Les élèves du lycée municipal d’Issia se sont attaqués au patrimoine du Conseil général, dans la journée de mardi. Bilan : un véhicule 4X4 double cabine mis en épave, deux motos endommagées, les installations électriques, d’eau et téléphoniques détruites, les vitres de la salle de réunion ont volé en éclats, le bureau du vice- président Toh Séri a subi la fureur des élèves et la toiture a été endommagée.
A l’origine de ce déchaînement, il nous revient que les élèves du lycée municipal d’Issia, ont agi ainsi parce que leur lieu de formation n’est pas électrifié. Et ces élèves, dit-on, en sont arrivés à cette mauvaise humeur parce qu’ils pensent que leur attente a trop duré et le Conseil général, qui a promis d’électrifier cet établissement ne s’exécute pas. Selon les informations reçues, ces élèves, partis afin de rencontrer le préfet pour l’informer de la situation qu’ils vivent, se sont vite déportés au siège du Conseil général pour tout saccager.
Le président du Conseil général, M. Séri Gouagnon n’en revient pas. Pour lui, les élèves sont allés trop loin pour si peu. Il ne comprend pas ce qui les a véritablement motivés à choisir la manière forte.
“Ce lycée municipal existe depuis 23 ans. Il est construit dans un quartier qui doit être électrifié par la mairie avant que le Conseil général ne connecte l’établissement. La mairie a promis d’électrifier le quartier cette année. Le Conseil général a déjà électrifié le lycée municipal de Saïoua parce que le quartier était déjà connecté au réseau. Le Conseil général a fait l’adduction d’eau et pour le lycée d’Issia, en attendant l’électrification du quartier, nous avons déjà fait les travaux d’installation et avons réalisé des salles de classe et de T.D. que nous avons équipées en tables -bancs”, fait remarquer Séri Gouagno. Qui évalue les dégâts subis à près de 23 millions de FCFA. “Le véhicule nous a coûté 19 millions de FCFA, les deux motos ont coûté 1,5 million sans compter les installations électrique et téléphonique, le compteur d’eau et la toiture”, a estimé le président du Conseil. Pour lui, aucun élément de preuve ne permet d’indexer qui que ce soit. Seule l’enquête qui sera conduite va davantage éclairer l’opinion. Mais le président dit ne pas comprendre le fait que le mouvement, parti d’un bout de la ville, n’ait pu être canalisé par la police avant d’atteindre l’autre bout.
B.K.
A l’origine de ce déchaînement, il nous revient que les élèves du lycée municipal d’Issia, ont agi ainsi parce que leur lieu de formation n’est pas électrifié. Et ces élèves, dit-on, en sont arrivés à cette mauvaise humeur parce qu’ils pensent que leur attente a trop duré et le Conseil général, qui a promis d’électrifier cet établissement ne s’exécute pas. Selon les informations reçues, ces élèves, partis afin de rencontrer le préfet pour l’informer de la situation qu’ils vivent, se sont vite déportés au siège du Conseil général pour tout saccager.
Le président du Conseil général, M. Séri Gouagnon n’en revient pas. Pour lui, les élèves sont allés trop loin pour si peu. Il ne comprend pas ce qui les a véritablement motivés à choisir la manière forte.
“Ce lycée municipal existe depuis 23 ans. Il est construit dans un quartier qui doit être électrifié par la mairie avant que le Conseil général ne connecte l’établissement. La mairie a promis d’électrifier le quartier cette année. Le Conseil général a déjà électrifié le lycée municipal de Saïoua parce que le quartier était déjà connecté au réseau. Le Conseil général a fait l’adduction d’eau et pour le lycée d’Issia, en attendant l’électrification du quartier, nous avons déjà fait les travaux d’installation et avons réalisé des salles de classe et de T.D. que nous avons équipées en tables -bancs”, fait remarquer Séri Gouagno. Qui évalue les dégâts subis à près de 23 millions de FCFA. “Le véhicule nous a coûté 19 millions de FCFA, les deux motos ont coûté 1,5 million sans compter les installations électrique et téléphonique, le compteur d’eau et la toiture”, a estimé le président du Conseil. Pour lui, aucun élément de preuve ne permet d’indexer qui que ce soit. Seule l’enquête qui sera conduite va davantage éclairer l’opinion. Mais le président dit ne pas comprendre le fait que le mouvement, parti d’un bout de la ville, n’ait pu être canalisé par la police avant d’atteindre l’autre bout.
B.K.