“Chers frères et sœurs, je voudrais ici à Abengourou réaffirmer ma détermination à sortir notre pays de l'impasse. Pour cela, je compte sur votre détermination à soutenir cet engagement en m'apportant votre appui militant. Je vous demande d'aller vous faire enrôler pour que vous m'accordiez votre suffrage. Préparez-vous à exprimer par vote notre volonté commune de retrouver la prospérité à laquelle notre pays était promis”.
Henri Konan Bédié, président du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), sollicitait ainsi, le samedi 25 avril 2009, le soutien des populations du département d'Abengourou. C'était lors du meeting qu'il a animé au stade qui porte son nom devant plusieurs militants PDCI venus des villages environnants par des minicars.
Pour un meeting annoncé pour 10h, c'est à 12h 30 que M. Henri Konan Bédié est arrivé sur les lieux.
Il a indiqué que les belles perspectives tracées par son parti ont été estompées par le coup d'Etat de décembre 1999, plongeant du coup toute la Côte d'Ivoire dans une pauvreté à laquelle elle n'était pas promise. Pour Henri Konan Bédié, ce coup de force n'était pas une fatalité, mais il s'est agi simplement d'une conjoncture politique malheureuse.
Il a rappelé la nécessité de promouvoir et de renforcer la production vivrière à côté des cultures de rente. Pour lui, la région du Moyen-Comoé doit être une région pourvoyeuse de banane plantain, taro, igname, riz, maïs, tomate et bien d'autres légumes. Il a aussi relevé l'inexploitation de 80% des 2000 ha de bas-fonds recensés. Ce potentiel devait être mis en valeur dans le cadre du Projet de stabilisation des systèmes de production agricole (PROSTAB).
Comme à son habitude, partout où il se trouve, Henri Konan Bédié a accusé le pouvoir FPI d'être à la base des malheurs des Ivoiriens. Pour lui, le discrédit de la Côte d'Ivoire sur la scène internationale est dû à la mauvaise gouvernance des refondateurs. Et que le pouvoir de Laurent Gbagbo a peur d'aller aux élections. “L'entorse que fait le FPI jour après jour à la démocratie en mettant des entraves à la tenue des élections pour se maintenir au pouvoir est illégitime et illégale”, a-t-il fait remarquer. Sans sourciller, Henri Konan Bédié a affirmé que la violence et l'oppression des Ivoiriens sont les stratégies de gouvernement du FPI. Edjampan Thiémélé Amoakon et Nicolas Kouassi-Akon Yao, ennemis d'hier, ont en chœur souhaité la tenue des élections très rapidement afin que cesse la souffrance des Ivoiriens.
Jean Goudalé
Henri Konan Bédié, président du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), sollicitait ainsi, le samedi 25 avril 2009, le soutien des populations du département d'Abengourou. C'était lors du meeting qu'il a animé au stade qui porte son nom devant plusieurs militants PDCI venus des villages environnants par des minicars.
Pour un meeting annoncé pour 10h, c'est à 12h 30 que M. Henri Konan Bédié est arrivé sur les lieux.
Il a indiqué que les belles perspectives tracées par son parti ont été estompées par le coup d'Etat de décembre 1999, plongeant du coup toute la Côte d'Ivoire dans une pauvreté à laquelle elle n'était pas promise. Pour Henri Konan Bédié, ce coup de force n'était pas une fatalité, mais il s'est agi simplement d'une conjoncture politique malheureuse.
Il a rappelé la nécessité de promouvoir et de renforcer la production vivrière à côté des cultures de rente. Pour lui, la région du Moyen-Comoé doit être une région pourvoyeuse de banane plantain, taro, igname, riz, maïs, tomate et bien d'autres légumes. Il a aussi relevé l'inexploitation de 80% des 2000 ha de bas-fonds recensés. Ce potentiel devait être mis en valeur dans le cadre du Projet de stabilisation des systèmes de production agricole (PROSTAB).
Comme à son habitude, partout où il se trouve, Henri Konan Bédié a accusé le pouvoir FPI d'être à la base des malheurs des Ivoiriens. Pour lui, le discrédit de la Côte d'Ivoire sur la scène internationale est dû à la mauvaise gouvernance des refondateurs. Et que le pouvoir de Laurent Gbagbo a peur d'aller aux élections. “L'entorse que fait le FPI jour après jour à la démocratie en mettant des entraves à la tenue des élections pour se maintenir au pouvoir est illégitime et illégale”, a-t-il fait remarquer. Sans sourciller, Henri Konan Bédié a affirmé que la violence et l'oppression des Ivoiriens sont les stratégies de gouvernement du FPI. Edjampan Thiémélé Amoakon et Nicolas Kouassi-Akon Yao, ennemis d'hier, ont en chœur souhaité la tenue des élections très rapidement afin que cesse la souffrance des Ivoiriens.
Jean Goudalé