Tuo Kafalo Julien, que peut-on retenir de la visite du Président Gbagbo au Nord ?
J'ai été Fédéral en 1993 et j'avais pour zone, les sous-préfectures de Korhogo et Ferké.
Ensuite, j'ai eu l'honneur de faire de cette visite une morale en mai 1993, avec le Président de la République, Laurent Gbagbo, au nord que personne ne peut oublier. Présentement, je suis Ddc du département de Sinématiali et des sous-préfectures de Karakoro et Komborodougou. Depuis plus de deux mois, je suis dans ma direction départementale en train de sensibiliser les populations à voter pour mon Président. Il y a aussi les préparatifs de l'investiture du Ddc de Sinématiali, que je suis, et celle de la Fédération qui regroupe également les sous-préfectures de Karakoro, Komborodougou et bien entendu, de Sinematiali.
Des langues font croire que le Nord est acquis à la cause de l'opposition. N'avez-vous pas d'inquiétude ?
Pas du tout ! Il faut dire en 1993, c'était plus dur qu'aujourd'hui. En 1993, il fallait comme dirait l'autre, s'appeler garçon pour se faire appeler Fpi au nord. Mais nous avons tenu. Aujourd'hui, nous avons la jeunesse à nos côtés et j'en suis sûr, les gens seront étonnés des résultats honorables qui seront dégagés des élections prochaines. Je me battrai pour que nous fassions un score honorable.
Doit-on dire que le Pdci fait peur à Sinématiali ?
Aujourd'hui, le Pdci est disloqué à Sinématilai et même au nord ; Parce qu'il existait par la volonté d'une seule personne, qui l'animait à son corps défendant. Mais aujourd'hui, cette personne est partie de ce parti politique et cela a considérablement pesé sur les militants de cette formation politique de Sinématiali et du Nord. C'est donc une autre réalité du terrain que les gens ignorent. Là-dessus, je répète que le Pdci est disloqué à Sinématiali.
Mais qu'en est-il du Rdr dans la région ?
Le Rdr ne me fait pas peur, chacune des populations du nord sait où se trouve ce parti et ce qu'elles attendent lui réservé aux élections prochaines parce que les gens ont trop souffert et le développement du nord a connu une régression notoire, ces dernières années.
Un message à lancer ?
Que les gens sortent pour s'enrôler et pouvoir voter massivement afin de reconduire le président Laurent Gbagbo pour qu'il exécute son plan de développement pour les ivoiriens et pour la qu'il a pour la Côte d'Ivoire qu'il a cherché depuis de longues années, dont des preuves telle que la décentralisation en témoignent et malheureusement il n'a pu le mettre entièrement à la disposition des ivoiriens. Ensuite, ce qui nous pose problème, au nord, les gens ignorent le problème de papier. Donc, je profite pour lancer un appel aux parents et au gouvernement afin d'accorder une dernière chance aux ivoiriens qui sont en retard pour qu'ils puissent s'enrôler. Il y a également des difficultés financières, c'est ma vieille voiture qui date de 26 ans que je prends pour faire la campagne de mon président mais je pense que je serai entendu. On dit que le nord est difficile aujourd'hui, c'est pas le cas, nous avons des jeunes qui veulent le changement parce qu'ils ont trop souffert durant sept ans et ils sont persuadés que ce changement ne peut se faire qu'avec le président Gbagbo.
Ulrich Yéo
Correspondant régional
J'ai été Fédéral en 1993 et j'avais pour zone, les sous-préfectures de Korhogo et Ferké.
Ensuite, j'ai eu l'honneur de faire de cette visite une morale en mai 1993, avec le Président de la République, Laurent Gbagbo, au nord que personne ne peut oublier. Présentement, je suis Ddc du département de Sinématiali et des sous-préfectures de Karakoro et Komborodougou. Depuis plus de deux mois, je suis dans ma direction départementale en train de sensibiliser les populations à voter pour mon Président. Il y a aussi les préparatifs de l'investiture du Ddc de Sinématiali, que je suis, et celle de la Fédération qui regroupe également les sous-préfectures de Karakoro, Komborodougou et bien entendu, de Sinematiali.
Des langues font croire que le Nord est acquis à la cause de l'opposition. N'avez-vous pas d'inquiétude ?
Pas du tout ! Il faut dire en 1993, c'était plus dur qu'aujourd'hui. En 1993, il fallait comme dirait l'autre, s'appeler garçon pour se faire appeler Fpi au nord. Mais nous avons tenu. Aujourd'hui, nous avons la jeunesse à nos côtés et j'en suis sûr, les gens seront étonnés des résultats honorables qui seront dégagés des élections prochaines. Je me battrai pour que nous fassions un score honorable.
Doit-on dire que le Pdci fait peur à Sinématiali ?
Aujourd'hui, le Pdci est disloqué à Sinématilai et même au nord ; Parce qu'il existait par la volonté d'une seule personne, qui l'animait à son corps défendant. Mais aujourd'hui, cette personne est partie de ce parti politique et cela a considérablement pesé sur les militants de cette formation politique de Sinématiali et du Nord. C'est donc une autre réalité du terrain que les gens ignorent. Là-dessus, je répète que le Pdci est disloqué à Sinématiali.
Mais qu'en est-il du Rdr dans la région ?
Le Rdr ne me fait pas peur, chacune des populations du nord sait où se trouve ce parti et ce qu'elles attendent lui réservé aux élections prochaines parce que les gens ont trop souffert et le développement du nord a connu une régression notoire, ces dernières années.
Un message à lancer ?
Que les gens sortent pour s'enrôler et pouvoir voter massivement afin de reconduire le président Laurent Gbagbo pour qu'il exécute son plan de développement pour les ivoiriens et pour la qu'il a pour la Côte d'Ivoire qu'il a cherché depuis de longues années, dont des preuves telle que la décentralisation en témoignent et malheureusement il n'a pu le mettre entièrement à la disposition des ivoiriens. Ensuite, ce qui nous pose problème, au nord, les gens ignorent le problème de papier. Donc, je profite pour lancer un appel aux parents et au gouvernement afin d'accorder une dernière chance aux ivoiriens qui sont en retard pour qu'ils puissent s'enrôler. Il y a également des difficultés financières, c'est ma vieille voiture qui date de 26 ans que je prends pour faire la campagne de mon président mais je pense que je serai entendu. On dit que le nord est difficile aujourd'hui, c'est pas le cas, nous avons des jeunes qui veulent le changement parce qu'ils ont trop souffert durant sept ans et ils sont persuadés que ce changement ne peut se faire qu'avec le président Gbagbo.
Ulrich Yéo
Correspondant régional
