Le ministre des Mines et de l’Energie, Monnet Léon, était hier mercredi 22 avril 2009 devant la presse pour tirer sur la sonnette d’alarme liée à la fraude sur l’électricité.
Abordant son exposé liminaire, le ministre a précisé que l’inquiétude face aux actes répréhensibles que sont entre autres la fraude sur le réseau électrique, le vol et les actes de vandalisme sur les ouvrages du réseau ; l’occupation anarchique des couloirs des lignes de transport et de distribution de l’énergie électrique l’oblige à être devant la presse. L’incivisme est devenu inquiétant en Côte d’Ivoire, a-t-il lancé, à tel point qu’il prend un caractère tout spécial quand il s’agit de l’électricité. Les fraudeurs, voleurs, vandales et squatteurs du réseau électrique exposent les populations à des risques physiques réels et inacceptables, a-t-il révélé. Ces individus, a-t-il martelé, demeurent de véritables fossoyeurs de l’économie du pays. Le point critique est atteint avec un manque à gagner de près de trente (30) milliards de francs Cfa/an, a-t-il souligné. Et pourtant, a-t-il précisé, il faut 120 millions de francs pour électrifier un village. C’est pourquoi le gouvernement, à travers le ministère des Mines et de l’Energie, va organiser la semaine prochaine un atelier avec tous les acteurs et partenaires de ce secteur pour réfléchir sur ces fléaux en expansion. Ce sera l’occasion, a-t-il indiqué, de faire l’état des lieux, d’informer et de sensibiliser sur l’impact de ces fléaux, l’approvisionnement en énergie électrique et la sécurité des personnes, faire l’inventaire et la revue des textes législatifs et réglementaires existants et surtout proposer des solutions durables pour améliorer la situation. Répondant aux questions des journalistes, le ministre Monnet a tenu à préciser que l’Anaré, la Cie (compagnie ivoirienne d’électricité), la Sogepe (société de gestion du patrimoine du secteur de l’électricité) et la Sopie (société d’opération ivoirienne d’électricité) seront toutes présentes à cet atelier pour trouver des solutions. « Il vaut mieux tard que jamais », a-t-il conclu.
M.O
Abordant son exposé liminaire, le ministre a précisé que l’inquiétude face aux actes répréhensibles que sont entre autres la fraude sur le réseau électrique, le vol et les actes de vandalisme sur les ouvrages du réseau ; l’occupation anarchique des couloirs des lignes de transport et de distribution de l’énergie électrique l’oblige à être devant la presse. L’incivisme est devenu inquiétant en Côte d’Ivoire, a-t-il lancé, à tel point qu’il prend un caractère tout spécial quand il s’agit de l’électricité. Les fraudeurs, voleurs, vandales et squatteurs du réseau électrique exposent les populations à des risques physiques réels et inacceptables, a-t-il révélé. Ces individus, a-t-il martelé, demeurent de véritables fossoyeurs de l’économie du pays. Le point critique est atteint avec un manque à gagner de près de trente (30) milliards de francs Cfa/an, a-t-il souligné. Et pourtant, a-t-il précisé, il faut 120 millions de francs pour électrifier un village. C’est pourquoi le gouvernement, à travers le ministère des Mines et de l’Energie, va organiser la semaine prochaine un atelier avec tous les acteurs et partenaires de ce secteur pour réfléchir sur ces fléaux en expansion. Ce sera l’occasion, a-t-il indiqué, de faire l’état des lieux, d’informer et de sensibiliser sur l’impact de ces fléaux, l’approvisionnement en énergie électrique et la sécurité des personnes, faire l’inventaire et la revue des textes législatifs et réglementaires existants et surtout proposer des solutions durables pour améliorer la situation. Répondant aux questions des journalistes, le ministre Monnet a tenu à préciser que l’Anaré, la Cie (compagnie ivoirienne d’électricité), la Sogepe (société de gestion du patrimoine du secteur de l’électricité) et la Sopie (société d’opération ivoirienne d’électricité) seront toutes présentes à cet atelier pour trouver des solutions. « Il vaut mieux tard que jamais », a-t-il conclu.
M.O