Délégué départemental PDCI-RDA de Bondoukou 2, Pr Babacauh Koffi Dongo explique, dans cette interview, l`enthousiasme des populations à recevoir le président Bédié dans le Zanzan.
Vous êtes le délégué départemental de Bondoukou 2. Quelles sont les localités que regroupe votre délégation ?
Ma délégation comporte trois sous-préfectures, à savoir Gouméré, Tabagne et Taoudi.
Bientôt le président Bédié y fera une tournée. Quel est l`état d`esprit des populations dans les trois sous-préfectures ?
Partout où nous sommes passés, les gens ont dit, nous voulons voir le président Bédié. Cela veut dire que les gens sont impatients, ils veulent le voir. Les gens ont hâte de le voir. Les populations ont souhaité cela, elles ont demandé cela à nous les délégués, au vice-président Yaya Ouattara et au secrétaire général du PDCI lorsqu`il est allé en visite dans notre région. Maintenant que ces populations savent qu`il va venir, eh bien, c`est la joie !
Quels seront les moments forts de cette visite et que réservent les populations au président Bédié ?
Je pense que c`est une visite politique. Donc tout politicien veut voir du monde. Ce n`est pas une visite qui peut avoir une autre signification. Donc le président veut se rendre compte et il sait déjà que la population de Bondoukou et j`allais dire même du Zanzan est acquise à sa cause. Et ça pour le démontrer, il faut que les populations sortent pour dire bonjour et bienvenue à Bédié. Pour l`ovationner, pour dire qu`elles attendent qu`il revienne au pouvoir pour mille raisons qu`elles mêmes, savent et que toute la Côte d`Ivoire sait. On ne va pas peut-être revenir là-dessus, mais les gens attendent parce que Bédié fera beaucoup de choses pour eux.
Justement, Pr, il faut qu`on revienne sur ces raisons-là. Quelles sont les raisons propres à vos parents pour que le président Bédié revienne au pouvoir d`Etat ?
Il y a des raisons évidemment générales puisque nous voulons qu`il soit président de la République. Il l`a été, il a fait ses preuves et nous voulons qu`il revienne. En ce qui concerne Bondoukou, par exemple, quand je prends ma délégation, là où il y a l`électricité aujourd`hui, c`est au temps de Bédié que cela a été possible. Les quelques villages électrifiés, c`était sous Bédié. Les quelques puits que nous avons, c`était pendant la période Bédié. Les écoles aussi. Et même l`érection des trois sous-préfectures de Gouméré, de Tabagne et de Taoudi l`ont été au temps de Bédié. Donc ces localités doivent beaucoup à Bédié. Ça, c`est au plan administratif. Au plan économique, Bédié est un économiste. Il a fait ses preuves. Les 12 chantiers de l`éléphant d`Afrique, il n`a pas eu le temps d`achever ce programme-là. Il est bon qu`il revienne et nous nous rendons compte maintenant, je parle des Ivoiriens, que si Bédié ne revient pas, ces équipements de grande valeur ne pourront pas se faire. Parce que lui, ce n`est pas un homme qui parle dans le vide. C`est quelqu`un, quand il a dit, il fait. Donc pour des raisons économiques, localement au niveau de Bondoukou et dans ma délégation en particulier, l`anacarde reste un sujet important. L`anacarde a été acheté à 500F le kg sous Bédié. Aujourd`hui, actuellement le kg est à 150F. A côté au Ghana, le kg est à 300F. Pourquoi cette différence ? Parce qu`il y a l`Etat qui prélève un dus intolérable, qui fait que ce sont les paysans qui supportent le poids des dettes et tout ce que nous savons aujourd`hui au niveau ivoirien.
Croyez-vous aux élections en 2009 ?
Bien sûr. Actuellement, je crois que nous ne pouvons qu`espérer cela parce que la misère s`est installée de façon pratiquement permanente en Côte d`Ivoire. Tout le monde à l`extérieur attend que nous revenions à une démocratie réelle qui s`exprime par les élections. Et une fois qu`on aura fait cela, tout ira pour le mieux. Donc plus vite on les fera, mieux cela vaudra pour nous parce qu`on aura les investisseurs qui vont venir, on aura une certaine crédibilité au niveau international. Et tout cela réuni, la Côte d`Ivoire va reprendre son allure d`antan.
Interview réalisée par Diarrassouba Sory
Vous êtes le délégué départemental de Bondoukou 2. Quelles sont les localités que regroupe votre délégation ?
Ma délégation comporte trois sous-préfectures, à savoir Gouméré, Tabagne et Taoudi.
Bientôt le président Bédié y fera une tournée. Quel est l`état d`esprit des populations dans les trois sous-préfectures ?
Partout où nous sommes passés, les gens ont dit, nous voulons voir le président Bédié. Cela veut dire que les gens sont impatients, ils veulent le voir. Les gens ont hâte de le voir. Les populations ont souhaité cela, elles ont demandé cela à nous les délégués, au vice-président Yaya Ouattara et au secrétaire général du PDCI lorsqu`il est allé en visite dans notre région. Maintenant que ces populations savent qu`il va venir, eh bien, c`est la joie !
Quels seront les moments forts de cette visite et que réservent les populations au président Bédié ?
Je pense que c`est une visite politique. Donc tout politicien veut voir du monde. Ce n`est pas une visite qui peut avoir une autre signification. Donc le président veut se rendre compte et il sait déjà que la population de Bondoukou et j`allais dire même du Zanzan est acquise à sa cause. Et ça pour le démontrer, il faut que les populations sortent pour dire bonjour et bienvenue à Bédié. Pour l`ovationner, pour dire qu`elles attendent qu`il revienne au pouvoir pour mille raisons qu`elles mêmes, savent et que toute la Côte d`Ivoire sait. On ne va pas peut-être revenir là-dessus, mais les gens attendent parce que Bédié fera beaucoup de choses pour eux.
Justement, Pr, il faut qu`on revienne sur ces raisons-là. Quelles sont les raisons propres à vos parents pour que le président Bédié revienne au pouvoir d`Etat ?
Il y a des raisons évidemment générales puisque nous voulons qu`il soit président de la République. Il l`a été, il a fait ses preuves et nous voulons qu`il revienne. En ce qui concerne Bondoukou, par exemple, quand je prends ma délégation, là où il y a l`électricité aujourd`hui, c`est au temps de Bédié que cela a été possible. Les quelques villages électrifiés, c`était sous Bédié. Les quelques puits que nous avons, c`était pendant la période Bédié. Les écoles aussi. Et même l`érection des trois sous-préfectures de Gouméré, de Tabagne et de Taoudi l`ont été au temps de Bédié. Donc ces localités doivent beaucoup à Bédié. Ça, c`est au plan administratif. Au plan économique, Bédié est un économiste. Il a fait ses preuves. Les 12 chantiers de l`éléphant d`Afrique, il n`a pas eu le temps d`achever ce programme-là. Il est bon qu`il revienne et nous nous rendons compte maintenant, je parle des Ivoiriens, que si Bédié ne revient pas, ces équipements de grande valeur ne pourront pas se faire. Parce que lui, ce n`est pas un homme qui parle dans le vide. C`est quelqu`un, quand il a dit, il fait. Donc pour des raisons économiques, localement au niveau de Bondoukou et dans ma délégation en particulier, l`anacarde reste un sujet important. L`anacarde a été acheté à 500F le kg sous Bédié. Aujourd`hui, actuellement le kg est à 150F. A côté au Ghana, le kg est à 300F. Pourquoi cette différence ? Parce qu`il y a l`Etat qui prélève un dus intolérable, qui fait que ce sont les paysans qui supportent le poids des dettes et tout ce que nous savons aujourd`hui au niveau ivoirien.
Croyez-vous aux élections en 2009 ?
Bien sûr. Actuellement, je crois que nous ne pouvons qu`espérer cela parce que la misère s`est installée de façon pratiquement permanente en Côte d`Ivoire. Tout le monde à l`extérieur attend que nous revenions à une démocratie réelle qui s`exprime par les élections. Et une fois qu`on aura fait cela, tout ira pour le mieux. Donc plus vite on les fera, mieux cela vaudra pour nous parce qu`on aura les investisseurs qui vont venir, on aura une certaine crédibilité au niveau international. Et tout cela réuni, la Côte d`Ivoire va reprendre son allure d`antan.
Interview réalisée par Diarrassouba Sory
