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Politique Publié le vendredi 10 avril 2009 | Le Repère

Election présidentielle 2009 - La communauté internationale met la pression

La communauté internationale est en train de mettre la pression sur les dirigeants ivoiriens pour que les élections soient organisées en 2009. Cette pression transparait aisément à travers des déclarations respectives des Etats-Unis et de la France. " (…) Les Etats-Unis estiment que l'élection présidentielle longuement différée est encore techniquement possible en 2009 et appellent toutes les parties à prendre toutes les mesures nécessaires aux fins de s'assurer que des élections crédibles se tiennent comme promis " stipule le communiqué de presse, publié le mardi dernier par les Etats-Unis d'Amérique. La République de France ne dira pas autre chose, lorsqu'au cours d'une conférence de presse, le porte-parole adjoint du Quai d'Orsay, Frédéric Des Agneaux, déclare ce qui suit : " L'organisation d'élections libres, transparentes, justes et démocratiques en Côte d'Ivoire en 2009 constitue pour la France la priorité. Avec la mobilisation de tous les acteurs, cet objectif peut être atteint. La France invite donc les autorités ivoiriennes à redoubler d'efforts pour que l'identification puisse être achevée. Elle les appelle à annoncer dans les meilleurs délais les étapes à venir d'ici à la tenue du scrutin, ainsi que la date de celui-ci qui devra être respectée ". A travers ces deux réactions de la part de la France et des Etats-Unis d'Amérique qui ne sont pas moins importants dans le concert des nations, les marges de manœuvres dilatoires des acteurs politiques ivoiriens se trouvent réduites. A en croire ces pays, rien ne doit expliquer dans l'état actuel des choses qu'on ne puisse pas organiser les élections avant 2010. Les pays des Présidents Barack Obama et du président Nicolas Sarkozy se veulent, par conséquent, très regardants sur l'évolution du processus électoral. Ainsi, le rouleau compresseur de la communauté internationale est en train de se dresser contre le chef de l'Etat, Laurent Gbagbo, le Premier ministre, Guillaume Soro, le président de la Commission électorale indépendante (Cei), Robert Mambé et sur tous les autres acteurs impliqués de près ou de loin dans le processus électoral. Dès lors, il appartient désormais au peuple de Côte d'Ivoire de jouer sa partition en interne en mettant tout en œuvre pour créer les conditions afin d'amener ces dirigeants à leur donner des élections crédibles auxquelles il a droit, dans les meilleurs délais. C'est à ce seul prix qu'il mettra fin à sa souffrance.

François Bécanthy
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