Le 15 avril dernier, les enseignants de l'université d'Abobo-Adjamé (UAA) ont observé un arrêt de travail pour réclamer leur salaire encore impayé du mois de mars. Avaient-ils décrié. Aujourd'hui, c'est à l'ensemble de la corporation, à savoir les enseignants et chercheurs du Supérieur de décréter un arrêt de travail de 72 heures, soit 3 jours, à compter de ce lundi 27 avril. Le porte-parole du Bureau exécutif national (Ben) de la Coordination nationale des enseignants chercheurs (Cnec), Traoré Flavien a, dans un courrier, expliqué les raisons de cet arrêt de travail, qu'il qualifie de "mouvement de protestation" dans les universités de Cocody, d'Abobo- Adjamé et les Centres hospitaliers universitaires. Il s'agit du paiement immédiat de la prime de recherche de décembre 2008 à l'université de Cocody, le paiement sans délai du reliquat des heures complémentaires de l'année 2006-2007 à l'université de Cocody, de Bouaké et d'Abobo- Adjamé. Il s'agit aussi d'arrêt des retards de paiement des salaires dans l'enseignement supérieur observé depuis plus d'une année et de l'application du décret n°2007-481 du 16 mai 2007 portant bi-appartenance des praticiens hospitaliers (médecins, pharmaciens, chirurgiens, dentistes). Ces différentes revendications qui ont été l'objet d'un décret signé en 2006 pour les uns et en 2007 pour les autres ne sont pas encore satisfaites. Et pour cause, le décret a pris n'est encore, entré en vigueur. Aussi, le bureau exécutif national anime t-il aujourd'hui une conférence de presse à partir de 10 heures à l'université de Cocody, précisément à l'amphithéâtre Lourougnon Guédé pour faire toute la lumière sur cette situation qui perdure depuis plus d'une année.
CRA (Stagiaire)
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