La récente sortie des délégués des zones commence à livrer ses secrets. Des sources bien introduites expliquent que les interviews dans la presse qui ont précédé cette sortie ne sont pas du tout innocentes. Un vaste complot se prépare contre l’accord de Ouaga et, partant, contre le retour à la paix et à la normalité. Et, surprise, des mains françaises y seraient mêlées.
Notre source explique que, depuis le début, les Ivoiriens se sont habitués à voir les forces dites impartiales traverser le pays avec de lourds engins de fouille des sols. Ils se sont livrés à de vastes campagnes de pillage des ressources naturelles de la Côte d’Ivoire. Pendant que les uns se rendaient dans les secteurs connus pour leur diamant et leur or, les autres faisaient de l’exploitation agricole et forestière. D’autres également faisaient de la recherche.
Ces derniers ont leurs efforts récompensés au moment où la situation sociopolitique du pays s’améliore et que l’on peut de plus en plus voyager librement, où des préfets et sous-préfets sont sur le point d’être affectés dans les zones occupées. On sait à présent que la partie nord de la Côte d’Ivoire, celle qui part de Korhogo à Boundiali, regorge de pétrole. Et qu’il y a beaucoup d’or dans la zone de Bouaké.
Selon notre informateur, cette découverte n’encourage pas les forces françaises à quitter de bon cœur le terrain. Et qu’elles seraient prêtes à tout pour ramener le désordre afin de revenir achever leur tâche de pillage du pays. Elles seraient donc à la base de toute la campagne contre l’accord politique de Ouaga à laquelle on assiste depuis quelque temps. Interviews fleuves et dénuées de bon sens dans jeune Afrique, meetings dans la zone, crépitements d’armes dans plusieurs localités comme récemment à Ferké. Une chaîne d’événements qui pourrait aboutir à quelque chose de plus important.
Sinon en quoi critiquer un Premier ministre est-il une faute ? Encore que le nôtre est chargé de mettre en œuvre un processus délicat et qu’il n’a droit à aucune erreur. Mais aucune menace ne pèse sur le Premier ministre à Abidjan.
La nouvelle aura surpris plus d’un. Les forces nouvelles qui exigent de leur patron qu’il démissionne du gouvernement ! A la lecture du communiqué, on comprend que cet appel n’émane pas d’une structure qui compte pour beaucoup dans la hiérarchie des Forces nouvelles. De plus, il prend vite les allures d’un acte de soutien à Guillaume Soro qui serait maltraité par le camp gouvernemental. «Nous nous expliquons difficilement les attaques irresponsables des responsables du FPI», s’est désolé leur porte-parole. Mais cela ne serait, selon notre source, qu’une diversion.
Paul D. Tayoro
Notre source explique que, depuis le début, les Ivoiriens se sont habitués à voir les forces dites impartiales traverser le pays avec de lourds engins de fouille des sols. Ils se sont livrés à de vastes campagnes de pillage des ressources naturelles de la Côte d’Ivoire. Pendant que les uns se rendaient dans les secteurs connus pour leur diamant et leur or, les autres faisaient de l’exploitation agricole et forestière. D’autres également faisaient de la recherche.
Ces derniers ont leurs efforts récompensés au moment où la situation sociopolitique du pays s’améliore et que l’on peut de plus en plus voyager librement, où des préfets et sous-préfets sont sur le point d’être affectés dans les zones occupées. On sait à présent que la partie nord de la Côte d’Ivoire, celle qui part de Korhogo à Boundiali, regorge de pétrole. Et qu’il y a beaucoup d’or dans la zone de Bouaké.
Selon notre informateur, cette découverte n’encourage pas les forces françaises à quitter de bon cœur le terrain. Et qu’elles seraient prêtes à tout pour ramener le désordre afin de revenir achever leur tâche de pillage du pays. Elles seraient donc à la base de toute la campagne contre l’accord politique de Ouaga à laquelle on assiste depuis quelque temps. Interviews fleuves et dénuées de bon sens dans jeune Afrique, meetings dans la zone, crépitements d’armes dans plusieurs localités comme récemment à Ferké. Une chaîne d’événements qui pourrait aboutir à quelque chose de plus important.
Sinon en quoi critiquer un Premier ministre est-il une faute ? Encore que le nôtre est chargé de mettre en œuvre un processus délicat et qu’il n’a droit à aucune erreur. Mais aucune menace ne pèse sur le Premier ministre à Abidjan.
La nouvelle aura surpris plus d’un. Les forces nouvelles qui exigent de leur patron qu’il démissionne du gouvernement ! A la lecture du communiqué, on comprend que cet appel n’émane pas d’une structure qui compte pour beaucoup dans la hiérarchie des Forces nouvelles. De plus, il prend vite les allures d’un acte de soutien à Guillaume Soro qui serait maltraité par le camp gouvernemental. «Nous nous expliquons difficilement les attaques irresponsables des responsables du FPI», s’est désolé leur porte-parole. Mais cela ne serait, selon notre source, qu’une diversion.
Paul D. Tayoro
