Les paiements de la dette intérieure ont effectivement commencé depuis hier conformément à la promesse faite le ministère de l’Economie et des finances, via le Trésor public. Ainsi, des structures comme la Sagem ont reçu 5 milliards de francs Cfa qui joue un rôle dans l’enrôlement des électeurs. Une autre enveloppe de 10 milliards est allée aux programmes de sortie de crise, et de nombreux fournisseurs de l’Etat ont vu leurs comptes crédités de montants substantiels de leurs créances. En tout cas, ce processus d’apurement des arriérés intérieurs va contribuer à relancer l’activité économique nationale. Alors que l’on pensait que la reprise des paiements de la dette intérieure procurerait un grand soulagement aux opérateurs économiques, on constate plutôt que des créanciers restent sur leur faim. C’est le cas du Syndicat national des fournisseurs de l’Etat. Son président, Gré Faustin, joint par téléphone, hier estime que les principales revendications de son organisation n’ont pas encore eu de réponse. Il s’agit, entre autres du paiement des créances sans restriction de niveau des montants et sans fractionnement et de l’annulation de la dette fiscale 2000-2008. Les membres du Syndicat national des fournisseurs de l’Etat exigent aussi que la direction générale du Trésor et de la Comptabilité publique sanctionne les payeurs généraux qui ont eu à faire «les ponctions illégales de 10%».
Parce que «les autorités n’ont pas satisfait aux revendications», le syndicat maintient son mot d’ordre de grève de la faim lancé depuis le 14 avril pour demain.
De plus, Gré Faustin et ses camarades disent ne pas approuver «la manière dont les autorités procèdent pour payer». Ils leur reprochent surtout de mettre la liste des opérateurs économiques bénéficiaires sur internet. Cela constitue, selon Gré Faustin, un danger physique pour eux en ces temps de grand banditisme.
A. Hala
Parce que «les autorités n’ont pas satisfait aux revendications», le syndicat maintient son mot d’ordre de grève de la faim lancé depuis le 14 avril pour demain.
De plus, Gré Faustin et ses camarades disent ne pas approuver «la manière dont les autorités procèdent pour payer». Ils leur reprochent surtout de mettre la liste des opérateurs économiques bénéficiaires sur internet. Cela constitue, selon Gré Faustin, un danger physique pour eux en ces temps de grand banditisme.
A. Hala