Les juridictions d'Abidjan, d'Aboisso et de Bassam ont repris hier leur fonctionnement normal. La suspension de l'arrêt de travail des greffiers est à la base de la normalisation du fonctionnement des juridictions suscitées. Cette suspension de l'arrêt de travail intervient à la suite de l'assemblée générale organisée hier, au palais de la justice du Plateau, par le collectif autonome des syndicats des greffiers de Côte d'Ivoire présidée par Me Roger Dakoury. Cette structure syndicale, à la suite d'une réunion le 9 avril dernier, avait appelé ses membres à un arrêt de travail. Cela, pour protester contre les circonstances qui entourent l'arrestation de Me Kouassi N'Guessan Prosper, greffier en chef adjoint de la section du tribunal d'Aboisso. Ce greffier est reconnu coauteur de faux dans les documents supplétifs tenant lieu d'acte de naissance. Le sous-préfet d'alors d'Aboisso étant l'auteur principal des mêmes chefs d'accusation selon le dossier.
Les greffiers suspendent leur arrêt de travail au terme des négociations engagées avec la tutelle et le parquet général. Ces tractations seraient favorables à la libération du greffier. Etant donné que l'auteur principal est en liberté. Ce qui est contraire à l'esprit des dispositions combinées des articles 648 et 651 du code de procédure pénale, selon les protestataires.
Félix Teha Dessrait: dessrait@yahoo.fr
Les greffiers suspendent leur arrêt de travail au terme des négociations engagées avec la tutelle et le parquet général. Ces tractations seraient favorables à la libération du greffier. Etant donné que l'auteur principal est en liberté. Ce qui est contraire à l'esprit des dispositions combinées des articles 648 et 651 du code de procédure pénale, selon les protestataires.
Félix Teha Dessrait: dessrait@yahoo.fr