Je sais qu’en politique on peut tout se permettre. Mais dire des énormités de cette nature, dépasse l’entendement de tous, surtout le bon sens. Le président Henri Konan Bédié, dans un discours écrit s’il vous plaît, a dit ceci, pour stigmatiser le “vol”, si vol il y a eu, dont ses pires ennemis, c’est-à-dire les refondateur entendez le FPI, donc Laurent Gbagbo se seraient rendus coupables à ses yeux. Lisons ces énormités :
“Des catastrophes sans précédent s’abattent sur notre pays. Il en va ainsi de la gestion publique : vol des revenus des paysans qui se chiffrent à plus de 10 mille milliards de nos francs. Les meurtres, les assassinats depuis 2001, les déchets toxiques et la question opaque des 100 milliards d’indemnité destinés aux victimes”. (In le Nouveau Réveil du 27 avril 2009 n° 2204 page 7).
Moi je veux bien qu’on essaie de noircir un adversaire politique, avec des arguments farfelus ou même loufoques. Pour quelqu’un qui a été ministre de l’Economie et des Finances de notre pays pendant plus d’une décennie, avancer ce chiffre de 10 mille milliards en moins de 10 ans, me paraît ubuesque pour ne pas dire farfelu.
Bédié a-t-il contrôlé le chiffre qu’il a avancé ?
Entre nous, combien rapporte à la communauté nationale, une campagne agricole par an, pour qu’on atteigne un tel chiffre ? 10 mille milliards FCFA, c’est quand même beaucoup d’argent ! Il ne dit pas sur quelle période. Depuis qu’Houphouet était au pouvoir alors ? Soyons sérieux.
Quand on a rien à dire, on se tait. Les chiffres, ça connaît ses hommes comme on dirait vulgairement et les hommes connaissent, les chiffres et réciproquement. On n’avance pas un chiffre quand on n’en connaît pas les tenants et les aboutissants.
Quelle serait dans ce cas, aux dires de M. Bédié, la part qui reviendrait à l’Etat avec un taux de DUS (droit unique de sortie) à 220 F/kg. Et la part des paysans ?
Sur les déchets toxiques, je veux bien qu’il dise que les 100 milliards ne suffisent pas ou c’est en deça de ce qu’on pouvait attendre. Dire par contre, que cela a été opaque, dans un texte écrit de surcroît, alors que la presse a fait écho du partage, relève de la mauvaise foi.
Ou tout simplement de la plaisanterie politique de mauvais goût dont le chef du PDCI s’est fait le champion depuis belle lurette. Quand on a rien à dire contre un adversaire politique, il est plus sage de se taire plutôt que de dire des contrevérités.
Jacques Préjean
“Des catastrophes sans précédent s’abattent sur notre pays. Il en va ainsi de la gestion publique : vol des revenus des paysans qui se chiffrent à plus de 10 mille milliards de nos francs. Les meurtres, les assassinats depuis 2001, les déchets toxiques et la question opaque des 100 milliards d’indemnité destinés aux victimes”. (In le Nouveau Réveil du 27 avril 2009 n° 2204 page 7).
Moi je veux bien qu’on essaie de noircir un adversaire politique, avec des arguments farfelus ou même loufoques. Pour quelqu’un qui a été ministre de l’Economie et des Finances de notre pays pendant plus d’une décennie, avancer ce chiffre de 10 mille milliards en moins de 10 ans, me paraît ubuesque pour ne pas dire farfelu.
Bédié a-t-il contrôlé le chiffre qu’il a avancé ?
Entre nous, combien rapporte à la communauté nationale, une campagne agricole par an, pour qu’on atteigne un tel chiffre ? 10 mille milliards FCFA, c’est quand même beaucoup d’argent ! Il ne dit pas sur quelle période. Depuis qu’Houphouet était au pouvoir alors ? Soyons sérieux.
Quand on a rien à dire, on se tait. Les chiffres, ça connaît ses hommes comme on dirait vulgairement et les hommes connaissent, les chiffres et réciproquement. On n’avance pas un chiffre quand on n’en connaît pas les tenants et les aboutissants.
Quelle serait dans ce cas, aux dires de M. Bédié, la part qui reviendrait à l’Etat avec un taux de DUS (droit unique de sortie) à 220 F/kg. Et la part des paysans ?
Sur les déchets toxiques, je veux bien qu’il dise que les 100 milliards ne suffisent pas ou c’est en deça de ce qu’on pouvait attendre. Dire par contre, que cela a été opaque, dans un texte écrit de surcroît, alors que la presse a fait écho du partage, relève de la mauvaise foi.
Ou tout simplement de la plaisanterie politique de mauvais goût dont le chef du PDCI s’est fait le champion depuis belle lurette. Quand on a rien à dire contre un adversaire politique, il est plus sage de se taire plutôt que de dire des contrevérités.
Jacques Préjean