Le président de la Fédération ivoirienne de football a enfin décidé de discuter avec les présidents de clubs. Hier, il a tenté de les rassurer au sujet du drame survenu au stade Félix Houphouët Boigny et sur le déroulement des enquêtes en cours.
Pour la première fois depuis le drame survenu au stade Félix Houphouët Boigny, Jacques Anouma, le président de la Fédération ivoirienne de football (Fif) a officiellement rencontré les présidents de clubs. Ce fut au cours d'une réunion, hier, dans la matinée au siège de la Fif, à Treichville. Le patron du football a tenté de rassurer les présidents de clubs, selon des sources proches de la Fédération. « L'institution Fif n'est pas impliquée dans cette affaire. Mais ce sont des personnes physiques qui sont impliquées », aurait déclaré l'ex-président du comité d'organisation du Championnat d'Afrique des nations aux clubs. Curieuse appréciation ! Ici, on est en droit de s'interroger pour qui travaillaient ces personnes physiques ? L'assemblée générale de la Fif, qui devait se tenir le 25 avril, a été reportée à une date ultérieure, compte tenu de la situation que traversent les dirigeants du football ivoirien. En outre, le premier responsable de la Fif ne serait pas prêt à démissionner. «Ceux qui exigent ma démission, ne sont pas des présidents de clubs », a-t-il répondu. Ce qui est sûr, dans cette affaire, l'étau se resserre autour de la Fédération ivoirienne de football. Depuis mardi soir, Koné Ardiourma, le Directeur général de la Fif, a été mis aux arrêts au camp commando de Koumassi. Cela afin d'être entendu dans l'affaire des 19 morts survenus avant le coup d'envoi de la rencontre Côte d'Ivoire-Malawi, le 29 mars, lors de la 1ere journée des éliminatoires du Mondial et de la Can 2010. Le successeur de Namogo Silué était rentré d'une mission au Maroc. Et hier, Anzouan Kacou, le président du comité d'organisation de la Fif et le chef comptable de la Fif, Beugré Adon ont encore été entendus à la police criminelle. Tout comme Koné Ardiourma.
Choilio Diomandé
Pour la première fois depuis le drame survenu au stade Félix Houphouët Boigny, Jacques Anouma, le président de la Fédération ivoirienne de football (Fif) a officiellement rencontré les présidents de clubs. Ce fut au cours d'une réunion, hier, dans la matinée au siège de la Fif, à Treichville. Le patron du football a tenté de rassurer les présidents de clubs, selon des sources proches de la Fédération. « L'institution Fif n'est pas impliquée dans cette affaire. Mais ce sont des personnes physiques qui sont impliquées », aurait déclaré l'ex-président du comité d'organisation du Championnat d'Afrique des nations aux clubs. Curieuse appréciation ! Ici, on est en droit de s'interroger pour qui travaillaient ces personnes physiques ? L'assemblée générale de la Fif, qui devait se tenir le 25 avril, a été reportée à une date ultérieure, compte tenu de la situation que traversent les dirigeants du football ivoirien. En outre, le premier responsable de la Fif ne serait pas prêt à démissionner. «Ceux qui exigent ma démission, ne sont pas des présidents de clubs », a-t-il répondu. Ce qui est sûr, dans cette affaire, l'étau se resserre autour de la Fédération ivoirienne de football. Depuis mardi soir, Koné Ardiourma, le Directeur général de la Fif, a été mis aux arrêts au camp commando de Koumassi. Cela afin d'être entendu dans l'affaire des 19 morts survenus avant le coup d'envoi de la rencontre Côte d'Ivoire-Malawi, le 29 mars, lors de la 1ere journée des éliminatoires du Mondial et de la Can 2010. Le successeur de Namogo Silué était rentré d'une mission au Maroc. Et hier, Anzouan Kacou, le président du comité d'organisation de la Fif et le chef comptable de la Fif, Beugré Adon ont encore été entendus à la police criminelle. Tout comme Koné Ardiourma.
Choilio Diomandé
