La Côte d’Ivoire aborde avec sérénité la phase de transition de l’Initiative PPTE, et ce, grâce à l’appui des partenaires financiers dont la Banque mondiale. Cette institution respectueuse de ses engagements, a octroyé le mardi 14 avril 2009 à l’Etat ivoirien la somme de 150 millions de dollars (soit 75 milliards de FCFA), au titre de Don de gouvernance économique et de redressement du tissu économique.
Deuxième décaissement du genre après celui intervenu en avril 2008, l’accord paraphé le mardi 14 avril 2009 entre le ministre de l’Economie et des finances Charles Diby Koffi, représentant l’Etat ivoirien et le Directeur des opérations de la Banque mondiale en Côte d’Ivoire Madani Tall, cet octroi vise à consolider les acquis de gouvernance et la poursuite des réformes budgétaires. Assurant le fonctionnaire de la Banque mondiale de l’utilisation saine des fonds consentis en faveur de l’Etat de Côte d’Ivoire, Charles Diby Koffi a indiqué accorder une priorité à l’apurement des arriérés intérieurs. L’objectif de l’argentier ivoirien pour ce choix, est de relancer le tissu économique, mais aussi de respecter les exigences des partenaires financiers devant conduire la Côte d’Ivoire à l’atteinte du point d’achèvement de l’initiative PPTE en vue de la réduction de sa dette extérieure. L’atteinte de cet objectif, selon l’argentier ivoirien, doit passer par l’application du DSRP (Document de Stratégies de réduction de la pauvreté). Pour ce faire, Charles Diby Koffi appelle tous les Ivoiriens à l’accompagner. Pour sa part, il promet des engagements du gouvernement. D’ores et déjà, il assure mettre dans le circuit, 114 milliards de FCFA pour le paiement de la dette intérieure, en raison de 20 milliards de FCFA par mois pendant six mois. A travers ces décaissements, l’Etat veut éviter l’accumulation des arriérés, selon Charles Diby Koffi. M. Madani Tall a, pour sa part, salué les efforts de l’Etat ivoirien qui l’ont conduit au point de décision de l’Initiative PPTE et surtout l’obtention de dons de la part de la Banque mondiale. Au regard des enjeux attendus, Madani Tall a dit: «…La relance de l’économie passe par plus d’investissement privé, d’où la nécessité d’apporter des solutions à la question de la dette intérieure, passage obligé, si l’on veut donner au secteur privé la capacité d’investir et de créer des emplois ». Poursuivant, il a fait savoir que des appuis plus importants de l’institution sont attendus. Lesdits appuis, selon Charles Diby Koffi, avoisineraient 193 milliards de FCFA. Ils sont destinés aux projets multisectoriels dont l’éducation, la lutte contre le SIDA, les infrastructures urbaines et rurales, l’énergie, la salubrité publique. Aux dires de Madani Tall, les efforts de la Banque mondiale s’inscrivent dans la logique du DSRP dont l’objectif est de permettre à la Côte d’Ivoire non seulement de réhabiliter ses infrastructures, de rendre sa destination plus attractive pour les investisseurs, mais aussi de renforcer le rôle et l’action du secteur privé, rendre l’agriculture encore plus compétitive et s’attaquer plus efficacement au chômage des jeunes.
Honoré Kouassi
Deuxième décaissement du genre après celui intervenu en avril 2008, l’accord paraphé le mardi 14 avril 2009 entre le ministre de l’Economie et des finances Charles Diby Koffi, représentant l’Etat ivoirien et le Directeur des opérations de la Banque mondiale en Côte d’Ivoire Madani Tall, cet octroi vise à consolider les acquis de gouvernance et la poursuite des réformes budgétaires. Assurant le fonctionnaire de la Banque mondiale de l’utilisation saine des fonds consentis en faveur de l’Etat de Côte d’Ivoire, Charles Diby Koffi a indiqué accorder une priorité à l’apurement des arriérés intérieurs. L’objectif de l’argentier ivoirien pour ce choix, est de relancer le tissu économique, mais aussi de respecter les exigences des partenaires financiers devant conduire la Côte d’Ivoire à l’atteinte du point d’achèvement de l’initiative PPTE en vue de la réduction de sa dette extérieure. L’atteinte de cet objectif, selon l’argentier ivoirien, doit passer par l’application du DSRP (Document de Stratégies de réduction de la pauvreté). Pour ce faire, Charles Diby Koffi appelle tous les Ivoiriens à l’accompagner. Pour sa part, il promet des engagements du gouvernement. D’ores et déjà, il assure mettre dans le circuit, 114 milliards de FCFA pour le paiement de la dette intérieure, en raison de 20 milliards de FCFA par mois pendant six mois. A travers ces décaissements, l’Etat veut éviter l’accumulation des arriérés, selon Charles Diby Koffi. M. Madani Tall a, pour sa part, salué les efforts de l’Etat ivoirien qui l’ont conduit au point de décision de l’Initiative PPTE et surtout l’obtention de dons de la part de la Banque mondiale. Au regard des enjeux attendus, Madani Tall a dit: «…La relance de l’économie passe par plus d’investissement privé, d’où la nécessité d’apporter des solutions à la question de la dette intérieure, passage obligé, si l’on veut donner au secteur privé la capacité d’investir et de créer des emplois ». Poursuivant, il a fait savoir que des appuis plus importants de l’institution sont attendus. Lesdits appuis, selon Charles Diby Koffi, avoisineraient 193 milliards de FCFA. Ils sont destinés aux projets multisectoriels dont l’éducation, la lutte contre le SIDA, les infrastructures urbaines et rurales, l’énergie, la salubrité publique. Aux dires de Madani Tall, les efforts de la Banque mondiale s’inscrivent dans la logique du DSRP dont l’objectif est de permettre à la Côte d’Ivoire non seulement de réhabiliter ses infrastructures, de rendre sa destination plus attractive pour les investisseurs, mais aussi de renforcer le rôle et l’action du secteur privé, rendre l’agriculture encore plus compétitive et s’attaquer plus efficacement au chômage des jeunes.
Honoré Kouassi
