Education Nationale - Examens de fin d’année : L’Etat peut réduire le taux d’échec

La fin du troisième trimestre est prévue pour mi-mai. Cela annonce l’imminence des examens scolaires ; à savoir le Baccalauréat et le BEPC. En effet, les épreuves orales du Baccalauréat 2009 débutent le 16 juin et les épreuves écrites suivent du 23 au 26 juin. Quant aux candidats au BEPC, ils affrontent les épreuves orales du 1er au 4 juillet et les épreuves écrites les 7 et 8 juillet. A l’approche de ces examens à grand tirage, les inquiétudes subsistent. En clair, les grèves intempestives occasionnent un retard considérable au niveau du programme annuel des classes d’examens. Ainsi, de nombreux enseignants pensent déjà à terminer leurs programmes par l’entremise de polycopes. Cette formule s’avère inefficace dans la mesure où les cours ne seront pas expliqués à fond. Par ailleurs, l’environnement scolaire pourrait connaître son énième désordre. Car les enseignants du secondaire public à qui l’Etat a fait des promesses jusque-là non tenues pourraient menacer la fin normale de l’année scolaire et la bonne organisation des examens. Et la situation confuse pourrait occasionner des résultats minables aux différents examens. L’Etat devrait déjà prendre toutes les dispositions utiles pour éviter le pire. Cela passe par le paiement des primes d’examens 2008, l’installation d’intendances dans les centres d’examen 2009, le versement des salaires bloqués, la signature du décret adoptant la grille revalorisée des enseignants et la reprise des négociations Etat-enseignants pour aplanir toutes les incompréhensions qui constituaient une entrave au bon fonctionnement du système éducatif.

Samuel Amani