La nation ivoirienne a rendu un grand hommage à l'Ambassadeur Sarata Ottro Zirignon-Touré, hier sur l'esplanade du Palais de la République.
“Sarata Ottro Zirignon-Touré s'en va. La République n'a pas d'autres moyens que de la décorer pour montrer l'hommage de la Nation. Cela rehausse l’image de la défunte aux yeux de ceux qui restent, pour qu'ils comprennent la place qu'occupait celle ou celui qui s'en va". C'est en ces termes que le chef de l'Etat a expliqué la décoration de Sarata Ottro, à titre posthume, à la Dignité de Grand Officier de l'ordre national de la Côte d'Ivoire. Pour toutes ses nombreuses missions accomplies au nom et pour la Côte d'Ivoire. Malgré sa profonde douleur, le Président Gbagbo a tenu à rappeler qu'à l’âge de 10 ans, il connaissait Sarata qui en avait 7. Elle était amie de sa jeune sœur koudou Jeannette. "Cela fait plus de 50 ans que je la connais ; au retour de mon exil en septembre 1988, c'est chez Jeannette que Sarata est venue me trouver. Elle venait de lire nos propositions pour gouverner la Côte d'Ivoire. Et elle a dit, qu'elle était avec nous". Aujourd'hui, Sarata Ottro n'a pas reçu de balles. Elle est tombée au front à l’âge de 61 ans (1948-2009). Les armes à la main, S.E.Mme Sarata Ottro Zirignon-Touré a eu droit à un hommage de son pays, la Côte d'Ivoire. Parce qu'"il y a des coups qui rongent et finissent par venir à bout de vos forces physiques et morales ", a justifié l'Ambassadeur Voho Sahi, Conseiller spécial du Président de la République.
La cérémonie d'hommage a commencé avec l'hymne national. Suivie de l'arrivée du corps de la défunte sur l'esplanade du Palais de la République, sous les honneurs militaires et sur fond de la musique de la gendarmerie nationale.
Après que le Président Gbagbo, le Premier ministre et le chef d'Etat-major Philippe Mangou se soient inclinés sur la dépouille mortelle, l'assistance composée des présidents des Institutions républicaines, les ministres, les Ambassadeurs et représentants diplomatiques, les généraux des Fds, famille et amis ont eu droit à la lecture de l'oraison funèbre, par l'Ambassadeur Voho Sahi. Ce maître de la parole a su faire comprendre, que la disparition de Sarata constitue une perte immense pour le Président de la République. "Nous savons tous la grande peine que vous cause le départ de votre collaboratrice, qui est aussi votre petite sœur. Elle aimait vous appeler " Koro ", le grand frère que vous êtes pour la plupart d'entre nous. Tout le personnel de la présidence vous présente ses condoléances et vous souhaite beaucoup de courage. Il est dit que le destin ne soumet les hommes qu'aux épreuves qu'ils peuvent endurer et surmonter. Le départ de Sarata vient encore conforter cette conviction ", a dit à l'endroit du chef de l'Etat.
S.E.Mme Sarata Ottro Zirignon-Touré, Ambassadeur de côte d'Ivoire près les nations unies, qui a su allier de son vivant, l'engagement, la médiation et la beauté au service de son pays, en sa qualité de diplomate chevronnée et de Directeur de Cabinet adjoint du président Gbagbo, est sortie du cercle de la vie, le jour anniversaire de sa naissance : le 8 avril. "C'est une grâce qu'elle a bien méritée. Elle a consacré les dernières années de sa vie à la résolution de la crise ivoirienne. Elle part au moment où le processus est entré dans une phase irréversible, mais toujours délicate. A nous de faire en sorte que son combat ne soit pas vain", a conseillé l'orateur.
Avant de faire remarquer qu'elle nous laisse l'exemple de sa vie en héritage. “En nous montrant que les valeurs de loyauté, de fidélité à soi et aux autres, d'engagement pour son pays, de fermeté, de la conscience et la conviction d'un chemin à parcourir, permettent de vaincre et de dépasser les vicissitudes subjectives et objectives, de préserver la dignité et, surtout, de gagner le respect ".
Engagement. Médiation. Beauté. Trois mots qui sont appelés par la question du genre, lorsqu'une femme est promue à un haut poste de responsabilité. "La vie et la carrière professionnelle de Sarata Touré, dira Voho Sahi, ont démontré que la question du genre n'est pas celle d'une concession à faire aux femmes par les hommes ni de la charité envers une catégorie de personnes vulnérables. C'est une conquête à faire par les femmes d'abord et à consacrer par ceux et celles qui savent reconnaître le mérite".
Depuis l'annonce de son décès, les télégrammes de compassion arrivent du monde entier. Des chefs d'Etat, des ambassadeurs accrédités en Côte d'ivoire comme des ambassadeurs de notre pays à travers le monde. Tous saluent sa contribution inestimable au processus de paix en ajoutant, comme le Président Blaise Compaoré du Burkina Faso, que " sa disparition constitue une perte immense pour la Côte d'Ivoire et la sous-région ".
Frimo Koukou Djipro
koukoudf@yahoo.fr
“Sarata Ottro Zirignon-Touré s'en va. La République n'a pas d'autres moyens que de la décorer pour montrer l'hommage de la Nation. Cela rehausse l’image de la défunte aux yeux de ceux qui restent, pour qu'ils comprennent la place qu'occupait celle ou celui qui s'en va". C'est en ces termes que le chef de l'Etat a expliqué la décoration de Sarata Ottro, à titre posthume, à la Dignité de Grand Officier de l'ordre national de la Côte d'Ivoire. Pour toutes ses nombreuses missions accomplies au nom et pour la Côte d'Ivoire. Malgré sa profonde douleur, le Président Gbagbo a tenu à rappeler qu'à l’âge de 10 ans, il connaissait Sarata qui en avait 7. Elle était amie de sa jeune sœur koudou Jeannette. "Cela fait plus de 50 ans que je la connais ; au retour de mon exil en septembre 1988, c'est chez Jeannette que Sarata est venue me trouver. Elle venait de lire nos propositions pour gouverner la Côte d'Ivoire. Et elle a dit, qu'elle était avec nous". Aujourd'hui, Sarata Ottro n'a pas reçu de balles. Elle est tombée au front à l’âge de 61 ans (1948-2009). Les armes à la main, S.E.Mme Sarata Ottro Zirignon-Touré a eu droit à un hommage de son pays, la Côte d'Ivoire. Parce qu'"il y a des coups qui rongent et finissent par venir à bout de vos forces physiques et morales ", a justifié l'Ambassadeur Voho Sahi, Conseiller spécial du Président de la République.
La cérémonie d'hommage a commencé avec l'hymne national. Suivie de l'arrivée du corps de la défunte sur l'esplanade du Palais de la République, sous les honneurs militaires et sur fond de la musique de la gendarmerie nationale.
Après que le Président Gbagbo, le Premier ministre et le chef d'Etat-major Philippe Mangou se soient inclinés sur la dépouille mortelle, l'assistance composée des présidents des Institutions républicaines, les ministres, les Ambassadeurs et représentants diplomatiques, les généraux des Fds, famille et amis ont eu droit à la lecture de l'oraison funèbre, par l'Ambassadeur Voho Sahi. Ce maître de la parole a su faire comprendre, que la disparition de Sarata constitue une perte immense pour le Président de la République. "Nous savons tous la grande peine que vous cause le départ de votre collaboratrice, qui est aussi votre petite sœur. Elle aimait vous appeler " Koro ", le grand frère que vous êtes pour la plupart d'entre nous. Tout le personnel de la présidence vous présente ses condoléances et vous souhaite beaucoup de courage. Il est dit que le destin ne soumet les hommes qu'aux épreuves qu'ils peuvent endurer et surmonter. Le départ de Sarata vient encore conforter cette conviction ", a dit à l'endroit du chef de l'Etat.
S.E.Mme Sarata Ottro Zirignon-Touré, Ambassadeur de côte d'Ivoire près les nations unies, qui a su allier de son vivant, l'engagement, la médiation et la beauté au service de son pays, en sa qualité de diplomate chevronnée et de Directeur de Cabinet adjoint du président Gbagbo, est sortie du cercle de la vie, le jour anniversaire de sa naissance : le 8 avril. "C'est une grâce qu'elle a bien méritée. Elle a consacré les dernières années de sa vie à la résolution de la crise ivoirienne. Elle part au moment où le processus est entré dans une phase irréversible, mais toujours délicate. A nous de faire en sorte que son combat ne soit pas vain", a conseillé l'orateur.
Avant de faire remarquer qu'elle nous laisse l'exemple de sa vie en héritage. “En nous montrant que les valeurs de loyauté, de fidélité à soi et aux autres, d'engagement pour son pays, de fermeté, de la conscience et la conviction d'un chemin à parcourir, permettent de vaincre et de dépasser les vicissitudes subjectives et objectives, de préserver la dignité et, surtout, de gagner le respect ".
Engagement. Médiation. Beauté. Trois mots qui sont appelés par la question du genre, lorsqu'une femme est promue à un haut poste de responsabilité. "La vie et la carrière professionnelle de Sarata Touré, dira Voho Sahi, ont démontré que la question du genre n'est pas celle d'une concession à faire aux femmes par les hommes ni de la charité envers une catégorie de personnes vulnérables. C'est une conquête à faire par les femmes d'abord et à consacrer par ceux et celles qui savent reconnaître le mérite".
Depuis l'annonce de son décès, les télégrammes de compassion arrivent du monde entier. Des chefs d'Etat, des ambassadeurs accrédités en Côte d'ivoire comme des ambassadeurs de notre pays à travers le monde. Tous saluent sa contribution inestimable au processus de paix en ajoutant, comme le Président Blaise Compaoré du Burkina Faso, que " sa disparition constitue une perte immense pour la Côte d'Ivoire et la sous-région ".
Frimo Koukou Djipro
koukoudf@yahoo.fr
