Le directeur du cabinet adjoint du Président de la République a achevé son œuvre le 8 avril et peut reposer en paix après avoir mené le bon combat.
Les obsèques officielles de l’ambassadeur de Adja Sarata Ottro-Zirignon Touré se sont déroulées, hier, à travers les hommages que lui a rendus hier la nation ivoirienne sur l’esplanade de la Présidence de la République. Elle a reçu une décoration qui fait d’elle à titre posthume « Grand officier de la République de Côte d’Ivoire » et qui laisse d’elle à la postérité, l’image d’un grand serviteur de l’Etat, d’une combattante de la liberté et de la dignité humaine. Cette décoration lui permet de laisser en héritage à ses collègues le sens de la responsabilité et du service comme le sanctuaire de la passion, de la loyauté, de la fidélité et du dévouement à une cause donnée. Pour témoigner de ce qu’a été sa vie et du sens de son amitié avec sa petite sœur qui s’en va pour le voyage sans retour, le Président de la République a tenu, lui-même, à lui remettre cette décoration, par les soins de sa famille. «Mme l’ambassadeur Sarata Touré épouse Ottro-Zirignon, au nom du peuple de Côte d’Ivoire, nous vous élevons à la dignité de Grand Officier à titre posthume et nous remettons cette médaille à votre famille». Le Président de la République, pour la partie officielle des hommages, a dû se contenter de cette formule sacramentelle avant de porter plus tard témoigner d’une amitié vieille de cinquante ans avec Sarata Touré, fille du Denguélé et de Samatiguila. Profondément affecté par ce deuil, il a décidé de faire porter sa voix par son conseiller spécial, Voho Sahi, chargé de la Culture et de la Francophonie. Lequel a prononcé l’oraison, avec une voix qui n’a pas manqué d’accent. Il a promené l’auditoire dans le long fleuve de la riche vie de la défunte, en trois temps. Il a campé Sarata Touré épouse Ottro Zirignon comme une femme d’engagement, de médiation, de beauté et d’élégance. Et tout le monde a découvert que la vie et la carrière professionnelle de Sarata Touré démontrent que la question du genre n’est pas une concession faite aux femmes par les hommes, ni un acte de charité envers une catégorie de personnes vulnérables. En la nommant en 2000, a tenu à rappeler Voho Sahi à l’assistance, le Président Laurent Gbagbo ne se donnait pas une bonne conscience du genre. Il nommait une femme qui a élevé le sens du devoir, de la loyauté et du travail au niveau de la beauté. La défunte avait glané ses lauriers et méritait de siéger au Palais. Et à juste raison, Sarata Ottro Zirignon Touré a été le visage de la diplomatie de Laurent Gbagbo et de la Côte d’Ivoire dans la gestion de la crise ivoirienne. Quand à 13h 58, le Président de la République faisait son entrée sur l’esplanade du palais de la présidence, le gouvernement, avec à sa tête le Premier ministre, avait déjà pris place et peu avant, à 13h 53, son épouse l’avait précédée. Présidents des institutions de la république, directeurs des cabinets ministériels et des institutions, parents, amis et connaissances de la défunte étaient là. Des amis venus d’aussi loin comme SEMme Laure Olga Gondjout, ministre de la Communication, des Postes et Télécommunications et des Nouvelles Techniques de l’Information du Gabon, SEMme Sidibé Fatoumata Kaba, ancien ministre des Affaires étrangères de la Guinée Conakry, et Ngumi Advocage, ex-directeur de cabinet du Président Mbeki, étaient respectivement porteurs des messages de Omar Bongo Ondimba et de Thabo Mbeki. Devant ce parterre de personnalités nationales et étrangères dont le Corps diplomatique et le représentant spécial du Secrétaire général de l’Onu pour la Côte d’Ivoire, Choi, la famille de Sarata Ottro a su rester digne dans la douleur. A l’image des six collègues de la présidence et des sept autres ambassadeurs qui ont chaque fois escorté la dépouille mortelle de Adja Sarata Touré Ottro Zirignon.
Sous les airs d’une musique mortuaire exécutée par l’armée, la dépouille mortelle de l’ambassadeur Sarata Ottro, posée sur un chariot et recouverte du drapeau national que Sarata a servi avec dévouement, a fait sa marche vers le catafalque où elle devait reposer pour le temps des hommages de la nation. Cette dépouille a reçu les dernières salutations du couple présidentiel et du chef d’état-major des Armées, le général de division Philippe Mangou, les honneurs militaires, puis est repartie, une fois la cérémonie de décoration et d’hommage achevée, avec le drapeau national qui a été remis à la famille Ottro.
Franck A. Zagbayou
Les obsèques officielles de l’ambassadeur de Adja Sarata Ottro-Zirignon Touré se sont déroulées, hier, à travers les hommages que lui a rendus hier la nation ivoirienne sur l’esplanade de la Présidence de la République. Elle a reçu une décoration qui fait d’elle à titre posthume « Grand officier de la République de Côte d’Ivoire » et qui laisse d’elle à la postérité, l’image d’un grand serviteur de l’Etat, d’une combattante de la liberté et de la dignité humaine. Cette décoration lui permet de laisser en héritage à ses collègues le sens de la responsabilité et du service comme le sanctuaire de la passion, de la loyauté, de la fidélité et du dévouement à une cause donnée. Pour témoigner de ce qu’a été sa vie et du sens de son amitié avec sa petite sœur qui s’en va pour le voyage sans retour, le Président de la République a tenu, lui-même, à lui remettre cette décoration, par les soins de sa famille. «Mme l’ambassadeur Sarata Touré épouse Ottro-Zirignon, au nom du peuple de Côte d’Ivoire, nous vous élevons à la dignité de Grand Officier à titre posthume et nous remettons cette médaille à votre famille». Le Président de la République, pour la partie officielle des hommages, a dû se contenter de cette formule sacramentelle avant de porter plus tard témoigner d’une amitié vieille de cinquante ans avec Sarata Touré, fille du Denguélé et de Samatiguila. Profondément affecté par ce deuil, il a décidé de faire porter sa voix par son conseiller spécial, Voho Sahi, chargé de la Culture et de la Francophonie. Lequel a prononcé l’oraison, avec une voix qui n’a pas manqué d’accent. Il a promené l’auditoire dans le long fleuve de la riche vie de la défunte, en trois temps. Il a campé Sarata Touré épouse Ottro Zirignon comme une femme d’engagement, de médiation, de beauté et d’élégance. Et tout le monde a découvert que la vie et la carrière professionnelle de Sarata Touré démontrent que la question du genre n’est pas une concession faite aux femmes par les hommes, ni un acte de charité envers une catégorie de personnes vulnérables. En la nommant en 2000, a tenu à rappeler Voho Sahi à l’assistance, le Président Laurent Gbagbo ne se donnait pas une bonne conscience du genre. Il nommait une femme qui a élevé le sens du devoir, de la loyauté et du travail au niveau de la beauté. La défunte avait glané ses lauriers et méritait de siéger au Palais. Et à juste raison, Sarata Ottro Zirignon Touré a été le visage de la diplomatie de Laurent Gbagbo et de la Côte d’Ivoire dans la gestion de la crise ivoirienne. Quand à 13h 58, le Président de la République faisait son entrée sur l’esplanade du palais de la présidence, le gouvernement, avec à sa tête le Premier ministre, avait déjà pris place et peu avant, à 13h 53, son épouse l’avait précédée. Présidents des institutions de la république, directeurs des cabinets ministériels et des institutions, parents, amis et connaissances de la défunte étaient là. Des amis venus d’aussi loin comme SEMme Laure Olga Gondjout, ministre de la Communication, des Postes et Télécommunications et des Nouvelles Techniques de l’Information du Gabon, SEMme Sidibé Fatoumata Kaba, ancien ministre des Affaires étrangères de la Guinée Conakry, et Ngumi Advocage, ex-directeur de cabinet du Président Mbeki, étaient respectivement porteurs des messages de Omar Bongo Ondimba et de Thabo Mbeki. Devant ce parterre de personnalités nationales et étrangères dont le Corps diplomatique et le représentant spécial du Secrétaire général de l’Onu pour la Côte d’Ivoire, Choi, la famille de Sarata Ottro a su rester digne dans la douleur. A l’image des six collègues de la présidence et des sept autres ambassadeurs qui ont chaque fois escorté la dépouille mortelle de Adja Sarata Touré Ottro Zirignon.
Sous les airs d’une musique mortuaire exécutée par l’armée, la dépouille mortelle de l’ambassadeur Sarata Ottro, posée sur un chariot et recouverte du drapeau national que Sarata a servi avec dévouement, a fait sa marche vers le catafalque où elle devait reposer pour le temps des hommages de la nation. Cette dépouille a reçu les dernières salutations du couple présidentiel et du chef d’état-major des Armées, le général de division Philippe Mangou, les honneurs militaires, puis est repartie, une fois la cérémonie de décoration et d’hommage achevée, avec le drapeau national qui a été remis à la famille Ottro.
Franck A. Zagbayou