L’ouvrage de Maurice Bandaman “Le paradis français” a servi de sujet de débat au Café littéraire qui s’est tenu hier, à la Fondation Harris Mémel Fotê à l’initiative de l’Association des écrivains de Côte d’Ivoire (AECI). Les réflexions ont porté essentiellement sur l’aventure des jeunes gens, surtout les jeunes filles qui pensent que l’eldorado se trouve de l’autre côté des océans.
La problématique ainsi posée, il faut analyser la cause principale qui pousse la jeunesse africaine à braver les affres de l’exil. Il en ressort que les gouvernants africains ne créent pas assez d’espaces favorables à l’épanouissement de leur jeunesse au plan socio-économique.
Quant aux jeunes filles, pour gagner leur vie, elles se livrent à des gymnastiques dangereuses que l’on peut aussi qualifier de drôles, en s’adonnant au jeu de l’internet. Elles cherchent des correspondants qui pourraient leur ouvrir le ciel pour gagner le paradis.
L’auteur de “Le paradis français”, Maurice Bandaman, décourage les éventuels candidats à la mort sous toutes ses formes. Il révèle que l’eldorado dont parlent les aventuriers n’existe nulle part si ce n’est leur propre environnement, leur propre terre. Selon lui, le paradis français dont on parle tant, n’est qu’illusion. Une fois arrivées dans l’Hexagone, les filles se livrent pour la plupart, à la prostitution. Il est vrai que certaines exécutent des travaux domestiques (djossi), mais là encore, la corvée est tellement déchirante, tellement absorbante que ces filles n’obtiennent pas le bonheur qu’elles désiraient avoir à travers leur rêve. Le paradis, pour parler comme l’écrivain Tiburce Koffi, devient infernal. Et l’aventure se transforme en mésaventure. Les jeunes, désabusés, au lieu d’aller à la conquête du savoir et de la connaissance, fuient plutôt leur propre espace, devenu invivable pour eux. Ils ont pour devise : “Mieux vaut périr en terre étrangère que de mourir de misère dans son propre pays”.
Le livre de Maurice Bandaman interpelle la jeunesse africaine et les gouvernants du continent au dépassement de soi. Seuls, le courage, le travail et la détermination sont les facteurs primordiaux qui permettent de s’assumer réellement.
Azo Vauguy
La problématique ainsi posée, il faut analyser la cause principale qui pousse la jeunesse africaine à braver les affres de l’exil. Il en ressort que les gouvernants africains ne créent pas assez d’espaces favorables à l’épanouissement de leur jeunesse au plan socio-économique.
Quant aux jeunes filles, pour gagner leur vie, elles se livrent à des gymnastiques dangereuses que l’on peut aussi qualifier de drôles, en s’adonnant au jeu de l’internet. Elles cherchent des correspondants qui pourraient leur ouvrir le ciel pour gagner le paradis.
L’auteur de “Le paradis français”, Maurice Bandaman, décourage les éventuels candidats à la mort sous toutes ses formes. Il révèle que l’eldorado dont parlent les aventuriers n’existe nulle part si ce n’est leur propre environnement, leur propre terre. Selon lui, le paradis français dont on parle tant, n’est qu’illusion. Une fois arrivées dans l’Hexagone, les filles se livrent pour la plupart, à la prostitution. Il est vrai que certaines exécutent des travaux domestiques (djossi), mais là encore, la corvée est tellement déchirante, tellement absorbante que ces filles n’obtiennent pas le bonheur qu’elles désiraient avoir à travers leur rêve. Le paradis, pour parler comme l’écrivain Tiburce Koffi, devient infernal. Et l’aventure se transforme en mésaventure. Les jeunes, désabusés, au lieu d’aller à la conquête du savoir et de la connaissance, fuient plutôt leur propre espace, devenu invivable pour eux. Ils ont pour devise : “Mieux vaut périr en terre étrangère que de mourir de misère dans son propre pays”.
Le livre de Maurice Bandaman interpelle la jeunesse africaine et les gouvernants du continent au dépassement de soi. Seuls, le courage, le travail et la détermination sont les facteurs primordiaux qui permettent de s’assumer réellement.
Azo Vauguy