La Côte d’Ivoire est à l’heure de la réconciliation. Il est temps que l’unité du pays, la réconciliation entre tous les frères et sœurs ne soient plus de vains mots mais une réalité vivante et palpable. Le peuple ivoirien n’a que trop souffert de cette crise.» Celle qui s’exprime ainsi n’est autre que Mme Chantal Ezan Doué, l’épouse du général Mathias Doué, en exil depuis novembre 2004.
A la suite d’une lettre qu’elle a adressée à l’Eglise catholique de Côte d’Ivoire, que l’archevêque de Korhogo, Monseigneur Marie-Daniel Dadiet, a été mandaté pour rencontrer Mme Doué qui réside aux Etats-Unis. Sur la teneur de l’entretien qu’elle a eu avec le prélat, Mme Doué relève : «Tout ce que je peux vous dire est que je me suis confiée entièrement à l’Eglise catholique, et c’est à la Conférence des évêques de vous donner le contenu de notre entretien. Mais, je puis vous dire que mon époux et moi sommes résolument dans la mouvance de la paix et de la réconciliation». Avant de préciser les circonstances de cette rencontre.
«C’est à ma demande que l’Eglise catholique à qui je rends un grand hommage a envoyé cet illustre messager pour me rencontrer», explique-t-elle. «C’est qu’au mois de novembre dernier, j’ai adressé des lettres aux institutions internationales, aux communautés religieuses et aux associations des droits de l’homme. Dans ce même courrier, j’ai expliqué notre désir ardent de prendre part au processus de paix amorcé par le Président Laurent Gbagbo.»
Un appel qui, au dire de Mme Doué, aurait reçu un écho favorable dans le monde diplomatique et religieux. «La preuve, c’est avec humilité et déférence que j’ai reçu l’information que l’Eglise catholique enverrait quelqu’un me rencontrer, moi qui ne suis qu’une modeste servante du Seigneur», a-t-elle expliqué. Pour elle, contrairement à ce qu’aurait publié une certaine presse, «ce n’est pas Gbagbo qui demande pardon et qui a envoyé un émissaire auprès des Doué. Je suis étonnée d’une telle information.» Et Mme Doué d’insister : «C’est plutôt moi qui ai sollicité le concours des Evêques de Côte d’Ivoire. Et la Conférence épiscopale a délégué Mgr Marie Daniel Dadiet, vice-président de ladite Conférence et président de la Commission justice et paix, affaires sociales et politiques pour m’entendre dans le sens de la paix et de la réconciliation».
Phil Nomel
Correspondant à Washington, DC
A la suite d’une lettre qu’elle a adressée à l’Eglise catholique de Côte d’Ivoire, que l’archevêque de Korhogo, Monseigneur Marie-Daniel Dadiet, a été mandaté pour rencontrer Mme Doué qui réside aux Etats-Unis. Sur la teneur de l’entretien qu’elle a eu avec le prélat, Mme Doué relève : «Tout ce que je peux vous dire est que je me suis confiée entièrement à l’Eglise catholique, et c’est à la Conférence des évêques de vous donner le contenu de notre entretien. Mais, je puis vous dire que mon époux et moi sommes résolument dans la mouvance de la paix et de la réconciliation». Avant de préciser les circonstances de cette rencontre.
«C’est à ma demande que l’Eglise catholique à qui je rends un grand hommage a envoyé cet illustre messager pour me rencontrer», explique-t-elle. «C’est qu’au mois de novembre dernier, j’ai adressé des lettres aux institutions internationales, aux communautés religieuses et aux associations des droits de l’homme. Dans ce même courrier, j’ai expliqué notre désir ardent de prendre part au processus de paix amorcé par le Président Laurent Gbagbo.»
Un appel qui, au dire de Mme Doué, aurait reçu un écho favorable dans le monde diplomatique et religieux. «La preuve, c’est avec humilité et déférence que j’ai reçu l’information que l’Eglise catholique enverrait quelqu’un me rencontrer, moi qui ne suis qu’une modeste servante du Seigneur», a-t-elle expliqué. Pour elle, contrairement à ce qu’aurait publié une certaine presse, «ce n’est pas Gbagbo qui demande pardon et qui a envoyé un émissaire auprès des Doué. Je suis étonnée d’une telle information.» Et Mme Doué d’insister : «C’est plutôt moi qui ai sollicité le concours des Evêques de Côte d’Ivoire. Et la Conférence épiscopale a délégué Mgr Marie Daniel Dadiet, vice-président de ladite Conférence et président de la Commission justice et paix, affaires sociales et politiques pour m’entendre dans le sens de la paix et de la réconciliation».
Phil Nomel
Correspondant à Washington, DC
