Le combat pour la certification du cacao ivoirien préoccupe M. Adam Malick Tohé , secrétaire exécutif du SSTE Certification (Système de Suivi du Travail des Enfants) au point où il souhaite l’implication de tous. Surtout celle des préfets pour la réalisation de la troisième étape de la certification du processus de production du cacao de Côte d’Ivoire. pour ce faire, il les a rencontrés le 17 avril 2009 à l’hôtel Président de Yamoussoukro. Au cours d’un atelier de formation ayant pour thème : «Information et sensibilisation des préfets sur la mise en œuvre de la remédiation», Tohé Malick Adam a insisté sur l’importance du rôle des préfets. Selon le secrétaire exécutif du SSTE, les Préfets doivent se montrer dynamiques dans le processus d’amélioration des conditions de vie et des revenus des producteurs, et ce, à travers la sensibilisation et la communication auprès des producteurs. Au terme de cet atelier de formation, M. Obouo Jacques, Préfet des régions du bas Sassandra et Préfet de San-Pedro, porte-parole du corps préfectoral, a engagé le soutien de sa corporation au SSTE certification. «Nous avons grande conscience de notre combat. La conscience est prise, le travail se fera pour le bonheur de la cacaoculture », a-t-il souligné. La 3ème étape relative à la mise en œuvre d’actions de remédiation (protection sociale) vise à identifier les besoins des producteurs. Pour ce faire, il importe de développer de manière concrète des actions socio-économiques et éducatives afin de contribuer efficacement à l’élimination des pires formes du travail des enfants dans la cacaoculture. C’est à juste titre que le Système de Suivi du Travail des Enfants (SSTE Certification) propose de mettre en œuvre un programme dénommé « Self help village ».
H.K
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