L’élection présidentielle cette année. De plus en plus de voix s’élèvent pour épouser cette voie. La dernière en date, est celle de Constant Koffi, président de l’ONG Côte d’Ivoire, Nouvelle conscience. Il l’a exprimée hier à l’hôtel du district d’Abidjan au cours d’une conférence de presse. Les élections cette année s’imposent selon lui pour plusieurs raisons : au niveau politique, il y a une absence de légitimité des tenants actuels du pouvoir contrairement à l’éthique démocratique et aux valeurs républicaines. Ce qui, selon le conférencier fait «régner une cacophonie dans la gestion des affaires». De plus, Constant Koffi déplore la confiscation des libertés publiques avec les interdictions des marches, les censures des médias d’Etat, le bâillonnement de l’opposition et l’absence de garanties des libertés individuelles et collectives.
Au niveau économique, le tableau, selon le conférencier, est sombre. «Les émeutes de la faim qui ont fait deux morts sont la preuve que l’économie est moribonde», fait-il remarqué. En plus, dira-t-il, s’appuyant sur les données de l’ONG Transparency international, l’indice de corruption est en hausse constante, passant de 3,8 en 1998 à 1,7 en 2008. Idem au plan social où le tableau est peu reluisant avec la pauvreté qui atteint 48,9% de la population, un système sanitaire qui laisse à désirer, un taux de mortalité de 16 % et une espérance de vie qui est passée de 54 ans en 19990 à 48 ans en 2007. Pour sortir de cette situation qui peut appeler au désespoir, le conférencier préconise la tenue des élections en cette année 2009. «Les élections sont le gage de légitimité des pouvoirs publiques» fait-il remarquer. Elles sont en plus selon lui, source d’émulation politique qui est un garant certain, pour l’instauration d’un Etat de droit et de bonne gouvernance. Il soutient qu’avec la stabilité retrouvée, il y aura le retour des investisseurs, d’où la reprise dynamique de l’activité économique. C’est pourquoi, le conférencier exhorte les signataires des accords de Ouaga à tout mettre en œuvre pour la tenue des élections. Dans le cas contraire, il craint «le jour où, rejetant les jeux stériles dans lesquels s’égare la nation et se disqualifie l’Etat, la masse des Ivoiriens se rassemblera sur la Côte d’Ivoire».
Thiery Latt
Au niveau économique, le tableau, selon le conférencier, est sombre. «Les émeutes de la faim qui ont fait deux morts sont la preuve que l’économie est moribonde», fait-il remarqué. En plus, dira-t-il, s’appuyant sur les données de l’ONG Transparency international, l’indice de corruption est en hausse constante, passant de 3,8 en 1998 à 1,7 en 2008. Idem au plan social où le tableau est peu reluisant avec la pauvreté qui atteint 48,9% de la population, un système sanitaire qui laisse à désirer, un taux de mortalité de 16 % et une espérance de vie qui est passée de 54 ans en 19990 à 48 ans en 2007. Pour sortir de cette situation qui peut appeler au désespoir, le conférencier préconise la tenue des élections en cette année 2009. «Les élections sont le gage de légitimité des pouvoirs publiques» fait-il remarquer. Elles sont en plus selon lui, source d’émulation politique qui est un garant certain, pour l’instauration d’un Etat de droit et de bonne gouvernance. Il soutient qu’avec la stabilité retrouvée, il y aura le retour des investisseurs, d’où la reprise dynamique de l’activité économique. C’est pourquoi, le conférencier exhorte les signataires des accords de Ouaga à tout mettre en œuvre pour la tenue des élections. Dans le cas contraire, il craint «le jour où, rejetant les jeux stériles dans lesquels s’égare la nation et se disqualifie l’Etat, la masse des Ivoiriens se rassemblera sur la Côte d’Ivoire».
Thiery Latt