Afin d’informer et sensibiliser les Préfets et partant susciter leur implication dans la mise en œuvre du programme de rémédiation, troisième étape de la certification du processus de production du cacao de Côte d’Ivoire, le Système de Suivi du Travail des Enfants (SSTE certification) a organisé, le vendredi 17 avril dernier, à l’hôtel Président de Yamoussoukro, un atelier de formation autour du thème : « Information et sensibilisation des préfets sur la mise en œuvre de la rémédiation ».
En point de mire la présentation du mode opératoire du projet dénommé pack « Self help village » dit pack de rémédiation.
En effet, le pack « Self help village » est un programme constitué d’un lot d’actions à mener dans des villages identifiés comme étant les plus démunis. Objectif, lutter contre la pauvreté en milieu rural dans les zones de production du cacao. Les composantes du projet « Self help village » sont :
La mobilisation et sensibilisation communautaires ;
Construction des cases de santé ;
Construction des centres d’éducation communautaires ;
Création d’activités génératrices de revenus.
Aux termes des communications et des débats, l’atelier a fait les recommandations suivantes en rapport avec les quatre axes stratégiques de la rémédiation.
1). Au niveau de la mobilisation communautaire, l’atelier a souhaité :
• La présence d’au moins une femme au sein du groupe des leaders communautaires même s’il n’y a pas de femme productrice de cacao ;
• Retenir l’expression « de passation de marché communautaire » et éviter de faire d’amalgame avec la passation de marché public.
2). Au niveau de la sensibilisation communautaire sur les pires formes du travail des enfants dans la cacaoculture et la mise en place des cases de santé, l’atelier a souhaité :
• Institutionnaliser les comités villageois par des actes administratifs ;
• Former les acteurs, notamment les autorités préfectorales, sur tous les aspects liés à la problématique du travail des enfants ;
• Prévoir un appui logistique pour les différents prestataires afin de faciliter leur accès aux localités sélectionnées ;
• Sensibiliser les enfants sur les conséquences des pires formes du travail ;
• Sensibiliser tous les acteurs au développement et les cadres des localités concernées afin qu’ils s’impliquent dans les pérennisation des actions ;
• Développer des structures de prestation de service afin d’épargner les enfants des travaux champêtres tout en garantissant la durabilité de la production cacaoyère ;
• Mettre l’accent sur la supervision des agents de santé ;
• Rechercher une solution palliative au bénévolat des différents acteurs communautaire qui pourrait constituer ;
• Encourager l’installation des comités départementaux, sous-préfectoraux et villageois de lutte contre le travail des enfants dans les zones de production ;
• Construire des cases de santé avec des matériaux durables.
3). Au niveau de la mise en place des centres d’éducation communautaires, l’atelier a recommandé :
• Construire des salles de classes avec des matériaux durables pour leur assurer la pérennité.
C’est le lieu d’indiquer que le programme de rémédiation qui sera développé dans trente villages sélectionnés selon des critères bien définis concernera les régions de Abengourou, Agnibilékro, Akoupé, Bangolo, Bloléquin, Bondoukou, Dabou, Danané, Dimbokro, Divo, Gagnoa, Grand-Lahou, Guiglo, Issia, Kouibly, Lakota, Man, San-Pedro, Sikensi, Soubré, Tabou, Tanda, Tabou, Toulepleu, Vavoua, Zouan - Hounien et Zuénoula. C’est à juste titre que les 26 préfets de ces régions ont effectué le déplacement de Yamoussoukro aux côtés du secrétariat exécutif du SSTE certification.
Il faut souligner que la Côte d’Ivoire, en signant en septembre 2001, le protocole Harkin-Engel en qualité de témoin, s’est résolument engagée dans la mise en œuvre de la certification du processus de production du cacao de Côte d’Ivoire. A ce titre, la certification du processus de production du cacao de Côte d’Ivoire est conçue comme un cycle d’amélioration continue dont la mise en œuvre permet d’évaluer et de rendre compte des efforts déployés pour améliorer les conditions de vie et de travail dans les zones de production du cacao.
La certification du processus de production du cacao est un processus d’évaluation continue selon un cycle en quatre étapes :
1ère étape : les enquêtes de diagnostic (2006-2007 pour l’enquête pilote) et (2007-2008 pour l’enquête nationale).
2ème étape : la publication des résultats d’enquête validés en novembre 2007 pour l’enquête pilote et juin 2008, pour l’enquête nationale. Toutes ces enquêtes ont permis de connaître les raisons de l’implication des enfants dans les travaux dans la cacaoculture :
L’ignorance des pires formes de travail sur la santé des enfants
Le manque d’infrastructures de bases (éducative, sanitaire, etc.)
Bas niveau de revenu des ménages producteurs de cacao
3ème étape : Mise en œuvre d’actions de rémédiation (protection sociale).
Après l’identification des besoins des producteurs, il est important de développer de manières concrètes des actions socio-économiques et éducatives afin de contribuer efficacement à l’élimination des pires formes du travail des enfants dans la cacaoculture.
4ème étape : La vérification indépendante est une étape inhérente à chacune des trois étapes précédentes avec pour objectif d’évaluer la mise en œuvre de l’étape et de faire des recommandations pour améliorer ses résultats.
En point de mire la présentation du mode opératoire du projet dénommé pack « Self help village » dit pack de rémédiation.
En effet, le pack « Self help village » est un programme constitué d’un lot d’actions à mener dans des villages identifiés comme étant les plus démunis. Objectif, lutter contre la pauvreté en milieu rural dans les zones de production du cacao. Les composantes du projet « Self help village » sont :
La mobilisation et sensibilisation communautaires ;
Construction des cases de santé ;
Construction des centres d’éducation communautaires ;
Création d’activités génératrices de revenus.
Aux termes des communications et des débats, l’atelier a fait les recommandations suivantes en rapport avec les quatre axes stratégiques de la rémédiation.
1). Au niveau de la mobilisation communautaire, l’atelier a souhaité :
• La présence d’au moins une femme au sein du groupe des leaders communautaires même s’il n’y a pas de femme productrice de cacao ;
• Retenir l’expression « de passation de marché communautaire » et éviter de faire d’amalgame avec la passation de marché public.
2). Au niveau de la sensibilisation communautaire sur les pires formes du travail des enfants dans la cacaoculture et la mise en place des cases de santé, l’atelier a souhaité :
• Institutionnaliser les comités villageois par des actes administratifs ;
• Former les acteurs, notamment les autorités préfectorales, sur tous les aspects liés à la problématique du travail des enfants ;
• Prévoir un appui logistique pour les différents prestataires afin de faciliter leur accès aux localités sélectionnées ;
• Sensibiliser les enfants sur les conséquences des pires formes du travail ;
• Sensibiliser tous les acteurs au développement et les cadres des localités concernées afin qu’ils s’impliquent dans les pérennisation des actions ;
• Développer des structures de prestation de service afin d’épargner les enfants des travaux champêtres tout en garantissant la durabilité de la production cacaoyère ;
• Mettre l’accent sur la supervision des agents de santé ;
• Rechercher une solution palliative au bénévolat des différents acteurs communautaire qui pourrait constituer ;
• Encourager l’installation des comités départementaux, sous-préfectoraux et villageois de lutte contre le travail des enfants dans les zones de production ;
• Construire des cases de santé avec des matériaux durables.
3). Au niveau de la mise en place des centres d’éducation communautaires, l’atelier a recommandé :
• Construire des salles de classes avec des matériaux durables pour leur assurer la pérennité.
C’est le lieu d’indiquer que le programme de rémédiation qui sera développé dans trente villages sélectionnés selon des critères bien définis concernera les régions de Abengourou, Agnibilékro, Akoupé, Bangolo, Bloléquin, Bondoukou, Dabou, Danané, Dimbokro, Divo, Gagnoa, Grand-Lahou, Guiglo, Issia, Kouibly, Lakota, Man, San-Pedro, Sikensi, Soubré, Tabou, Tanda, Tabou, Toulepleu, Vavoua, Zouan - Hounien et Zuénoula. C’est à juste titre que les 26 préfets de ces régions ont effectué le déplacement de Yamoussoukro aux côtés du secrétariat exécutif du SSTE certification.
Il faut souligner que la Côte d’Ivoire, en signant en septembre 2001, le protocole Harkin-Engel en qualité de témoin, s’est résolument engagée dans la mise en œuvre de la certification du processus de production du cacao de Côte d’Ivoire. A ce titre, la certification du processus de production du cacao de Côte d’Ivoire est conçue comme un cycle d’amélioration continue dont la mise en œuvre permet d’évaluer et de rendre compte des efforts déployés pour améliorer les conditions de vie et de travail dans les zones de production du cacao.
La certification du processus de production du cacao est un processus d’évaluation continue selon un cycle en quatre étapes :
1ère étape : les enquêtes de diagnostic (2006-2007 pour l’enquête pilote) et (2007-2008 pour l’enquête nationale).
2ème étape : la publication des résultats d’enquête validés en novembre 2007 pour l’enquête pilote et juin 2008, pour l’enquête nationale. Toutes ces enquêtes ont permis de connaître les raisons de l’implication des enfants dans les travaux dans la cacaoculture :
L’ignorance des pires formes de travail sur la santé des enfants
Le manque d’infrastructures de bases (éducative, sanitaire, etc.)
Bas niveau de revenu des ménages producteurs de cacao
3ème étape : Mise en œuvre d’actions de rémédiation (protection sociale).
Après l’identification des besoins des producteurs, il est important de développer de manières concrètes des actions socio-économiques et éducatives afin de contribuer efficacement à l’élimination des pires formes du travail des enfants dans la cacaoculture.
4ème étape : La vérification indépendante est une étape inhérente à chacune des trois étapes précédentes avec pour objectif d’évaluer la mise en œuvre de l’étape et de faire des recommandations pour améliorer ses résultats.