ABIDJAN - La Côte d'Ivoire a lancé une opération de surveillance de ses eaux territoriales pour lutter contre la pêche illégale, à l'origine d'une baisse de plus de 30% de sa production halieutique en cinq ans, a annoncé mardi le ministre ivoirien de la Production animale, Alphonse Douati.
"Nous avons constaté une chute de 30 à 40% de la production halieutique" au cours des cinq dernières années, a indiqué M. Douati, soulignant que "52% des bateaux qui pêchent dans les eaux maritimes ivoiriennes ne détiennent aucune licence".
"Si nous n'y prenons garde, nous courons le risque de l'appauvrissement total des ressources des eaux maritimes ivoiriennes pillées par ces bateaux pirates", a-t-il averti.
Lancée la semaine dernière, l'opération a permis d'arraisonner le 9 avril six bateaux, dont deux battant pavillon ghanéen et nigérian et ayant à leur bord des équipages coréen et chinois.
Cette opération sera appuyée par un plan national de surveillance des 500 kilomètres de côtes ivoiriennes, mis en place par les autorités pour un coût de 16 milliards de francs CFA (24 millions d'euros), a ajouté M. Douati.
Un contrat devrait être conclu avec la société française Thalès International portant sur des systèmes de surveillance par satellite et des radars, a affirmé le ministre.
"Nous sommes très avancés dans les discussions, un protocole d'accord doit être signé à la fin avril", a-t-il indiqué.
La Côte d'Ivoire consomme chaque année 300.000 tonnes de poissons et crustacés, dont le tiers est pêché dans ses eaux. Le pays importe le reste de ses besoins en la matière, pour 100 milliards de FCFA (152,5 millions d'euros) par an.
"Nous avons constaté une chute de 30 à 40% de la production halieutique" au cours des cinq dernières années, a indiqué M. Douati, soulignant que "52% des bateaux qui pêchent dans les eaux maritimes ivoiriennes ne détiennent aucune licence".
"Si nous n'y prenons garde, nous courons le risque de l'appauvrissement total des ressources des eaux maritimes ivoiriennes pillées par ces bateaux pirates", a-t-il averti.
Lancée la semaine dernière, l'opération a permis d'arraisonner le 9 avril six bateaux, dont deux battant pavillon ghanéen et nigérian et ayant à leur bord des équipages coréen et chinois.
Cette opération sera appuyée par un plan national de surveillance des 500 kilomètres de côtes ivoiriennes, mis en place par les autorités pour un coût de 16 milliards de francs CFA (24 millions d'euros), a ajouté M. Douati.
Un contrat devrait être conclu avec la société française Thalès International portant sur des systèmes de surveillance par satellite et des radars, a affirmé le ministre.
"Nous sommes très avancés dans les discussions, un protocole d'accord doit être signé à la fin avril", a-t-il indiqué.
La Côte d'Ivoire consomme chaque année 300.000 tonnes de poissons et crustacés, dont le tiers est pêché dans ses eaux. Le pays importe le reste de ses besoins en la matière, pour 100 milliards de FCFA (152,5 millions d'euros) par an.