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Politique Publié le mardi 28 avril 2009 | Le Nouveau Réveil

Le président Bédié : ""Côte d`Ivoire is back", c`est le cri nostalgique d`un pouvoir qui se souvient d`une Côte d`Ivoire qui n`est plus celle d`aujourd`hui"

Sa Majesté Agnini Bilé II, Messieurs les élus
Autorités coutumières
M. Le délégué départemental d'Agnibilékrou, Chers Frères et sœurs d'Agnibilékrou;
Militantes et Militants du PDCI-RDA;

Mon épouse, la délégation qui m'accompagne et moi-même, nous nous réjouissons d'être parmi vous ici, à Agnibilékrou, ville historique passée à la postérité pour avoir été un des bastions du PDCI-RDA dans son combat pour notre émancipation politique.

Il me plaît de rappeler que Agnibilékrou, siège du royaume des Agni Djuablin, fut fondée au XIXème siècle. Dès 1882, le roi Agnini Bilé accepta de Treich-Lapleine puis de Binger un traité d'alliance et de commerce. Cette cité devint un poste militaire en 1891 et reçut, parmi ses premiers administrateurs, Messieurs Lambin et Clozel. En 1898, l'administrateur Chambret du Rieu ordonnne la cueillette du latex à Agnibilékrou plutôt qu'à Axim en Gold Coast, suscitant ici la révolte conduite par Yao Foum, une des notabilités locales. La tragédie qui s'ensuivra verra l'exécution des meneurs entraînant une occupation militaire de la région jusqu'en 1900. En 1915, l'administrateur Clerc introduit la culture du cacao qui fera d'Agnibilékrou une des sous-préfectures agricoles les plus riches de notre pays.

L'aptitude du peuple du Djuablin à la résistance, à la domination coloniale s'est continuellement affirmée et s'est traduite par son adhésion sans faille et sa participation active au combat du PDCI-RDA. On compte ici de nombreux résistants à l'oppression coloniale dont certains furent déportés au Gabon tel Kanga Andoua sans compter ceux qui, comme Kanga Malan Jean-Baptiste, ont fait l'objet de brimades et d'affectations administratives punitives.

Ce rappel nous situe sur le rôle et sur la profondeur du lien entre le Djuablin et le PDCI-RDA dans la lutte pour l'émancipation politique et administrative de notre pays. Agnibilékrou est l'une des places fortes de cette lutte de libération nationale qui s'est achevée en 1960 avec notre accession à l'indépendance.

Prétendre comme le FPI que la lutte de libération de la Côte d'Ivoire remonte à l'an 2000, à l'accession des refondateurs au pouvoir, est un anachronisme vulgaire qui méprise le sacrifice héroïque des hommes et des femmes qui ont donné leur vie pour notre dignité et notre liberté.
Je salue très fraternellement Sa Majesté Agnini Bilé II, qui honore le PDCI-RDA en rehaussant de sa présence distinguée notre rencontre de ce jour. Je voudrais au nom de tous lui dire notre reconnaissance.

Je salue Monsieur le député Tano Koffî Léon, ainsi que les autorités coutumières, administratives et les populations venues témoigner dans l'allégresse à mon épouse et à moi-même leur confiance et leur soutien aux idéaux du PDCI-RDA.

Il me plaît de saluer chaleureusement M Pascal Kouakou Abinan, notre dynamique délégué départemental à l'engagement déterminé.

Je salue les cadres, les militants, hommes, femmes, et jeunes, les secrétaires généraux, les présidents de comité de base avec à leur tête M. Krémien Malan Eugène, Président du Conseil Général, M. Le Professeur Kouacou Djah, votre maire dont je me félicite de la grande disponibilité.
Merci très sincèrement pour les sacrifices et les efforts consentis qui ont rendu, possibles ces retrouvailles.

Ici à Agnibilékrou je m'incline respectueusement devant la mémoire de tous nos pionniers et de tous les militants qui nous ont quittés. Leur combat n'a pas été vain. Je ne puis en ce jour les citer tous. Cependant permettez-moi de rendre un hommage spécial aux grands pionniers dont Kacou Marc, premier animateur du Syndicat agricole africain et du PDCI-RDA, Kanga Malan Jean-Baptiste, Kanga M'bia, Mesdames Koko Paulette et Ehouman Affoua de l'AFI, Koffi Kra le Lion du RDA, Koffi Bodoua, Koffi Amian, Nanou Kouao Raphaël, Kouao Yao Anaset, Bindé Nanou Michel, Charles Bindè dit "tous Ministres", Tano Kouao, Angola Lambert.

J'ai une pensée toute particulière pour la mémoire du député Koffi Bilé Bernard, et de celle de notre ami personnel Jean-Michel KOUAO dont l'attitude militante et désintéressée pendant les heures sombres du coup d'Etat de décembre 1999 a permis la survie du PDCI RDA.
En mémoire de tous ces valeureux serviteurs de la cause de la Côte d'Ivoire et de notre parti, observons une minute de silence.

Je vous remercie.

Chers Frères et Sœurs d'Agnibilékrou,

Nous ne dresserons pas aujourd'hui le bilan du FPI parce qu'il n'en a pas, mise à part sa mauvaise gouvernance !

Vous savez que dans sa volonté de gouverner la Côte d'Ivoire "autrement", le FPI, bénéficiaire du coup d'Etat absurde de 1999, a plongé notre pays naguère si structuré, si prospère et si envié, dans le désordre sans précédent et dans une pauvreté inédite.

Quant au bilan du PDCI-RDA, nous n'en parlerons pas ici également, nous réservant le soin de le faire à une autre occasion. Pour l'instant, contentons-nous de rappeler l'aveu de reconnaissance de nos réussites par le FPI quand celui-ci proclame aux yeux du monde et sans vergogne : "Côte d'Ivoire is back ! ".Et pourtant, il s'agit bien de cette Côte d'Ivoire indissociable du bilan du PDCI de Félix Houphouët-Boigny et de moi-même, de cette Côte d'Ivoire de l'essor, de la prospérité, du progrès et du bien-être que nous avons tous connue.

En effet, les refondateurs n'ont pas oublié les avancées auxquelles ce pays était parvenu et nous devons en conséquence leur en être reconnaissant de le rappeler chaque fois que de besoin.

C'est un aveu d'échec. Le FPI, à l'évidence nostalgique de cette période, avoue son incapacité de gérer et développer ces acquis qu'il a plutôt contribué à détruire.
"Côte d'Ivoire is back", c'est le cri nostalgique d'un pouvoir qui se souvient d'une Côte d'Ivoire qui n'est plus celle d'aujourd'hui.

8 années ont suffi pour détruire toutes nos infrastructures, nos routes, nos équipements sociaux, nos hôpitaux, nos écoles, nos universités, nos centres de recherches, notre administration, notre diplomatie.

Cette guerre perdue dont le FPI veut faire son alibi pour justifier son incapacité à gérer le pays était au nord de la Côte d'Ivoire. Comment expliquer, dès lors, que le sud du pays ait été abandonné par le FPI pour subir le même sort des zones de guerre alors que les budgets nationaux depuis 2000 atteignent des niveaux jamais égalés ? Comment justifier que les ressources financières issues de nos produits d'exportation café, cacao, pétrole et gaz aient été livrées au pillage de ceux qui étaient chargés d'en assurer la gestion ? Comment expliquer que jusqu'au petit personnel sur la chaîne des refondateurs on roule carrosse, on construit d'immenses villas ? Comment expliquer cette corruption encouragée et généralisée qui fait du mal à notre économie, à l'image de notre pays et à tout le monde dans un pays aux populations livrées à la pire des pauvretés.

En définitive, depuis 10 ans, le seul bilan des refondateurs est d'avoir fait la guerre, de l'avoir perdue; d'avoir appauvri les Ivoiriens et déconsidéré la Côte d'Ivoire!

Chers Frères et Sœurs du Djuablin

II nous faut mettre fin à cette parenthèse honteuse et inacceptable de notre histoire.
Avec vous, avec le PDCI-RDA, nous avons l'obligation de faire revenir la paix, la liberté, la prospérité, le progrès pour tous

II nous faut donc transcender nos orgueils, surmonter nos ressentiments, apprendre à nous pardonner mutuellement, à nous rassembler dans l'union, la fraternité et la solidarité.
C'est un impératif pour le succès de notre ambition commune de redresser la situation de non développement que nous impose le régime du FPI !

Je vous invite, chers frères et sœurs du Djuablin, à vous préparer à aller dans les urnes dire au FPI que nous ne voulons plus du tribalisme, du régionalisme et de la haine de l'autre.
Allez massivement vous faire enrôler et vous inscrire sur les listes électorales pour obtenir votre carte nationale d'identité et votre carte d'électeur. C'est le seul moyen d'opérer le changement radical auquel nous aspirons tous.

Je compte sur chacun de vous, sur votre détermination à sauver la Côte d'Ivoire, à faire revenir la prospérité en vue du progrès pour tous et du bonheur pour chacun dans la paix et la justice.

Vive le Djuablin! Vive le PDCI-RDA
Vive la Côte d'Ivoire

Henri Konan BEDIE
Président du PDCI-RDA
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