“C'est d'Abengourou que je voudrais réaffirmer ma volonté de mettre un terme à la descente aux enfers de notre pays en m'engageant devant vous à relever les défis politiques, sociaux et économiques auxquels notre pays est malheureusement confronté". Voilà l'engagement ferme et fort que le Président Bédié a pris samedi dernier, au cœur du royaume Indenéan. Le candidat du PDCI-RDA à la présidentielle a promis de faire tout ce qui est en son pouvoir pour que la Côte d'Ivoire aille aux élections en 2009 afin de libérer les Ivoiriens de l'étreinte asphyxiante, ruineuse et destructrice de la refondation du FPI. Mais comment compte-t-il s'y prendre ?
Pour avoir été un pion essentiel du dispositif du Président Félix Houphouët-Boigny dans la réalisation de ce qu'on qualifie de "miracle ivoirien", l'on peut dire sans se tromper, qu'à l'instar des vrais patriotes de ce pays, le Président Henri Konan Bédié souffre terriblement de voir la Côte d'Ivoire subir les assauts des prestateurs insatiables de la refondation depuis 9 ans : "Il n'y a plus d'Etat, plus de justice, plus de sécurité, plus de liberté démocratique, plus de respect de la vie humaine. Des catastrophes sans précédent s'abattent sur notre pays. Il en va ainsi de la gestion publique : vol des revenus des paysans qui se chiffrent à plus de 10 mille milliards de nos francs, les meurtres, les assassinats, les déchets toxiques…". Pour le Président Bédié, il est temps de stopper l'hémorragie, d'arrêter l'œuvre de destruction du régime Gbagbo en contraignant ce dernier à aller aux élections. C'est cet engagement que le candidat du PDCI à la présidentielle a pris devant le Roi et sa notabilité ainsi que toute la population de l'Indenié. Un engagement aux allures de serment, de sacerdoce.
Et qui connaît Bédié sait qu'il n'est pas le genre d'homme à proférer des paroles en l'air ou faire des promesses au vent. Il a un très haut respect de la parole donnée et l'on peut croire que si le candidat du PDCI a pris cet engagement solennel, c'est qu'il est sûr de son fait. Il est convaincu que 2009 ne passera pas sans élections.
D'ailleurs, le président du PDCI a toujours œuvré dans ce sens. Il a toujours été en première ligne là où on parle de paix et d'élection. Il n'a de cesse d'inviter, d'interpeller, de dénoncer parfois le comportement de ceux qui manoeuvrent contre la sortie rapide du processus de paix.
Mais après avoir fait le serment public à ses parents et frères de l'Indenié de mettre tout en œuvre pour que les élections aient lieu en 2009, il est plus qu'évident que Bédié entend changer de stratégie. Qu'il entend consacrer plus d'énergie et de son temps à la réalisation de cet objectif majeur. Sans être dans le secret des dieux, on peut déjà avancer que le Président du PDCI ne va plus relâcher la pression sur les principaux acteurs du processus de paix. D'ailleurs, depuis qu'il a commencé sa tournée, Bédié ne parle que d'élection en 2009. Et il en sera certainement ainsi jusqu'à la fin de ce périple et même après. Le président du PDCI devrait aussi, avec ses alliés du RHDP, multiplier les contacts diplomatiques dans le même but. De sorte que si au-delà du 11 octobre 2009, Gbagbo refuse toujours la tenue des élections, le PDCI et ses alliés puissent avoir des raisons légitimes de remanier leur stratégie d'attaque ou de pression.
Akwaba Saint Clair
Pour avoir été un pion essentiel du dispositif du Président Félix Houphouët-Boigny dans la réalisation de ce qu'on qualifie de "miracle ivoirien", l'on peut dire sans se tromper, qu'à l'instar des vrais patriotes de ce pays, le Président Henri Konan Bédié souffre terriblement de voir la Côte d'Ivoire subir les assauts des prestateurs insatiables de la refondation depuis 9 ans : "Il n'y a plus d'Etat, plus de justice, plus de sécurité, plus de liberté démocratique, plus de respect de la vie humaine. Des catastrophes sans précédent s'abattent sur notre pays. Il en va ainsi de la gestion publique : vol des revenus des paysans qui se chiffrent à plus de 10 mille milliards de nos francs, les meurtres, les assassinats, les déchets toxiques…". Pour le Président Bédié, il est temps de stopper l'hémorragie, d'arrêter l'œuvre de destruction du régime Gbagbo en contraignant ce dernier à aller aux élections. C'est cet engagement que le candidat du PDCI à la présidentielle a pris devant le Roi et sa notabilité ainsi que toute la population de l'Indenié. Un engagement aux allures de serment, de sacerdoce.
Et qui connaît Bédié sait qu'il n'est pas le genre d'homme à proférer des paroles en l'air ou faire des promesses au vent. Il a un très haut respect de la parole donnée et l'on peut croire que si le candidat du PDCI a pris cet engagement solennel, c'est qu'il est sûr de son fait. Il est convaincu que 2009 ne passera pas sans élections.
D'ailleurs, le président du PDCI a toujours œuvré dans ce sens. Il a toujours été en première ligne là où on parle de paix et d'élection. Il n'a de cesse d'inviter, d'interpeller, de dénoncer parfois le comportement de ceux qui manoeuvrent contre la sortie rapide du processus de paix.
Mais après avoir fait le serment public à ses parents et frères de l'Indenié de mettre tout en œuvre pour que les élections aient lieu en 2009, il est plus qu'évident que Bédié entend changer de stratégie. Qu'il entend consacrer plus d'énergie et de son temps à la réalisation de cet objectif majeur. Sans être dans le secret des dieux, on peut déjà avancer que le Président du PDCI ne va plus relâcher la pression sur les principaux acteurs du processus de paix. D'ailleurs, depuis qu'il a commencé sa tournée, Bédié ne parle que d'élection en 2009. Et il en sera certainement ainsi jusqu'à la fin de ce périple et même après. Le président du PDCI devrait aussi, avec ses alliés du RHDP, multiplier les contacts diplomatiques dans le même but. De sorte que si au-delà du 11 octobre 2009, Gbagbo refuse toujours la tenue des élections, le PDCI et ses alliés puissent avoir des raisons légitimes de remanier leur stratégie d'attaque ou de pression.
Akwaba Saint Clair
