“Election présidentielle en Côte d'Ivoire : Mythe ou réalité ?" C'est autour de ce thème que les ''Jeunes filles dynamiques pour les actions républicaines'' (JFDAR) ont convié, hier, la CEI, les jeunes des partis politiques et de la société civile ivoirienne à travers la table ronde qu'elles ont organisée à l'hôtel du Golf (Cocody-Riviéra).
Dès le début de la rencontre, la présidente de la JFDAR, Ema Biako, a planté le décor. " En voyant le processus stagner et le manque de lisibilité sur son déroulement, nous avons décidé d'apporter notre modeste contribution à travers une réflexion autour des causes réelles de cette situation et partant, les conditions pour un aboutissement rapide de ce processus " A-t-elle dit avant de faire place au débat relatif au thème sus-cité. Les participants ont longuement échangé sur les sous-thèmes suivants : ''L'enrôlement et l'identification : droit ou devoir'' ''Tenue des élections présidentielles en Côte d'Ivoire en 2009 : Vrai ou faux débat'' ''Propositions pour le retour d'une paix durable en Côte d'Ivoire''. Dans tous les cas, il s'est agi d'une véritable partie d'accusations réciproques. M. Coulibaly Gnénéma, au nom du bureau central de la CEI, a indiqué que sa structure est confrontée à des difficultés d'ordre financier d'une part et d'autre part à certains partenaires de la CEI qui font défaut dans la réalisation des prestations (exemple la Sagem qui n'a pas effectué le déplacement pour l'enrôlement des Ivoiriens de l'étranger, l'Etat qui ne donne pas le financement au moment opportun…) Les jeunes, dans leur ensemble, ont reproché à la CEI de ne pas souvent faire savoir les blocages auxquels elle est confrontée. Toutefois, les jeunes des partis politiques de l'opposition ont tenu pour responsable de la situation la société civile qu'ils trouvent partisane au lieu de jouer son rôle en mettant la pression. La société civile, à son tour, a reproché aux partis politiques de l'opposition d'être les complices des dirigeants qui se complaisent dans la situation actuelle. Tous les intervenants étaient unanimes sur le fait que ''les dirigeants se jouent du peuple en faisant du sur place''. Ils ont donc, les uns après les autres, fait les propositions suivantes : ''Il ne faut pas attendre l'enrôlement du dernier Ivoirien avant d'aller aux élections. Le peuple doit prendre ses responsabilités pour exiger immédiatement les élections'' ont clamé certains. D'autres ont demandé que soit ''mis fin à l'accord de Ouaga, que Bédié et Ouattara sortent du CPC et que les partis de l'opposition sortent également du gouvernement…'' Il faut noter qu'aucun jeune du parti au pouvoir n'a voulu intervenir au cours de cette cérémonie qui a enregistré la présence de l'ONUCI, représentée à cette rencontre par Mme Moukaya.
François Bécanthy
Dès le début de la rencontre, la présidente de la JFDAR, Ema Biako, a planté le décor. " En voyant le processus stagner et le manque de lisibilité sur son déroulement, nous avons décidé d'apporter notre modeste contribution à travers une réflexion autour des causes réelles de cette situation et partant, les conditions pour un aboutissement rapide de ce processus " A-t-elle dit avant de faire place au débat relatif au thème sus-cité. Les participants ont longuement échangé sur les sous-thèmes suivants : ''L'enrôlement et l'identification : droit ou devoir'' ''Tenue des élections présidentielles en Côte d'Ivoire en 2009 : Vrai ou faux débat'' ''Propositions pour le retour d'une paix durable en Côte d'Ivoire''. Dans tous les cas, il s'est agi d'une véritable partie d'accusations réciproques. M. Coulibaly Gnénéma, au nom du bureau central de la CEI, a indiqué que sa structure est confrontée à des difficultés d'ordre financier d'une part et d'autre part à certains partenaires de la CEI qui font défaut dans la réalisation des prestations (exemple la Sagem qui n'a pas effectué le déplacement pour l'enrôlement des Ivoiriens de l'étranger, l'Etat qui ne donne pas le financement au moment opportun…) Les jeunes, dans leur ensemble, ont reproché à la CEI de ne pas souvent faire savoir les blocages auxquels elle est confrontée. Toutefois, les jeunes des partis politiques de l'opposition ont tenu pour responsable de la situation la société civile qu'ils trouvent partisane au lieu de jouer son rôle en mettant la pression. La société civile, à son tour, a reproché aux partis politiques de l'opposition d'être les complices des dirigeants qui se complaisent dans la situation actuelle. Tous les intervenants étaient unanimes sur le fait que ''les dirigeants se jouent du peuple en faisant du sur place''. Ils ont donc, les uns après les autres, fait les propositions suivantes : ''Il ne faut pas attendre l'enrôlement du dernier Ivoirien avant d'aller aux élections. Le peuple doit prendre ses responsabilités pour exiger immédiatement les élections'' ont clamé certains. D'autres ont demandé que soit ''mis fin à l'accord de Ouaga, que Bédié et Ouattara sortent du CPC et que les partis de l'opposition sortent également du gouvernement…'' Il faut noter qu'aucun jeune du parti au pouvoir n'a voulu intervenir au cours de cette cérémonie qui a enregistré la présence de l'ONUCI, représentée à cette rencontre par Mme Moukaya.
François Bécanthy