La Primature sous les flammes. La nouvelle a fait hier dimanche 26 avril 2009 le tour de la ville. S’agissait-il d’un canular ? Certes non, car si l’on en croit les gardes chargés de la sécurité de « la case blanche » du Plateau qui nous ont refusé l’accès à la Primature, un incendie s’est déclaré. Mais, il y a eu plus de frayeur que de dégâts. Le feu ayant été rapidement maîtrisé par les sapeurs pompiers de l’Indénié. Selon nos interlocuteurs, la situation était totalement sous contrôle à notre arrivée si bien que les soldats du feu avaient déjà quitté le lieu. « Il n’y a plus rien. La situation est sous contrôle. Les pompiers ont fait le travail et sont repartis. Puisque tout est rentré dans l’ordre, vous n’êtes autorisé à accéder à la Primature. Nous avons reçu des consignes strictes à ce propos », ont-ils signifié. Selon les gardes, le feu s’est déclaré dans un seul bureau du premier étage. «Hormis la fumée qui a noirci le mur, il n’y pas eu de dégâts matériels», ont-ils ajouté. Des propos que les journalistes n’ayant eu accès au site, n’ont pu vérifier sur le terrain. Tout compte fait, les locaux de la Primature ont été sous les flammes. Fort heureusement, l’incendie a été circonscrit à temps. Notons que des gardes se sont montrés très discourtois. Avec zèle, certains se sont permis de menacer les journalistes qui ne voulaient que faire leur travail : servir l’information juste aux populations. « Qui vous a informés ? Il n’y a rien ici. Désertez les lieux avant que ça n’aille mal », ont-ils enjoint. Une menace que les journalistes ont prise très au sérieux et ont dû regagner leurs rédactions respectives.
M.T.T
M.T.T