Réhabiliter et restaurer le potentiel de production animale et halieutique détruit du fait de la crise. C'est le principal défi à relever en cette période de sortie de crise. Le ministre de la Production animale et des Ressources halieutiques, docteur Alphonse Douati, a fait cette observation devant le directeur général du Fonds des Nations unies pour l'alimentation, la FAO, M. Jacques Diouf, au cours de l'audience accordée vendredi dernier à cette haute personnalité à la CAISTAB au Plateau. Saluant l'appui financier et matériel de la FAO à la Côte d'Ivoire, surtout en matière de santé animale après l'apparition de la grippe aviaire, et avec la vaccination du bétail dans les zones Centre, Nord, Ouest, le ministre Alphonse Douati a plaidé auprès du DG de la FAO pour l'organisation des filières animales et halieutiques au niveau de la production, de la transformation et de la commercialisation, le financement des exploitations agro-pastorales et la protection des ressources halieutiques de la zone économique exclusive. Enfin, pour le ministre Alphonse Douati, le gouvernement ivoirien est prêt à relever le défi de la pauvreté dans les domaines qui concernent son département ministériel avec le soutien de la FAO suivant les plans d'actions du document de stratégie de réduction de la pauvreté. “Comme on le constate, les nombreuses interventions et les appuis de la FAO pendant cette période de crise ont permis de maintenir une base à partir de laquelle la relance des productions animales et des ressources halieutiques pourra s'amorcer”, a ajouté M. Djakaria Coulibaly, directeur de la Programmation et de la Planification au ministère de la Production animale et des Ressources halieutiques.
Le DG de la FAO a réitré, pour sa part, l'engagement de son institution auprès de la Côte d'Ivoire. Puis, il a passé en revue les crises alimentaires et financières qui ont eu des conséquences sur certaines économies. “Qu'est-ce que nous pouvons faire de plus, de mieux pour aborder cette situation (NDLR : crise financière) qui peut avoir des conséquences fâcheuses ?”, s'est interrogé M. Jacques Diouf pour lancer un appel aux gouvernements afin d'identifier les difficultés et s'investir résolument pour surmonter les différentes crises.
Didier Kéï
Le DG de la FAO a réitré, pour sa part, l'engagement de son institution auprès de la Côte d'Ivoire. Puis, il a passé en revue les crises alimentaires et financières qui ont eu des conséquences sur certaines économies. “Qu'est-ce que nous pouvons faire de plus, de mieux pour aborder cette situation (NDLR : crise financière) qui peut avoir des conséquences fâcheuses ?”, s'est interrogé M. Jacques Diouf pour lancer un appel aux gouvernements afin d'identifier les difficultés et s'investir résolument pour surmonter les différentes crises.
Didier Kéï
