Candidat déclaré à la présidence de la République de Côte d`Ivoire, le Révérend pasteur Pascal N. Tagoua, a réitéré hier sa volonté de briguer la magistrature suprême du pays. La conférence de presse au cours de laquelle, il a fait cette déclaration a eu pour cadre la salle Houphouët-Boigny de l`hôtel du District d`Abidjan. "Que tous ceux qui sont à la tête d`un parti politique déclaré ou candidat à l`élection présidentielle et qui sont au gouvernement aient la grandeur d`esprit de démissionner de leur poste afin d`être efficaces, transparents et impartiaux dans leurs prises de décisions", a souhaité le conférencier, avant d`ajouter, "nous souhaitons que le financement accordé aux partis politiques soit subsidiaire, sinon inexistant. Que celui qui voudrait participer à la démocratie de son pays le fasse à ses propres frais". Se prononçant sur l`Accord politique de Ouaga, Pascal Tagoua dira qu`après "une très belle performance, l`Apo a atteint ses limites". C`est pourquoi, il en appelle aux signataires de "se faire confiance et accepter des parts de sacrifices au prix de la paix". Pour lui, cette paix passe par des propositions intelligentes et réalistes sur la réforme de l`armée. Parlant de la date de l`élection présidentielle, l`orateur demande à la Commission électorale indépendante (Cei) de le faire de concert avec les acteurs politiques, y compris les candidats " indépendants ", famille dont il se réclame. L`Homme de Dieu qui explique sa candidature comme une révélation divine dit ne rien craindre des intrigues, tributaires à l`arène politique. Pour la Côte d`Ivoire, le Révérend pasteur se dit prêt à prendre des coups. A l`en croire, si le pays avait été dirigé selon les normes, la Côte d`Ivoire ne serait pas lourdement endettée. "Nous aurions pu éviter l`initiative Ppte qui est en définitive une manne de la honte, mais un redressement nécessaire pour la circonstance", a-t-il expliqué. Pour clore son intervention, le conférencier a dit que son équipe se propose d`enclencher la mise en place d`une nouvelle monnaie, gage selon lui, de souveraineté et développement. "Nous sommes prêts à poser avec courage ce premier jalon, explique-t-il. Nous sommes prêts, s`il le faut, à sortir de l`Uemoa, à moins que l`Uemoa ne nous suive", a-t-il conclu.
Tché Bi Tché
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