Le leader du Pdci-Rda a remis, samedi, à Abengourou, le couvert de son procès contre le pouvoir du Président Laurent Gbagbo et insisté sur ses ambitions pour la Côte d’Ivoire.
Le président Henri Konan Bédié du Pdci-Rda a fustigé, samedi à Abengourou, le régime Fpi. Pour lui, c’est ce parti qui est à l’origine des maux dont souffre la Côte d’Ivoire. «Le Fpi a conduit notre pays à la faillite. Il veut condamner les Ivoiriens et les Ivoiriennes à la misère, à la pauvreté, à la dictature et à la mort», a-t-il accusé. Il animait un meeting au stade qui porte son nom. Comme il l’avait fait deux jours avant à Bettié, le président du Pdci a expliqué aux populations de l’Indénié que du fait du Fpi, les droits de l’homme ne sont plus respectés en Côte d’Ivoire : libertés bafouées, droit de manifestation interdit, presse sous surveillance, journalistes emprisonnés, médias confisqués. «Il n’y a malheureusement plus d’Etat, plus de justice, plus de vérité, plus de sécurité…», a estimé l’orateur sous les ovations du public. «A cela, a poursuivi M. Bédié, vient s’ajouter le déni des Ivoiriens de se donner librement les gouvernants de leur choix». Aussi a-t-il interrogé : «Est-ce cela un Etat de droit et de liberté démocratique ?» Une question à laquelle la foule a répondu par la négative. «Ce régime n’est pas digne de la Côte d’Ivoire !», a tranché l’ancien président de la République. Il a alors manifesté sa volonté de «mettre un terme à la descente aux enfers de notre pays». Pour ce faire, il a promis de relever les défis politiques, sociaux et économiques auxquels la Côte d’Ivoire se heurte. «Je voudrais, d’ici à Abengourou, réaffirmer pour ma part, ma détermination à sortir notre pays de l’impasse où le Fpi a, malencontreusement, conduit le peuple ivoirien», a-t-il annoncé.
Mais Henri Konan Bédié a averti qu’il lui faut le soutien des populations de l’Indénié pour réussir cette mission. C’est pourquoi il les a invitées à se faire enrôler massivement, en vue d’obtenir leurs cartes d’identité et d’électeurs. Et surtout à lui accorder leurs voix quand viendra l’élection présidentielle. C’est à ce prix, a-t-il averti, que la Côte d’Ivoire va retrouver «la prospérité en vue du progrès pour tous et du bonheur pour chacun dans la paix et la justice».
Le président du Pdci-Rda, qui était accompagné de son épouse, Mme Henriette Konan Bédié, a également saisi cette tribune pour rendre un hommage appuyé non seulement aux pionniers et devanciers du parti dans le Moyen-Comoé. Mais aussi aux cadres qui, a-t-il dit, encadrent les militants du Pdci dans la région. En outre, il a invité les populations à désormais accorder une place importante à la culture vivrière en plus de la culture de rente.
Pascal Soro
Envoyé spécial à Abengourou
Le président Henri Konan Bédié du Pdci-Rda a fustigé, samedi à Abengourou, le régime Fpi. Pour lui, c’est ce parti qui est à l’origine des maux dont souffre la Côte d’Ivoire. «Le Fpi a conduit notre pays à la faillite. Il veut condamner les Ivoiriens et les Ivoiriennes à la misère, à la pauvreté, à la dictature et à la mort», a-t-il accusé. Il animait un meeting au stade qui porte son nom. Comme il l’avait fait deux jours avant à Bettié, le président du Pdci a expliqué aux populations de l’Indénié que du fait du Fpi, les droits de l’homme ne sont plus respectés en Côte d’Ivoire : libertés bafouées, droit de manifestation interdit, presse sous surveillance, journalistes emprisonnés, médias confisqués. «Il n’y a malheureusement plus d’Etat, plus de justice, plus de vérité, plus de sécurité…», a estimé l’orateur sous les ovations du public. «A cela, a poursuivi M. Bédié, vient s’ajouter le déni des Ivoiriens de se donner librement les gouvernants de leur choix». Aussi a-t-il interrogé : «Est-ce cela un Etat de droit et de liberté démocratique ?» Une question à laquelle la foule a répondu par la négative. «Ce régime n’est pas digne de la Côte d’Ivoire !», a tranché l’ancien président de la République. Il a alors manifesté sa volonté de «mettre un terme à la descente aux enfers de notre pays». Pour ce faire, il a promis de relever les défis politiques, sociaux et économiques auxquels la Côte d’Ivoire se heurte. «Je voudrais, d’ici à Abengourou, réaffirmer pour ma part, ma détermination à sortir notre pays de l’impasse où le Fpi a, malencontreusement, conduit le peuple ivoirien», a-t-il annoncé.
Mais Henri Konan Bédié a averti qu’il lui faut le soutien des populations de l’Indénié pour réussir cette mission. C’est pourquoi il les a invitées à se faire enrôler massivement, en vue d’obtenir leurs cartes d’identité et d’électeurs. Et surtout à lui accorder leurs voix quand viendra l’élection présidentielle. C’est à ce prix, a-t-il averti, que la Côte d’Ivoire va retrouver «la prospérité en vue du progrès pour tous et du bonheur pour chacun dans la paix et la justice».
Le président du Pdci-Rda, qui était accompagné de son épouse, Mme Henriette Konan Bédié, a également saisi cette tribune pour rendre un hommage appuyé non seulement aux pionniers et devanciers du parti dans le Moyen-Comoé. Mais aussi aux cadres qui, a-t-il dit, encadrent les militants du Pdci dans la région. En outre, il a invité les populations à désormais accorder une place importante à la culture vivrière en plus de la culture de rente.
Pascal Soro
Envoyé spécial à Abengourou
