Elle nous a quittés comme un éclair disparaît à l'horizon. Avec elle, tous nos souvenirs de tant d'années de lutte. C'était une icône que Dieu nous a arrachée trop tôt. Mais que pouvons-nous contre la volonté céleste? Elle, c'est Sarata Touré, devenue Madame Ottro Zirignon. Elle était une de ces femmes qui ont porté à bout de bras nos espoirs, que dis-je les idées de Laurent Gbagbo, comme une femme porte en elle un enfant, fruit de l'espoir d'une vie meilleure. Avec son sourire, on comprenait ses pensées. Elle avait fait de la célèbre phrase de Siracide (l'Ecclésiatique) ou si on veut du Roi Salomon sa devise: “Soit prompt à écouter et lent à donner ta réponse”. (*) Elle, c'était la discrétion faite femme. C'est en cela que l'on ne peut comprendre sa brusque disparition. Les mots ne suffiront certainement pas pour la louer. Ils seront tellement pauvres de sens que notre compassion en prendra sûrement un coup. Mais, vraiment, a t-on besoin de dire plus que cette belle phrase de Marc Aurèle, empereur romain (Rome 121-180) qui disait :
“Mon Dieu donnez-moi la sérénité d’accepter les choses que je ne puis changer, le courage de changer celles que je peux, et la sagesse d'en connaître la différence”.
Devant cette disparition d'une femme aussi remarquable et aussi discrète, on se sent tellement impuissant qu'on ne peut que partager cette prière de Marc Aurèle.
Jacques Préjean
“Mon Dieu donnez-moi la sérénité d’accepter les choses que je ne puis changer, le courage de changer celles que je peux, et la sagesse d'en connaître la différence”.
Devant cette disparition d'une femme aussi remarquable et aussi discrète, on se sent tellement impuissant qu'on ne peut que partager cette prière de Marc Aurèle.
Jacques Préjean
