Suite à la parution de l’article in l’Intelligent d’Abidjan (N° 1672 du mercredi 22 avril 2009) faisant état d’un courrier adressé par le Lieutenant-Colonel Amichia de la GR à M. Sidiki Bakaba, directeur du Palais de la culture, l’instruisant du motif du retrait de ses gardes du corps (3), le directeur du Palais de la culture a vérifié l’existence – plausible – dudit courrier, de son côté. « Pas de traces », a fait savoir le jeudi 23 avril (au téléphone) Sidiki Bakaba qui s’est rendu – mercredi – à la GR s’informer auprès du service courrier. Pas de courrier départ du genre, lui aurait-on confié. Cependant, il ne sera pas reçu, indique-t-il, par le Lieutenant colonel parce qu’«en deuil ». Le retrait de ses gardes reste, a fait savoir le directeur du PCA, « une grande interrogation au niveau de l’Etat-Major ». Par ailleurs, Sidiki Bakaba - selon ce que lui a témoigné un de ses gardes du corps - fait entendre « que ses gardes lui ont été retiré parce que ceux-ci n’ont pas empêché » la casse sur le site acquis par Mme Sarassino. « J’ai bien peur que le frère ait fait ce qui est à la mode en Côte d’Ivoire : le mensonge. Ce qui n’est pas bon. C’est ahurissant, c’est écœurant ! ». Citant un officier dans Camp de Thiaroye, film de Sembène Ousmane dans le lequel il est acteur, il relève qu’un « officier ne mérite pas de porter l’uniforme quand il n’a pas d’honneur ». Qualifiant ainsi la société de « battarde », selon le thème qu’il emprunte au chant d’Alpha Blondy – Ikafo, Sidiki déplore que les artistes, en Côte d’Ivoire, ils sont « traités de fou » alors qu’ailleurs « ils sont écoutés ». De cette crise sociale, Sidiki Bakaba dit « voir la Côte d’Ivoire – mon pays – dans une guerre perdue d’avance ».
KS
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