La défiscalisation de certains intrants en médecine afin de permettre le renouvellement du plateau technique et une meilleure fixation des coûts des actes médicaux. C’est l’épineux problème dont va débattre mercredi prochain le Syndicat national des médecins privés de Côte d’Ivoire (Snamep-ci), au cours d’un séminaire avec pour thème : “Les actes médicaux en Côte d’Ivoire :
nomenclature, tarification et recouvrement des coûts de prestation”.
Avant cette importante rencontre, docteur Bakayoko Aboubacar Sidick, secrétaire général du SYNAMEP-CI a indiqué vendredi dernier, au siège du syndicat aux II-Plateaux, que le niveau élevé des taxes douanières et de la fiscalité des matériels médicaux et le renchérissement des facteurs de production provoquent de graves difficultés de fonctionnement des établissements de santé. “Nous n’allons pas à ce séminaire pour augmenter les prix des actes médicaux. Nous y allons pour trouver des moyens de nous permettre de donner des soins de qualité mais à des prix accessibles à des patients démunis. Le gouvernement ne doit plus voir le caractère commercial de notre activité médicale mais le caractère social. Ayant une obligation de moyens, nous sommes pour l’utilisation d’équipements de pointe avec des abattements fiscaux significatifs”, a relevé docteur Bakayoko Aboubacar Sidick qui a dénoncé par ailleurs la concurrence déloyale au sein des cliniques privées.
Didier Kéï
nomenclature, tarification et recouvrement des coûts de prestation”.
Avant cette importante rencontre, docteur Bakayoko Aboubacar Sidick, secrétaire général du SYNAMEP-CI a indiqué vendredi dernier, au siège du syndicat aux II-Plateaux, que le niveau élevé des taxes douanières et de la fiscalité des matériels médicaux et le renchérissement des facteurs de production provoquent de graves difficultés de fonctionnement des établissements de santé. “Nous n’allons pas à ce séminaire pour augmenter les prix des actes médicaux. Nous y allons pour trouver des moyens de nous permettre de donner des soins de qualité mais à des prix accessibles à des patients démunis. Le gouvernement ne doit plus voir le caractère commercial de notre activité médicale mais le caractère social. Ayant une obligation de moyens, nous sommes pour l’utilisation d’équipements de pointe avec des abattements fiscaux significatifs”, a relevé docteur Bakayoko Aboubacar Sidick qui a dénoncé par ailleurs la concurrence déloyale au sein des cliniques privées.
Didier Kéï