L’Imam Aboubakary Konaté a été reconduit à la tête de l’organisation des Etablissements d’enseignement confessionnel islamique en Côte d’Ivoire (OERCI) hier. Ce, à l’issue du deuxième congrès de cette structure tenue au Palais de la Culture d’Abidjan, autour du thème « quelle école islamique pour une meilleure participation au développement social et économique de la Côte d’Ivoire ». El Hadj Aboubakary présidera à nouveau aux destinées de l’OEECI, pour une durée de cinq ans. «Nous continuons de nous battre pour organiser ses écoles islamique. Grâce à notre détermination toutes ces écoles ont les mêmes programmes et diplômes », a indiqué le président de l’OEECI. Avant d’ajouter que le défi majeur a relevé est l’intégration des diplômés (issus des écoles) dans le tissu socioéconomique du pays. Au cours de ces assises deux nouveaux commissaires au compte ont été élus : Lamid-Marouf et Konaté Sidiki, issus respectivement de la section OEECI de la commune de Koumassi et d’Abobo. Les conditions de vie des enseignants de ces écoles et le manque d’infrastructure adéquates ont été déplorées par les congressistes. Le premier vice président de la confédération islamique pour le développement en Côte d’Ivoire (CIDCI), l’Imam Daouda Koné a pour sa part tiré la sonnette d’alarme sur le taux élevé de chômeurs issus de cet ordre d’enseignement. « Si l’Etat ne fait rien, ce sera la catastrophe », a-t-il averti.
L’Imam Aboubakary Coulibaly et El Hadj Fama Touré, respectivement président de la LIPCI et premier vice président du CNE ont plaidé pour la modernisation de ces écoles islamiques. Il est bon de noter que l’OEECI a été créée en 1997.
Anzoumana Cissé
L’Imam Aboubakary Coulibaly et El Hadj Fama Touré, respectivement président de la LIPCI et premier vice président du CNE ont plaidé pour la modernisation de ces écoles islamiques. Il est bon de noter que l’OEECI a été créée en 1997.
Anzoumana Cissé