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Politique Publié le mercredi 15 avril 2009 | AFP

Appel à la démission: le Premier ministre ivoirien "à son poste" (porte-parole)

ABIDJAN - Le Premier ministre ivoirien Guillaume Soro est "à son poste", a déclaré mardi soir à l'AFP son porte-parole Sindou Meïté, rejetant implicitement l'appel à la démission lancé par l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) au chef du gouvernement issu de ses rangs.
Au terme d'une réunion à Bouaké (centre, fief des FN), les délégués généraux de l'ancienne rébellion avaient appelé plus tôt mardi leur secrétaire général à quitter son poste de Premier ministre, pour qu'il ne soit pas "comptable" de la "manoeuvre" menée selon elle par le parti au pouvoir pour "empêcher les élections".
"Le Premier ministre est à son poste", a affirmé son porte-parole dans la soirée.
"Il y a des difficultés" et "il en dérive de la mauvaise humeur de la part de certains responsables politiques", a ajouté M. Meïté, jugeant toutefois que "cela ne doit pas empêcher le Premier ministre de continuer sa mission".
La "prise de position" des délégués n'émane pas des "instances suprêmes"
des FN, qui maintiennent leur "confiance" à M. Soro, a-t-il souligné.
Les délégués FN avaient accusé le Front populaire ivoirien (FPI, parti
présidentiel) de "mettre tout en oeuvre pour empêcher les élections de se tenir".
La date de l'élection présidentielle, sans cesse reportée depuis 2005, reste inconnue. Lancé en septembre 2008, le recensement électoral est censé s'achever début mai au plus tard.
Les responsables locaux ex-rebelles avaient également dénoncé les "allégations" du FPI "tendant à convaincre les Ivoiriens et la communauté internationale que les Forces nouvelles seraient réfractaires à l'application"
du dernier accord de paix, signé fin 2008, qui accuse d'importants retards.
Des annonces doivent être faites "dans les prochains jours" concernant la mise en oeuvre de l'accord, notamment la passation de charges entre les "commandants de zones" FN et les préfets - reportée sine die le 4 mars dernier
- et l'"intégration" d'éléments ex-rebelles dans la nouvelle armée, a indiqué le porte-parole du Premier ministre.
L'ex-rébellion contrôle le nord du pays depuis son coup d'Etat manqué de septembre 2002 contre le président Laurent Gbagbo. Elle est engagée depuis
2007 dans le processus de paix de Ouagadougou, qui a abouti à la nomination de M. Soro à la tête du gouvernement.
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