La semaine commerciale du Burkina Faso démarre aujourd’hui au Golf hôtel, pour prendre fin le 30 avril 2009. Hier, à la chambre de commerce et d’industrie, le directeur général de l’office national du commerce extérieur du Burkina Faso était face à la presse ivoirienne pour situer les enjeux dudit séminaire.
Selon Justin Bayili, l’idée d’organiser une semaine commerciale du Burkina à Abidjan, a pris forme à partir de l’acte fort posé par le Président Laurent Gbagbo, lors de sa visite à son homologue burkinabè à Ouagadougou en juillet 2008. D’où un protocole d’accord avait été signé par les deux chefs d’Etat pour renforcer les liens économiques des deux pays. Abidjan a donc été choisie, a justifié le directeur général de l’Office Nationale du commerce extérieur burkinabè, parce que la Côte d’Ivoire est un partenaire naturel économique du Burkina Faso. Nouer des contacts d’affaires avec les opérateurs économiques ivoiriens et faire découvrir aux populations ivoiriennes les produits du Burkina Faso, sont les principaux enjeux de l’organisation de cette semaine commerciale. « C’est aussi un signal de renforcement de la politique de l’intégration sous régionale des pays de l’espace UEMOA », a-t-il ajouté. C’est donc une exposition vente qui va enregistrer 52 tonnes de produits burkinabè transformés à base de céréales et de produits non transformés, à partir de ce matin à l’hôtel du golf. A travers cette semaine commerciale, les opérateurs économiques burkinabè comptent aussi reconquérir le marché ivoirien du bétail. « Avant la crise en Côte d’Ivoire, 80% du bétail du Burkina Faso était exporté en Côte d’Ivoire. Aujourd’hui nous n’en exportons que 12%. Nous devons reconquérir le marché ivoirien qui est pour nous un marché très important », a-t-il révélé.
Huberson Digbeu
Selon Justin Bayili, l’idée d’organiser une semaine commerciale du Burkina à Abidjan, a pris forme à partir de l’acte fort posé par le Président Laurent Gbagbo, lors de sa visite à son homologue burkinabè à Ouagadougou en juillet 2008. D’où un protocole d’accord avait été signé par les deux chefs d’Etat pour renforcer les liens économiques des deux pays. Abidjan a donc été choisie, a justifié le directeur général de l’Office Nationale du commerce extérieur burkinabè, parce que la Côte d’Ivoire est un partenaire naturel économique du Burkina Faso. Nouer des contacts d’affaires avec les opérateurs économiques ivoiriens et faire découvrir aux populations ivoiriennes les produits du Burkina Faso, sont les principaux enjeux de l’organisation de cette semaine commerciale. « C’est aussi un signal de renforcement de la politique de l’intégration sous régionale des pays de l’espace UEMOA », a-t-il ajouté. C’est donc une exposition vente qui va enregistrer 52 tonnes de produits burkinabè transformés à base de céréales et de produits non transformés, à partir de ce matin à l’hôtel du golf. A travers cette semaine commerciale, les opérateurs économiques burkinabè comptent aussi reconquérir le marché ivoirien du bétail. « Avant la crise en Côte d’Ivoire, 80% du bétail du Burkina Faso était exporté en Côte d’Ivoire. Aujourd’hui nous n’en exportons que 12%. Nous devons reconquérir le marché ivoirien qui est pour nous un marché très important », a-t-il révélé.
Huberson Digbeu