Le concours littéraire nommé « Les Manuscrits d’or » est en 2009 à sa 3è édition. Une « grande et franche joie » pour la directrice de Vallesse Edition Mme Diomandé Fidèle, initiatrice du concours dont l’importance se situe au niveau de la « culture, du livre et l’éducation » de la jeunesse ivoirienne. Celle-ci doit trouver, par cette émulation, « de quoi à féconder leur esprit et répondre aux nombreuses questions qui sont les leurs ». Les Manuscrits d’or 2009, lancé officiellement le 15 avril 2005, le participant à l’édition 2009 doit donner réponse à « quelle Côte d’Ivoire » il rêve, dire le visage de la société ivoirienne qu’il veut pour demain, situer sur le « citoyen qu’il veut être », orienter et préciser le rôle - son rôle – « dans cette Côte d’Ivoire dont il rêve ». Si, situe Mme Diomandé Fidèle, rêver est le « commencement » – pour tout écrivain ou artiste – de toute création et de tout « changement », le thème de la 3è édition oriente sur « Mon rêve pour la Côte d’Ivoire ». Gervais Coulibaly, le parrain et porte-parole du Président de la République, chargé des questions de décentralisation est d’un soutien manifeste depuis la 2è édition, 2008, du concours qui a enregistré sous le thème « Reconstruire avec la truelle des valeurs une Côte d’Ivoire nouvelle » 309 manuscrits. Pour un souci d’«équilibre », la catégorie « lycée et collège » et la catégorie « Etudiants et autres » ainsi que l’institution d’un « pré-jury », constituent les « deux grandes innovations 2009 ». Ainsi pour rendre efficiente la tâche du jury, le pré-jury s’attellera à une « première sélection des textes réceptionnés ». Au lieu de 9 dans les précédentes éditions, la troisième-ci récompensera 18 personnes. Le mardi 21 avril, Bouaké (35 écoles lycées et collèges rassemblés) puis Yamoussoukro ont débuté la « tournée d’explication et de sensibilisation » qui s’étend, non seulement, aux établissements du District d’Abidjan mais, aux villes de l’intérieur. Entre autres Daloa, San-Pedro, Man et Divo. L’étape de Bouaké, a précisé Mme Boua Diomandé Fidèle, est « importante » du fait que les jeunes résidents ont « besoin de participer à l'échafaudage de la nouvelle Côte d'Ivoire dont nous rêvons tous ». Des précisions du président scientifique du concours, Pierre N’da professeur à l’Université d’Abidjan-Cocody, il est ressorti que les œuvres « engagées politiquement » ne seront « pas acceptées ».. Il faut être inventif, dit-il. Donc pas besoin d’être « docteur pour écrire », encourage le professeur Pierre N’da. Faisant un clin d’œil à l’initiatrice du concours, il a relevé que Mme Diomandé parle du livre « expertise qu’il faut, avec passion et zèle ». Une passion qui lui vaut le soutien de plusieurs partenaires depuis l’édition une de « Les Manuscrits d’or » né dans un « environnement socio-économique difficile ». « Vallesse Edition a fait preuve de beaucoup de sérieux », a témoigné le sponsor officiel Côte d’Ivoire Télécom que représentait Koné Sahifoulaye, Chef de Service Sponsoring et Opération terrains, qui a partagé son rêve : voir une société où tous les enfants ont la possibilité de se connecter à internet ; un moyen d’accès et d’ouverture, précise-t-il, au monde. Sans oublier aussi le téléphone. Kossonou Paul-Marie, directeur du livre et de la documentation représentant le ministère de la Culture et de la Francophonie Augustin Kouadio Comoé, a invité les participants à être habités par la « muse ».
Koné Saydoo
Koné Saydoo