L’accession de la Côte d’Ivoire à l’initiative PPTE (Pays pauvre très endetté) depuis quelque temps continue de susciter des réactions de part et d’autre. Les fournisseurs de l’Etat regroupés au sein du GPFEP-CI (Groupement professionnel des fournisseurs entrepreneurs et prestataires de services de Côte d’Ivoire) ont, à travers une conférence de presse, donné leur position sur la gestion de ce que le PPTE apportera. C’était le jeudi 09 avril 2009, à la salle Delafosse de l’Hôtel du district, au Plateau.
«Quelle rigueur et quelle transparence vont gouverner l’utilisation des ressources générées par le PPTE ? Quelle place de choix les fournisseurs en particulier et la dette intérieure en général occuperont réellement dans le PPTE ? ». Telles sont les questions fondamentales qui ont été au centre de la conférence animée par M. Oria Abia Bertin, Sg du GPFEP. Selon lui, le PPTE constitue pour les autorités ivoiriennes, un mécanisme salutaire pour amorcer la relève du défi de désendettement du pays. Ce qui permettra, a-t-il poursuivi, de sortir la Côte d’Ivoire des difficultés financières qu’elle a connues à cause de la crise militaro-politique. Pour lui, la priorité des priorités dans l’exécution du PPTE doit être les fournisseurs. «Nous espérons que cet argent dont bénéficiera la Côte d’Ivoire au titre de la remise de la dette, ne va pas servir à d’autres fins», a déclaré le Sg du GPFEP. Car la Côte d’Ivoire, a-t-il fait remarquer, est de plain-pied sur le chemin de sa relance économique. Cependant, il souhaite que 205 milliards de FCFA annoncés, permettent d’apurer la dette intérieure. A l’entendre, l’heure est donc arrivée pour l’Etat de Côte d’Ivoire de satisfaire ses fournisseurs. «Le premier défi à relever est celui de la bonne utilisation des appuis reçus. C’est une question de responsabilité. Je travaillerai à ce que la gestion de ces fonds se fasse dans la rigueur et la transparence», a-t-il rappelé les propos du chef de l’Etat Laurent Gbagbo. C’est pourquoi, il s’est insurgé contre les propos de Mme Djédjé Mama, Dg du Trésor, demandant des attestations fiscales aux fournisseurs avant qu’ils ne soient payés. «Nous ne sommes pas d’accord pour ces principes, parce qu’on a toujours payé les fournisseurs en miettes. Nous demandons que le paiement commence depuis le déclenchement de la crise pour prendre en compte tout le monde et non à partir de 2006», a-t-il martelé.
J.P.B
«Quelle rigueur et quelle transparence vont gouverner l’utilisation des ressources générées par le PPTE ? Quelle place de choix les fournisseurs en particulier et la dette intérieure en général occuperont réellement dans le PPTE ? ». Telles sont les questions fondamentales qui ont été au centre de la conférence animée par M. Oria Abia Bertin, Sg du GPFEP. Selon lui, le PPTE constitue pour les autorités ivoiriennes, un mécanisme salutaire pour amorcer la relève du défi de désendettement du pays. Ce qui permettra, a-t-il poursuivi, de sortir la Côte d’Ivoire des difficultés financières qu’elle a connues à cause de la crise militaro-politique. Pour lui, la priorité des priorités dans l’exécution du PPTE doit être les fournisseurs. «Nous espérons que cet argent dont bénéficiera la Côte d’Ivoire au titre de la remise de la dette, ne va pas servir à d’autres fins», a déclaré le Sg du GPFEP. Car la Côte d’Ivoire, a-t-il fait remarquer, est de plain-pied sur le chemin de sa relance économique. Cependant, il souhaite que 205 milliards de FCFA annoncés, permettent d’apurer la dette intérieure. A l’entendre, l’heure est donc arrivée pour l’Etat de Côte d’Ivoire de satisfaire ses fournisseurs. «Le premier défi à relever est celui de la bonne utilisation des appuis reçus. C’est une question de responsabilité. Je travaillerai à ce que la gestion de ces fonds se fasse dans la rigueur et la transparence», a-t-il rappelé les propos du chef de l’Etat Laurent Gbagbo. C’est pourquoi, il s’est insurgé contre les propos de Mme Djédjé Mama, Dg du Trésor, demandant des attestations fiscales aux fournisseurs avant qu’ils ne soient payés. «Nous ne sommes pas d’accord pour ces principes, parce qu’on a toujours payé les fournisseurs en miettes. Nous demandons que le paiement commence depuis le déclenchement de la crise pour prendre en compte tout le monde et non à partir de 2006», a-t-il martelé.
J.P.B