Issia: Bohoun Bouabré offre des soins médicaux au canton Zabouo

Les personnes qui souffraient de paludisme, de diabète, de la tension, de rhumatisme, d’hernie et les femmes enceintes qui ne savaient à quel saint se vouer pour leur consultation dans le canton Zabouo, dans la sous-préfecture d’Issia, ont été toutes soulagées du 16 au 18 avril. Ces populations ont gratuitement bénéficié de soins médicaux grâce au ministre d’Etat Bohoun Bouabré qui a remis des médicaments d’une valeur de 12 millions de FCFA à une équipe médicale déployée dans ce canton de 10 villages. Ce sont au total 35 agents de santé dont 20 médecins (6 gynécologues), des sages-femmes et des infirmiers qui ont accepté de parcourir et dormir dans les villages pour offrir leurs prestations de façon bénévole à la demande du ministre. Le meneur de cette opération, Dr Aimé Kramo, a reconnu que la pharmacie de l’équipe médicale était tellement fournie en médicaments que ses camarades et lui ont été en mesure de placer des sérums et faire des injections partout dans les villages qu’ils ont visités. “Le ministre a dégagé de grands moyens pour cette opération. Les populations ont adhéré et nous étions aussi déterminés. Cela a permis de faire face à plusieurs types de maladie dans ce canton”, a témoigné Dr Aimé Kramo Gogoua qui précise que ces médecins sont de l’ONG “ Médecins volontaires d’Afrique”.

Le ministre Bohoun Bouabré, qui a rendu visite aux médecins dans les villages où ils ont séjourné, a expliqué que les médicaments lui ont été donnés par ses partenaires. Il a demandé à M. Séri Gouagnon, président du Conseil général d’Issia, de recenser les besoins des centres de santé afin d’étendre cette action sociale à tout le département. Selon Séri Gouagnon, cette expérience a été un franc succès. Fils du canton, il a salué l’initiative du ministre.

Il faut noter que ce canton est doublement comblé. Parce que les coopératives des femmes du Zabouo ont, pour leur part, reçu un appui financier de 10 millions du PNUD dans le but de produire en abondance le vivrier.

Benjamin Koré