ABIDJAN - La Côte d'Ivoire va commencer la semaine prochaine à apurer sa dette intérieure estimée à 220 milliards de francs CFA (335 millions d'euros), après avoir bénéficié d'un décaissement de 57,5 milliards de FCFA (88 M EUR) du FMI, a annoncé vendredi le Trésor public.
"Les paiements vont démarrer lundi" grâce au "premier décaissement du FMI d'un montant de 57,5 milliards de FCFA", a déclaré la directrice du Trésor ivoirien, Simone Ohoua Djédjé, lors d'une conférence de presse.
Ces paiements vont concerner plusieurs fournisseurs de l'Etat, notamment la société française Sagem, "opérateur technique" chargé du recensement électoral devant aboutir à un scrutin présidentiel, attendu cette année et censé permettre de surmonter la crise militaro-politique née en 2002.
"Il faut que tous les Ivoiriens sachent comment seront utilisés ces fonds", a insisté Mme Djédjé, promettant la "transparence".
"Nous attendons le décaissement d'un autre appui budgétaire important de la Banque mondiale (BM) d'un montant de 75 milliards FCFA (115 millions d'euros)", a également indiqué Mme Djédjé.
Le 27 mars, le FMI avait accordé un prêt préférentiel de 565 millions de dollars (environ 430 M EUR) sur trois ans à Abidjan, dans le cadre de sa Facilité pour la réduction de la pauvreté et pour la croissance (FRPC).
L'Etat ivoirien dispose de la possibilité de tirer immédiatement 241 millions de dollars (quelque 180 M EUR) auprès du Fonds, le reste du prêt devant être débloqué ultérieurement.
Le 31 mars, après que la FMI et le BM avaient annoncé que la Côte d'Ivoire allait pouvoir bénéficier d'une réduction de sa dette, le président Laurent Gbagbo avait indiqué que les appuis financiers apportés par les institutions internationales allaient servir "essentiellement à apurer les arriérés
intérieurs".
Des fournisseurs de l'Etat réclament depuis des mois le paiement de ces arriérés.
"Les paiements vont démarrer lundi" grâce au "premier décaissement du FMI d'un montant de 57,5 milliards de FCFA", a déclaré la directrice du Trésor ivoirien, Simone Ohoua Djédjé, lors d'une conférence de presse.
Ces paiements vont concerner plusieurs fournisseurs de l'Etat, notamment la société française Sagem, "opérateur technique" chargé du recensement électoral devant aboutir à un scrutin présidentiel, attendu cette année et censé permettre de surmonter la crise militaro-politique née en 2002.
"Il faut que tous les Ivoiriens sachent comment seront utilisés ces fonds", a insisté Mme Djédjé, promettant la "transparence".
"Nous attendons le décaissement d'un autre appui budgétaire important de la Banque mondiale (BM) d'un montant de 75 milliards FCFA (115 millions d'euros)", a également indiqué Mme Djédjé.
Le 27 mars, le FMI avait accordé un prêt préférentiel de 565 millions de dollars (environ 430 M EUR) sur trois ans à Abidjan, dans le cadre de sa Facilité pour la réduction de la pauvreté et pour la croissance (FRPC).
L'Etat ivoirien dispose de la possibilité de tirer immédiatement 241 millions de dollars (quelque 180 M EUR) auprès du Fonds, le reste du prêt devant être débloqué ultérieurement.
Le 31 mars, après que la FMI et le BM avaient annoncé que la Côte d'Ivoire allait pouvoir bénéficier d'une réduction de sa dette, le président Laurent Gbagbo avait indiqué que les appuis financiers apportés par les institutions internationales allaient servir "essentiellement à apurer les arriérés
intérieurs".
Des fournisseurs de l'Etat réclament depuis des mois le paiement de ces arriérés.