Le ministère de la Solidarité et des Victimes de guerre, la Suède et le Pnud dressent le bilan de l’Accord de coopération signé en décembre 2006.
En vue d’accompagner le processus de paix en Côte d’Ivoire, le gouvernement de Suède et le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) signent, le 8 décembre 2006, un Accord de coopération. Il porte sur deux projets : «Appui au redéploiement de l’administration», sous le numéro N° CIV 10-00054107, d’une part. Et «Appui au retour volontaire des personnes déplacées internes (Pdis) du fait de la guerre», N° CIV 10-00054108, d’autre part. La Suède finance la totalité des deux projets estimée à environ 1,300 000 dollars US. Les fonds sont alors affectés au Pnud pour leur mise en oeuvre.
Pour la réalisation du premier projet, il octroie environ 870 445 dollars US en appui au Comité national de pilotage pour le redéploiement de l’administration (Cnpra). Puis, 580 475 dollars US, en appui au ministère de la Solidarité et des Victimes de guerre, pour le second.
Pour la mise en œuvre du projet N° CIV 10-00054108, ledit ministère confie sa coordination au Dr Mariam Cissé, directeur de l’Assistance aux victimes de guerre. Puis le 10 août, il organise un séminaire pour son appropriation nationale. La rencontre vise, d’une part, à faire l’état des lieux des activités liées au retour des personnes déplacées internes, en relation avec le Programme d’aide au retour volontaire (Par) mis en œuvre par le gouvernement ivoirien. Et, d’autre part, à expliquer les résultats que recherche le projet «Appui au retour volontaire des personnes déplacées internes
(Pdis) du fait de la guerre».
Sa coordinatrice, Mariam Cissé, a estimé à 2 407, le nombre de Pdis chefs de ménage, dont 2 200 femmes, qui ont bénéficié de ce projet. «Quand on sait qu’un ménage est constitué d’au moins quatre membres, a-t-elle fait remarquer, on peut estimer à environ 9 628 les bénéficiaires indirects du projet dans les zones d’exécution». Elle a fait cette évaluation à la cérémonie du bilan des deux projets, le 14 avril dernier au Plateau. Par ailleurs directrice de l’Assistance aux victimes de guerre au ministère de la Solidarité et des Victimes de guerre, Mariam Cissé a indiqué que le projet N° CIV 10-00054108 a démarré en juillet 2007 et a pris fin en février 2009, soit 18 mois après. Selon ses explications, il a permis de convoyer 409 Pdis d’Abidjan à la région de la Vallée du Bandama et de faire établir par les autorités préfectorales, 317 laissez-passer pour les Pdis de Zou.
Elle a aussi révélé que des vivres et non vivres ont été distribués à 398 personnes déplacées internes et aux familles d’accueil en décembre 2007. A Bouaké, a-t-elle souligné, ce sont 500 personnes qui en ont reçus dans le cadre de ce projet avec l’appui de la force Licorne (section affaire civilo-militaires) et l’Unicef. Tandis que 838 kits scolaires ont été distribués pour aider les Pdis à scolariser leurs enfants. Dans le même cadre, 57 élèves ont bénéficié de prises en charge. A l’ouest, dans la sous-préfecture de Zou, ce sont 380 tables bancs et bureaux d’instituteur et de directeur qui ont été fournis pour l’équipement de six écoles primaires des localités de Zérégbo, Bably, Tié Iné, Zou, Pinhou et Gloubly. Ces écoles ont été réhabilitées par l’Ong internationale Irc. Au chapitre de la réinsertion durable des Pdis, a précisé le directeur de l’Assistance aux victimes de guerre, 134 activités génératrices de revenus (Agr) ont été réalisées et mises à la disposition de 517 chefs de familles dans la région de la Vallée du Bandama. Quand, dans les régions du Moyen- Cavally et des Montagnes, ce sont 1 000 kits agricoles qui ont été distribués à 64 groupements composés de 1 890 femmes déplacées retournées et de femmes des communautés d’accueil.
Pascal Soro
En vue d’accompagner le processus de paix en Côte d’Ivoire, le gouvernement de Suède et le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) signent, le 8 décembre 2006, un Accord de coopération. Il porte sur deux projets : «Appui au redéploiement de l’administration», sous le numéro N° CIV 10-00054107, d’une part. Et «Appui au retour volontaire des personnes déplacées internes (Pdis) du fait de la guerre», N° CIV 10-00054108, d’autre part. La Suède finance la totalité des deux projets estimée à environ 1,300 000 dollars US. Les fonds sont alors affectés au Pnud pour leur mise en oeuvre.
Pour la réalisation du premier projet, il octroie environ 870 445 dollars US en appui au Comité national de pilotage pour le redéploiement de l’administration (Cnpra). Puis, 580 475 dollars US, en appui au ministère de la Solidarité et des Victimes de guerre, pour le second.
Pour la mise en œuvre du projet N° CIV 10-00054108, ledit ministère confie sa coordination au Dr Mariam Cissé, directeur de l’Assistance aux victimes de guerre. Puis le 10 août, il organise un séminaire pour son appropriation nationale. La rencontre vise, d’une part, à faire l’état des lieux des activités liées au retour des personnes déplacées internes, en relation avec le Programme d’aide au retour volontaire (Par) mis en œuvre par le gouvernement ivoirien. Et, d’autre part, à expliquer les résultats que recherche le projet «Appui au retour volontaire des personnes déplacées internes
(Pdis) du fait de la guerre».
Sa coordinatrice, Mariam Cissé, a estimé à 2 407, le nombre de Pdis chefs de ménage, dont 2 200 femmes, qui ont bénéficié de ce projet. «Quand on sait qu’un ménage est constitué d’au moins quatre membres, a-t-elle fait remarquer, on peut estimer à environ 9 628 les bénéficiaires indirects du projet dans les zones d’exécution». Elle a fait cette évaluation à la cérémonie du bilan des deux projets, le 14 avril dernier au Plateau. Par ailleurs directrice de l’Assistance aux victimes de guerre au ministère de la Solidarité et des Victimes de guerre, Mariam Cissé a indiqué que le projet N° CIV 10-00054108 a démarré en juillet 2007 et a pris fin en février 2009, soit 18 mois après. Selon ses explications, il a permis de convoyer 409 Pdis d’Abidjan à la région de la Vallée du Bandama et de faire établir par les autorités préfectorales, 317 laissez-passer pour les Pdis de Zou.
Elle a aussi révélé que des vivres et non vivres ont été distribués à 398 personnes déplacées internes et aux familles d’accueil en décembre 2007. A Bouaké, a-t-elle souligné, ce sont 500 personnes qui en ont reçus dans le cadre de ce projet avec l’appui de la force Licorne (section affaire civilo-militaires) et l’Unicef. Tandis que 838 kits scolaires ont été distribués pour aider les Pdis à scolariser leurs enfants. Dans le même cadre, 57 élèves ont bénéficié de prises en charge. A l’ouest, dans la sous-préfecture de Zou, ce sont 380 tables bancs et bureaux d’instituteur et de directeur qui ont été fournis pour l’équipement de six écoles primaires des localités de Zérégbo, Bably, Tié Iné, Zou, Pinhou et Gloubly. Ces écoles ont été réhabilitées par l’Ong internationale Irc. Au chapitre de la réinsertion durable des Pdis, a précisé le directeur de l’Assistance aux victimes de guerre, 134 activités génératrices de revenus (Agr) ont été réalisées et mises à la disposition de 517 chefs de familles dans la région de la Vallée du Bandama. Quand, dans les régions du Moyen- Cavally et des Montagnes, ce sont 1 000 kits agricoles qui ont été distribués à 64 groupements composés de 1 890 femmes déplacées retournées et de femmes des communautés d’accueil.
Pascal Soro