“Ce n’est pas une enquête complexe. D’ici peu, la lumière sera faite sur cette tragédie». Ces propos du Procureur de la République, Tchimou Raymond Féhou, le mardi 7 avril dernier, appelaient à l’espoir. L’espoir, enfin, de voir une enquête connaître son issue en Côte d’Ivoire. Mais près deux semaines après cette sortie de Tchimou et bientôt un mois après le début de l’enquête, rien ne pointe à l’horizon. Si ce n’est les interpellations de certains éléments de la Fédération ivoirienne de football (FIF). Notamment le président de cette institution, Jacques Anouma, entendu et relâché. Contrairement à Anzouan Kacou, président de la commission d’organisation des compétitions à la FIF, Jean Beugré, chef comptable de la FIF, Koné Ardiouma, Directeur général par intérim de la FIF et l’imprimeur. Après avoir été auditionnés, ces personnes ont été gardées à vue une semaine durant pour certaines et plus pour d’autres, avant d’être libérées. Les interpellations des agents de la FIF et de quelques uns de ses partenaires sont, à l’état actuel de l’enquête, les seuls faits d’armes de Tchimou Raymond et de ses hommes. A l’analyse, les avancées notables annoncées par le Procureur de la République lors son point de presse semblent se résumer à l’arrestation des agents de la fédération.
Car, depuis lors, rien ne filtre de cette enquête attendue par toute la nation ivoirienne, le mouvement sportif ivoirien et les instances internationales du sport et particulièrement du football dont la FIFA. Le Président de la République, au lendemain de la tragédie, avait saisi par une lettre datée du 30 mars, le Procureur afin de diligenter une enquête pour situer les responsabilités dans la bousculade meurtrière. Au moment où l’enquête bat de l’aile, Laurent Gbagbo doit rappeler à son procureur l’importance de cette autre mission. Beaucoup d’enquêtes ont été diligentées en Côte d’Ivoire sans suite. Mais celle-ci ne doit pas être sacrifiée sur l’autel des ambitions mesquines et personnelles. Pour une fois, la Côte d’Ivoire a perdu 20 de ses fils (19 au départ, l’un blessé, Koné Zama, tombé dans le coma, est décédé, ndlr) et 131 autres blessés. Et les circonstances doivent être sues et que les coupables subissent la rigueur de la loi. Les victimes, de tout genre, réclament justice.
OUATTARA Gaoussou
Car, depuis lors, rien ne filtre de cette enquête attendue par toute la nation ivoirienne, le mouvement sportif ivoirien et les instances internationales du sport et particulièrement du football dont la FIFA. Le Président de la République, au lendemain de la tragédie, avait saisi par une lettre datée du 30 mars, le Procureur afin de diligenter une enquête pour situer les responsabilités dans la bousculade meurtrière. Au moment où l’enquête bat de l’aile, Laurent Gbagbo doit rappeler à son procureur l’importance de cette autre mission. Beaucoup d’enquêtes ont été diligentées en Côte d’Ivoire sans suite. Mais celle-ci ne doit pas être sacrifiée sur l’autel des ambitions mesquines et personnelles. Pour une fois, la Côte d’Ivoire a perdu 20 de ses fils (19 au départ, l’un blessé, Koné Zama, tombé dans le coma, est décédé, ndlr) et 131 autres blessés. Et les circonstances doivent être sues et que les coupables subissent la rigueur de la loi. Les victimes, de tout genre, réclament justice.
OUATTARA Gaoussou