BOUAKE - L`ex-rébellion ivoirienne des Forces nouvelles (FN) a appelé mardi son chef Guillaume Soro à quitter le poste de Premier ministre, pour qu`il ne soit pas "comptable" de la "manoeuvre" menée selon elle par le parti au pouvoir pour "empêcher les élections".
Dans un communiqué publié à l`issue d`une réunion à Bouaké (centre, fief des FN), les délégués généraux de l`ex-rébellion dénoncent les "allégations"
du Front populaire ivoirien (FPI, parti présidentiel) "tendant à convaincre les Ivoiriens et la communauté internationale que les Forces nouvelles seraient réfractaires à l`application" du dernier accord de paix, signé fin 2008.
"Le FPI, conscient de son poids minoritaire, a véritablement une psychose des élections", affirment-ils.
La date de l`élection présidentielle, sans cesse reportée depuis 2005, reste inconnue. Lancé en septembre 2008, le recensement électoral est censé s`achever début mai au plus tard.
L`"objectif réel" du FPI "est de mettre tout en oeuvre pour empêcher les élections de se tenir, tout bloquer afin de sauvegarder tous les privilèges acquis" depuis l`élection de Laurent Gbagbo à la présidence en 2000, estiment les FN.
"Pour qu`il ne soit pas comptable de cette manoeuvre machiavélique, nous, délégués FN, demandons au secrétaire général sa démission en qualité de Premier ministre; qu`il revienne à Bouaké pour se mettre à l`avant-garde de la lutte du peuple ivoirien pour l`amélioration de son vécu", concluent les délégués.
Contacté par l`AFP, le porte-parole du chef du gouvernement, Sindou Meïté, n`a pas souhaité commenter dans l`immédiat.
Le FPI a évoqué des accusations "graves" et a dit "se réserver le temps de réagir", par la voix de son président Pascal Affi N`Guessan.
L`ex-rébellion contrôle le nord du pays depuis son coup d`Etat manqué de septembre 2002 contre le président Gbagbo. Elle est engagée depuis 2007 dans le processus de paix de Ouagadougou, qui a abouti à la nomination de Guillaume Soro au poste de Premier ministre.
Les retards dans l`application du dernier accord ("Ouaga IV"), qui prévoit notamment le désarmement des anciens rebelles et la réunification du pays, ont suscité récemment des tensions.
La semaine dernière, le Congrès national de la résistance pour la démocratie (CNRD), regroupant les mouvements pro-Gbagbo, avait regretté un "fléchissement" du processus de sortie de crise et exhorté les FN à "faire leur part d`effort".
Cette coalition faisait notamment référence au report sine die, le 4 mars dernier, du transfert de pouvoir entre "commandants de zones" FN et préfets dans le nord, censé intervenir "au plus tard le 15 janvier 2009", selon le dernier accord.
Dans un communiqué publié à l`issue d`une réunion à Bouaké (centre, fief des FN), les délégués généraux de l`ex-rébellion dénoncent les "allégations"
du Front populaire ivoirien (FPI, parti présidentiel) "tendant à convaincre les Ivoiriens et la communauté internationale que les Forces nouvelles seraient réfractaires à l`application" du dernier accord de paix, signé fin 2008.
"Le FPI, conscient de son poids minoritaire, a véritablement une psychose des élections", affirment-ils.
La date de l`élection présidentielle, sans cesse reportée depuis 2005, reste inconnue. Lancé en septembre 2008, le recensement électoral est censé s`achever début mai au plus tard.
L`"objectif réel" du FPI "est de mettre tout en oeuvre pour empêcher les élections de se tenir, tout bloquer afin de sauvegarder tous les privilèges acquis" depuis l`élection de Laurent Gbagbo à la présidence en 2000, estiment les FN.
"Pour qu`il ne soit pas comptable de cette manoeuvre machiavélique, nous, délégués FN, demandons au secrétaire général sa démission en qualité de Premier ministre; qu`il revienne à Bouaké pour se mettre à l`avant-garde de la lutte du peuple ivoirien pour l`amélioration de son vécu", concluent les délégués.
Contacté par l`AFP, le porte-parole du chef du gouvernement, Sindou Meïté, n`a pas souhaité commenter dans l`immédiat.
Le FPI a évoqué des accusations "graves" et a dit "se réserver le temps de réagir", par la voix de son président Pascal Affi N`Guessan.
L`ex-rébellion contrôle le nord du pays depuis son coup d`Etat manqué de septembre 2002 contre le président Gbagbo. Elle est engagée depuis 2007 dans le processus de paix de Ouagadougou, qui a abouti à la nomination de Guillaume Soro au poste de Premier ministre.
Les retards dans l`application du dernier accord ("Ouaga IV"), qui prévoit notamment le désarmement des anciens rebelles et la réunification du pays, ont suscité récemment des tensions.
La semaine dernière, le Congrès national de la résistance pour la démocratie (CNRD), regroupant les mouvements pro-Gbagbo, avait regretté un "fléchissement" du processus de sortie de crise et exhorté les FN à "faire leur part d`effort".
Cette coalition faisait notamment référence au report sine die, le 4 mars dernier, du transfert de pouvoir entre "commandants de zones" FN et préfets dans le nord, censé intervenir "au plus tard le 15 janvier 2009", selon le dernier accord.