Le Palais de la culture à Treichville a abrité hier le deuxième congrès ordinaire de l’Organisation des établissements d’enseignement confessionnel islamique (Oeeci). Selon son président, El hadj Konaté Aboubakay, il s’agissait au terme de 12 années d’existence, de dresser le bilan et parler des perspectives. A propos de bilan justement, le président a précisé qu’au moment où il portait sur les fonts baptismaux son organisation, le secteur de l’enseignement confessionnel islamique était dans l’informel. Chaque établissement avait son programme, ses examens et ses diplômes. Il s’est donc attelé à mettre en place en synergie avec le ministère de l’Education nationale et l’appui technique de bailleurs comme l’Unicef un programme unique, avec à la clé un seul et même examen pour un diplôme commun à tous. Mais il reconnaît que d’autres défis sont à venir. L’essentiel, dit-il, est de rendre l’enseignement confessionnel islamique viable, afin d’assurer un avenir radieux pour les générations futures.
Quel type d’enseignement islamique pour demai? Le Cheick Aiman Boikary Fofana, présent à ce congrès, a invité ses coreligionnaires à fédérer leurs énergies pour une réflexion et une action fécondes concourant au mieux-être des enfants musulmans, les grands de demain, les générations à venir. «Comment peut-on avoir des ingénieurs, des docteurs, des savants, des ministres comptant parmi l’élite si nous n’avons pas un bon enseignement ?». Il a exhorté l’Arabie saoudite et le Maroc à continuer à aider l’enseignement confessionnel islamique à écrire ses lettres de noblesse au mieux des intérêts de l’Islam et de la Côte d’Ivoire.
Les associations islamiques qui adhèrent massivement au projet de développement de l’éducation confessionnelle islamique ont délégué leurs dirigeants au plus haut niveau. Ils ont pris la parole au nom du CNI, de la Ligue ivoirienne des prédicateurs islamiques et de l’Association musulmane des sunnites de Côte d’Ivoire.
Cissé Mamadou
Quel type d’enseignement islamique pour demai? Le Cheick Aiman Boikary Fofana, présent à ce congrès, a invité ses coreligionnaires à fédérer leurs énergies pour une réflexion et une action fécondes concourant au mieux-être des enfants musulmans, les grands de demain, les générations à venir. «Comment peut-on avoir des ingénieurs, des docteurs, des savants, des ministres comptant parmi l’élite si nous n’avons pas un bon enseignement ?». Il a exhorté l’Arabie saoudite et le Maroc à continuer à aider l’enseignement confessionnel islamique à écrire ses lettres de noblesse au mieux des intérêts de l’Islam et de la Côte d’Ivoire.
Les associations islamiques qui adhèrent massivement au projet de développement de l’éducation confessionnelle islamique ont délégué leurs dirigeants au plus haut niveau. Ils ont pris la parole au nom du CNI, de la Ligue ivoirienne des prédicateurs islamiques et de l’Association musulmane des sunnites de Côte d’Ivoire.
Cissé Mamadou