Ce n’est plus qu’une question de jours. Les populations débourseront désormais plus que d’ordinaire pour régler leurs factures d’électricité. La rumeur a fini par devenir une réalité après les propos tenus par M. Simon Eddy, directeur général de l’électricité. En effet, dans une interview accordée à un quotidien de la place, M. Eddy a indiqué qu’il s’agit d’une hausse de 10 % qui va concerner le domestique général. Précisément les tarifs au-delà de 5 ampères. A en croire M. Eddy, cela a été décidé par arrêté interministériel, le 30 décembre 2008. Une hausse qui va rapporter 4 milliards de FCFA par an sur un chiffre d’affaires d’environ 220 milliards de FCFA. « La hausse tarifaire annoncée est une mesure qui est nécessaire pour l’équilibre du secteur de l’électricité. (…) Ce secteur est en proie à un déficit financier qu’il faut combler. Pour minimiser le déséquilibre, il faut procéder à des réajustements tarifaires », a justifié M. Eddy. Comme on le constate, c’est le consommateur qui devra encore subir le contrecoup de cette hausse tarifaire de 10 %. Alors que les salaires n’ont pas bougé d’un iota depuis belle lurette. Et tandis que le budget de souveraineté du Chef de l’Etat prend l’ascenseur. Cette hausse tarifaire démontre qu’il ne fait pas bon d’être pauvre en Côte d’Ivoire. Surtout sous le régime de la Refondation dont les actions prouvent chaque jour que le socialisme tant prôné n’est qu’une vue de l’esprit. On a le sentiment, aujourd’hui, que chaque fois qu’une décision est prise, elle va à l’encontre de la population.
Jean Eric Adingra
Jean Eric Adingra