la désertion des policiers chargés de veiller sur les différents barrages installés sur les différentes artères débouchant sur le stade Félix Houphouët-Boigny. Le disant, il tenait ainsi à souligner la responsabilité coupable des Forces de défense et de sécurité dans la tragédie mortelle. Car ces derniers devaient laisser passer uniquement que les détenteurs de titre d’accès au stade. Malheureusement, ça n’a pas été le cas. Et la suite est connue avec la bousculade qui a endeuillé la nation ivoirienne.
OUATTARA Gaoussou
OUATTARA Gaoussou