Le Reapak, réseau des amis du président Alpha Oumar Konaré, a organisé récemment au Parlement de Yopougon-Wakouboué, une conférence sur le thème : « L’état de la démocratie en Afrique : le cas de la Côte d’Ivoire »..
Selon le président du Reapak, Jean Legré Kipré, les citoyens africains sont victimes du lavage permanent de cerveau de la part des hommes politiques, qui parsèment constamment leurs discours du mot démocratie, mais qu’ils ne mettent pas en pratique. Pis, ceux-ci, pour brouiller les pistes, inventent de nouvelles définitions de ce mot pour se maintenir au pouvoir sous des déguisements de démocratie, eux et les cercles de pression qui les entourent. Abordant la question des coups d’Etat, M. Kipré Legré a regretté le fait que l’Afrique, à travers certains de ses fils, continue de croire à l’alternance politique par le biais du fusil ; d’où la nécessité des coups d’Etats. Conséquence : bon nombre d’Etats africains sont dirigés par des militaires. Or, dit-il, la démocratie se conjugue très mal avec les armes. Elle (la démocratie) est un système de gouvernance qui tire sa légitimité dans l’assentiment du peuple. La majorité du peuple, par la raison et en toute conscience, donne le pouvoir à l’homme politique de son choix par le biais des urnes. « Aussi longtemps que les politiciens africains continueront de croire à la prise du pouvoir par les armes, au détriment des urnes, il est clair que la maturité à la démocratie en Afrique, ne serait qu’une gageure », a prévenu le président du Reapak. Qui n’a pas manqué de dénoncer les Chefs d’Etat « tripatouilleurs » des constitutions ; ceux d’entre eux qui placent leurs fils dans l’appareil d’Etat et les arrangements pour le partage du pouvoir entre les perdants et les gagnants. Pour finir, Jean Legré Kipré a exhorté les partis politiques ivoiriens en compétition pour les élections et la société civile à comprendre que la démocratie est la seule voie du développement de l’Afrique et en particulier de la Côte d’Ivoire.
DY
Selon le président du Reapak, Jean Legré Kipré, les citoyens africains sont victimes du lavage permanent de cerveau de la part des hommes politiques, qui parsèment constamment leurs discours du mot démocratie, mais qu’ils ne mettent pas en pratique. Pis, ceux-ci, pour brouiller les pistes, inventent de nouvelles définitions de ce mot pour se maintenir au pouvoir sous des déguisements de démocratie, eux et les cercles de pression qui les entourent. Abordant la question des coups d’Etat, M. Kipré Legré a regretté le fait que l’Afrique, à travers certains de ses fils, continue de croire à l’alternance politique par le biais du fusil ; d’où la nécessité des coups d’Etats. Conséquence : bon nombre d’Etats africains sont dirigés par des militaires. Or, dit-il, la démocratie se conjugue très mal avec les armes. Elle (la démocratie) est un système de gouvernance qui tire sa légitimité dans l’assentiment du peuple. La majorité du peuple, par la raison et en toute conscience, donne le pouvoir à l’homme politique de son choix par le biais des urnes. « Aussi longtemps que les politiciens africains continueront de croire à la prise du pouvoir par les armes, au détriment des urnes, il est clair que la maturité à la démocratie en Afrique, ne serait qu’une gageure », a prévenu le président du Reapak. Qui n’a pas manqué de dénoncer les Chefs d’Etat « tripatouilleurs » des constitutions ; ceux d’entre eux qui placent leurs fils dans l’appareil d’Etat et les arrangements pour le partage du pouvoir entre les perdants et les gagnants. Pour finir, Jean Legré Kipré a exhorté les partis politiques ivoiriens en compétition pour les élections et la société civile à comprendre que la démocratie est la seule voie du développement de l’Afrique et en particulier de la Côte d’Ivoire.
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