NEW YORK (Nations unies) - Les armes dont disposent les acteurs de la crise en Côte d`Ivoire, dont certains se réarment malgré l`embargo de l`ONU, y font peser un risque de reprise des violences, surtout dans le nord sous contrôle rebelle, avertissent des experts onusiens dans une lettre vue par l`AFP.
"En dépit de l`embargo sur les armes (imposé par l`ONU depuis 2004), les
parties au conflit restent suffisamment lourdement armées pour déclencher des
combats armés durables, et certaines se réarment", estiment ces experts dans
une lettre adressée au président du Conseil de sécurité de l`ONU.
"Si la situation politique dans le pays se détériorait et que les intérêts
économiques de certaines parties étaient menacés par les évènements, le Groupe
(d`experts) ne peut exclure une situation dans laquelle la violence armée
s`intensifierait rapidement, particulièrement dans le nord", ajoutent-ils.
Les experts soulignent avoir obtenu "des preuves physiques suggérant un
système récurrent de violations de l`embargo sur les armes", dans cette
ex-colonie française d`Afrique de l`Ouest.
Ils s`inquiètent du fait que "le nombre, l`âge et l`état des armes
présentées pour inspection (à la Mission de l`ONU en Côte d`Ivoire - Minuci -
ou au groupe d`experts) ne correspondent pas aux armes visibles dans les rues,
dans les mains des diverses forces de sécurité".
Ils appellent les Etats-membres à "étudier attentivement" toute exportation
d`armes vers l`Afrique de l`Ouest afin d`éviter leur transfert illicite vers
la Côte d`Ivoire.
Le Conseil de sécurité a renouvelé en octobre dernier pour un an son
embargo sur les armes et l`interdiction du commerce des diamants, ainsi que
les sanctions ciblées contre des personnalités vues comme des obstacles à la
paix en Côte d`Ivoire. Ces mesures pourraient être levées une fois organisées
des élections libres et équitables.
Le nord de la Côte d`Ivoire est contrôlé par les ex-rebelles des Forces
nouvelles (FN) depuis leur coup d`Etat manqué de septembre 2002 contre le
président Laurent Gbagbo.
En mars 2007, les FN et le camp présidentiel ont signé un accord de paix,
complété fin 2008, qui prévoit la réunification du pays et l`organisation
d`élections libres et transparentes. Son application a accusé jusqu`à présent
d`importants retards.
"En dépit de l`embargo sur les armes (imposé par l`ONU depuis 2004), les
parties au conflit restent suffisamment lourdement armées pour déclencher des
combats armés durables, et certaines se réarment", estiment ces experts dans
une lettre adressée au président du Conseil de sécurité de l`ONU.
"Si la situation politique dans le pays se détériorait et que les intérêts
économiques de certaines parties étaient menacés par les évènements, le Groupe
(d`experts) ne peut exclure une situation dans laquelle la violence armée
s`intensifierait rapidement, particulièrement dans le nord", ajoutent-ils.
Les experts soulignent avoir obtenu "des preuves physiques suggérant un
système récurrent de violations de l`embargo sur les armes", dans cette
ex-colonie française d`Afrique de l`Ouest.
Ils s`inquiètent du fait que "le nombre, l`âge et l`état des armes
présentées pour inspection (à la Mission de l`ONU en Côte d`Ivoire - Minuci -
ou au groupe d`experts) ne correspondent pas aux armes visibles dans les rues,
dans les mains des diverses forces de sécurité".
Ils appellent les Etats-membres à "étudier attentivement" toute exportation
d`armes vers l`Afrique de l`Ouest afin d`éviter leur transfert illicite vers
la Côte d`Ivoire.
Le Conseil de sécurité a renouvelé en octobre dernier pour un an son
embargo sur les armes et l`interdiction du commerce des diamants, ainsi que
les sanctions ciblées contre des personnalités vues comme des obstacles à la
paix en Côte d`Ivoire. Ces mesures pourraient être levées une fois organisées
des élections libres et équitables.
Le nord de la Côte d`Ivoire est contrôlé par les ex-rebelles des Forces
nouvelles (FN) depuis leur coup d`Etat manqué de septembre 2002 contre le
président Laurent Gbagbo.
En mars 2007, les FN et le camp présidentiel ont signé un accord de paix,
complété fin 2008, qui prévoit la réunification du pays et l`organisation
d`élections libres et transparentes. Son application a accusé jusqu`à présent
d`importants retards.