Mes propos sont des propos de solidarité, de fraternité, de compassion. A un moment où toute la Côte d'Ivoire voulait oublier ses soucis de la crise, notre jeunesse se rend au stade pour se divertir et à la fin du match, malgré notre large victoire, cette nouvelle est venue endeuiller tout le pays et plonger toute la Côte d'Ivoire dans la tristesse. A d'autres niveaux, tous les Ivoiriens solidaires ont eu à pleurer les morts, à souhaiter un prompt rétablissement aux blessés. Vous avez vu dans vos colonnes beaucoup de communiqués faits sur la base de chaque parti ou d'alliance de partis. Il était souhaitable que les quelques blessés qui sont encore dans les hôpitaux, symboliquement, on vienne les voir et les saluer. Et c'est ce geste de solidarité, de fraternité, de compassion que le Président Bédié, président du PDCI-RDA, a demandé à cette délégation de venir faire. De saluer également l'équipe médicale, et de les encourager à continuer leur noble mission.
M. le Secrétaire général, vous venez de faire des gestes en faveur des victimes, est-ce que le PDCI va continuer à assister les victimes au cas où il y aurait des complications ?
Le PDCI ne va pas continuer ces gestes-là parce que le PDCI ne veut plus qu'il y ait d'autres blessés. Alors si nous pouvions être présents à des mariages, à des baptêmes, ce serait souhaitable, mais comme la vie est faite de plaisir et de peine, s'il y a des cas de peines inévitables, hélas, le PDCI sera aux côtés de tous les Ivoiriens pour apporter son soutien et sa compassion, c'est certain. Mais, nous ne le souhaitons pas et nous ne voulons pas renouveler ces scènes macabres qu'on aurait dû éviter. Ce n'est donc pas dans notre programme.
Qu'attendez-vous de l’enquête sur ces événements ?
Nous attendons ce que toute la Côte d'Ivoire attend, c'est-à-dire des résultats de cette enquête. C'est vrai, il y a beaucoup d'enquêtes qui ont été diligentées à la suite d'autres évènements qui ont eu lieu en Côte d'Ivoire et qui n'ont jamais eu de réponse. On attend la suite de ces enquêtes-là. Mais si pour une fois, l'on pouvait avoir les résultats de ces enquêtes, non pas seulement pour les sanctions à prendre. Mais quand vous savez ce qui a entraîné une si triste situation, à l'avenir, vous prenez les dispositions pour faire en sorte que cela ne se reproduise pas. Ne serait-ce déjà que ça, même si on ne veut pas punir, à supposer que l'impunité soit la règle, mais savoir pourquoi c'est arrivé pour qu'à l'avenir, on prenne des dispositions pour éviter cela, ce serait déjà positif pour la Côte d'Ivoire. C'est pourquoi, nous souhaitons que cette enquête-là, pour une fois, donne des résultats et qu'on nous explique les véritables raisons des bousculades qui ont entraîné des morts, des blessés. Ce n'est pas le dernier match qu'on jouera en Côte d'Ivoire, d'autres matchs vont encore se jouer et en ce moment, des dispositions seront prises pour qu'on ne revive pas ces tristes évènements. Donc le PDCI attend le résultat des enquêtes, ne serait-ce que dans ce sens.
Vous êtes venus avec quel message concrètement pour les blessés et le corps médical débordé par cette situation?
Le message concret et précis, c'est un message de soutien et de compassion, d'encouragement et de persévérance pour l'équipe médicale. Donc c'est un acte de solidarité, de soutien moral aux blessés, et d'encouragement à l'équipe médicale.
De Bouaffo
Photos: Patricia Ziahé
M. le Secrétaire général, vous venez de faire des gestes en faveur des victimes, est-ce que le PDCI va continuer à assister les victimes au cas où il y aurait des complications ?
Le PDCI ne va pas continuer ces gestes-là parce que le PDCI ne veut plus qu'il y ait d'autres blessés. Alors si nous pouvions être présents à des mariages, à des baptêmes, ce serait souhaitable, mais comme la vie est faite de plaisir et de peine, s'il y a des cas de peines inévitables, hélas, le PDCI sera aux côtés de tous les Ivoiriens pour apporter son soutien et sa compassion, c'est certain. Mais, nous ne le souhaitons pas et nous ne voulons pas renouveler ces scènes macabres qu'on aurait dû éviter. Ce n'est donc pas dans notre programme.
Qu'attendez-vous de l’enquête sur ces événements ?
Nous attendons ce que toute la Côte d'Ivoire attend, c'est-à-dire des résultats de cette enquête. C'est vrai, il y a beaucoup d'enquêtes qui ont été diligentées à la suite d'autres évènements qui ont eu lieu en Côte d'Ivoire et qui n'ont jamais eu de réponse. On attend la suite de ces enquêtes-là. Mais si pour une fois, l'on pouvait avoir les résultats de ces enquêtes, non pas seulement pour les sanctions à prendre. Mais quand vous savez ce qui a entraîné une si triste situation, à l'avenir, vous prenez les dispositions pour faire en sorte que cela ne se reproduise pas. Ne serait-ce déjà que ça, même si on ne veut pas punir, à supposer que l'impunité soit la règle, mais savoir pourquoi c'est arrivé pour qu'à l'avenir, on prenne des dispositions pour éviter cela, ce serait déjà positif pour la Côte d'Ivoire. C'est pourquoi, nous souhaitons que cette enquête-là, pour une fois, donne des résultats et qu'on nous explique les véritables raisons des bousculades qui ont entraîné des morts, des blessés. Ce n'est pas le dernier match qu'on jouera en Côte d'Ivoire, d'autres matchs vont encore se jouer et en ce moment, des dispositions seront prises pour qu'on ne revive pas ces tristes évènements. Donc le PDCI attend le résultat des enquêtes, ne serait-ce que dans ce sens.
Vous êtes venus avec quel message concrètement pour les blessés et le corps médical débordé par cette situation?
Le message concret et précis, c'est un message de soutien et de compassion, d'encouragement et de persévérance pour l'équipe médicale. Donc c'est un acte de solidarité, de soutien moral aux blessés, et d'encouragement à l'équipe médicale.
De Bouaffo
Photos: Patricia Ziahé